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Habemus Bastard tome 1 sur 1
EAN : 9782205089943
88 pages
Dargaud (03/05/2024)
3.86/5   190 notes
Résumé :
Un homme de main n'a pas droit à l'erreur.
Lucien le sait, son patron ne lui pardonnera pas.
Il aurait pu faire n'importe quoi pour sauver sa peau : prendre un avion pour l'étranger et tenter de se faire oublier, s'engager dans la Légion ou même changer de tête.
Mais il a trouvé mieux : une soutane.

Sylvain Vallée (Il était une fois en France, Katanga, Tananarive) et Jacky Schwartzmann (Demain c'est loin, Kasso, Shit !) associent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Je dois dire d'entrée que c'est la première de couverture (en BD c'est important) qui a attiré mon attention : un curé dont les manchettes blanches de la soutane et les poings sont teintés de sang, voilà qui a de quoi surprendre !

Vous connaissez le proverbe « l'habit ne fait pas le moine » et bien ici, il prend tout son sens. Notre tueur à gage, après une mauvaise manoeuvre, est obligé d'endosser la soutane du défunt et d'emprunter sa route. Et le voilà parti en cavale jusqu'à Saint-Claude, célèbre ville du Jura connue pour ses pipes en bois. Mais n'est pas curé qui veut. La messe, le catéchisme, Lucien devenu le Père Philippe, n'en connaît ni les symboles, ni les règles. Pourtant ce curé peu orthodoxe va, contre toute attente, se faire aimer de ses paroissiens. Il faut dire que ses façons de faire dépoussièrent énormément les dogmes catholiques.

Si vous aimez le cinéma d'Audiard ou Mocky, vous tomberez fatalement amoureux de ce curé au langage fleuri qui cache sous sa soutane un flingue pour faire causer, ou pas, ses loquaces paroissiens et se protéger des sbires lancés à sa poursuite. Les situations et les dialogues sont truculents, la foi et la morale s'observent sous un angle original et nouveau. Bref l'humour est grinçant, cynique parfois, et j'avoue délicieux.
Quant au dessin, les décors sont finement ouvragés et chaque personnage est bien reconnaissable à sa trogne, elle aussi finement travaillée. Bref, l'ambiance est parfaitement raccord avec le propos.
J'ai adoré et le dessin et le scénario. Il ne me reste plus qu'à attendre octobre pour connaitre la chute de cette BD remarquable, puisqu'elle est déclinée en deux tomes.
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Pour fuir un passé qui risque de le rattraper, Lucien, un tueur à gage, prend la soutane et se déguise en curé, devenant le père Philippe, nouvellement nommé à Saint-Claude, dans le Jura. Ses cours de catéchisme et ses messes seront disons… peu orthodoxes… et bien sûr, certains cherchent à le retrouver. ● le scénario est bien mené et plein d'humour, même s'il faut attendre le second tome, à paraître en octobre, pour se rendre compte de l'histoire dans son ensemble. ● Quant aux dessins et à la couleur, ils sont tout simplement magnifiques. ● Un album que je recommande !
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Passage dans la librairie spécialisée en BD. D'habitude c'est mon mari qui y fait des emplettes. Là j'ai été tentée par le titre (je sais que j'ai lu des critiques favorables), la couv' (superbe) et le nom de l'auteur, Jacky Schwartzmann. J'ai déjà lu des romans de lui. Donc je sais que ce sera noir ET drôle. Cynique au possible.
Pour l'histoire elle est sans doute un peu convenue (un tueur qui se cache sous une soutane et devient curé de la paroisse de St Claude dans le Jura). Mais les dialogues sont percutants et drôles. Comme prévu, parfois très acides. Je me régale de ce genre d'humour. Donc j'étais bien dans cette BD qui a en plus a de très beaux dessins et des couleurs magnifiques. C4est bon j'enchaînerai sur le tome 2 !
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VERITABLEMENT, VERITABLEMENT ....

Cela fait bien longtemps que je n'ai retrouvé cela :
Une histoire.
Des personnages.
Des dialogues.
Une langue.
Une mise scène.
Une mise en page.
Un beau dessin.
Des couleurs en harmonie.
Aucune facilité.
Aucun raccourci.
Une mise en tension.
Pas de prise au serieux.
Pas de morale.
Et même une véracité. Je connais st claude.
Tout quoi !



C'est génial. Véritablement génial.



NB
------
Il m'a fallu lire ou feuilleter ou jeter une bonne centaine d'albums pour trouver cette perle.

Et dire qu'il faille encore quatre mois pour en lire la suite.
C'est pas chrétien cela. Diabolique !






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Habemus Bastard…
Une locution américano-latine qui signifie « Nous avons dégoté ici un sacré beau fils de pute » !

Bien que cet idiotisme ne soit pas prononcé selon les règles ; haut et fort depuis le balcon du 3ème étage de l'hôtel Du Temple, aux pieds du sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde divine – je veux parler de la Basilique du Sacré-Coeur, il porte en lui toute une symbolique et un vibrant hommage à Enzo G. Castellani et Quentin Tarentino.
Nous nageons avec Sylvain Vallée et Jacky Schwartzmann dans le cynisme, la commisération de certains et l'humour (qui n'est pas forcément noir). La narration est absolument postmoderne et non linéaire, les dialogues sont bien travaillés et ils font référence à la culture populaire cinématographique (Audiard n'est pas très loin lui aussi).
Les scènes sont esthétiques – l'hôtel Du Temple en page 3, la gare de Saint-Claude sous la pluie en page 9, l'intérieur de l'église Notre-Dame de l'Assomption en page 16, la place du marché en pages 66 et 67… - bien que pouvant être aussi d'une violence assez soutenue, ce qui nous fait entrer de plain-pied dans le genre des polars noirs.
Les personnages principaux et secondaires sont excellents ; bien entendu, il y a Lucien, le tueur à gages, habillé d'une longue et noire soutane dans le style le plus classique avec par-dessus, car il ne fait pas si chaud que ça à Paris comme à Saint-Claude, une jolie doudoune couleur mandarine.
Mais il y a aussi le bon Père Clément pas si neuneu qu'il en a l'air, Colette Vernoux « payée-moitié-par-la-mairie-moitié-par-le-diocèse », son fils (pfff… comment dire ?), Eva la maline qui adore les curés portant de gros flingues car cela signifie qu'il se passe enfin un truc cool dans le secteur, les membres du gang des Gitans, et ceux de celui de Jean-Pierre Grumbach.
Une bonne pioche !
J'ai tellement hâte de lire le tome 2…
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critiques presse (6)
Actualitte
06 septembre 2024
Toute la dynamique du récit s’y retrouve et ce premier tome de diptyque fonctionne parfaitement. Maintenant… « Aucune idée de comment tout cela finira, mais je suis sûr d’une chose… Moi, personne ne me foutra sur une croix. »
Lire la critique sur le site : Actualitte
BDGest
11 juin 2024
L'Être nécessaire remplit son office : divertir tout en offrant un terrain de jeu innovant pour son maître d'œuvre. Sa seconde partie devra conclure de belle manière les pistes entrouvertes et maintenir le niveau d'humour pour faire de cet Habemus Bastard un récit réussi. C'est tout le mal qu'il faut souhaiter à ses auteurs.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
03 juin 2024
Comme c’est souvent le cas dans ses romans, l’auteur de « Mauvais Coûts » ou du récent « Shit » nous propose une histoire décapante où les situations cocasses succèdent systématiquement aux rebondissements et aux nombreuses scènes d’action.
Lire la critique sur le site : BDZoom
LigneClaire
29 mai 2024
On se régale aussi bien avec les dialogues que le dessin. Il va improviser le père devenu Philippe et pas toujours faire dans la dentelle. Mais le succès va frapper à la porte de l’église. Un comble. A relire plusieurs fois par plaisir pour apprécier les sermons de ce curé de choc qui a un bon fond. Sauf si on le cherche. Après lui le déluge.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BoDoi
23 mai 2024
Peut-être que si le héros avait été bien plus irrévérencieux et blasphématoire, la comédie aurait pu être plus pimentée ou acide. Là, elle se laisse déguster tranquillement, et c’est un peu frustrant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LesAmisdelaBD
22 mai 2024
Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, trois ans après le très beau Tananarive, Sylvain Vallée collabore avec Jacky Schwartzmann au scénario et Elvire de Cock aux couleurs, pour nous présenter une fiction à contre courant de la précédente. Avec le titre évocateur d’Habemus Bastard, le trio nous offre un polar qui laisse s’exprimer le «style Sylvain Vallée».
Lire la critique sur le site : LesAmisdelaBD
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Bref, la religion, c'est un business autour de la mort.

C'est un peu mon rayon finalement...
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Il y a un truc qui me paraît évident quand même. C’est que sans la mort, les religions n’existeraient pas.
Bref, la religion c’est un business autour de la mort. C’est un peu mon rayon finalement…
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Ce qui est répréhensible ce sont les actes pas les pensées.
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Y a un truc qui me paraît évident quand même... C'est que sans la mort, les religions n'existeraient pas.
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Dieu est un génie créatif lorsqu’il est contrarié.
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Videos de Sylvain Vallée (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sylvain Vallée
Dans le 176e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente L’être nécessaire, premier tome sur deux d’Habemus bastard que l’on doit au scénario de Jacky Schwartzmann et au dessin de Sylvain Vallée, qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Bâtardes de Zeus que l’on doit à Agnès Maupré et aux éditions Dupuis - La sortie de l’album Vert que l’on doit à Mario Besançon qui co-signe le scénario avec Patrick Lacan pour un titre édité chez Rue de Sèvres - La sortie de l’album La part des lâches que l’on doit à Marguerite Boutrolle qui édite ce nouvel ouvrage chez Virages graphiques - La sortie de l’album Silence d’amour que signe Matthieu Parciboula et qu’édite la maison Casterman - La sortie de l’album Chroniques du grand domaine que signe l’autrice Lili Sohn et qu’édite Delcourt dans la collection Encrages - La sortie de l’intégrale de la série Darnand, le bourreau français, trois tomes réunis dans un seul volume signé Pat Perna pour la partie scénario, Fabien Bédouel pour le dessin et c’est publié chez Rue de Sèvres.
+ Lire la suite
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