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Citations sur Cavaler seule (10)

Tu m'as sauvé, tu m'as sauvé de la noyade. Je ne sais pas si je l'ai sauvé ou non. Tout ce que j'ai fait, c'était plonger et le ramener sur la rive.
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Quand vos parents ne s’entendent pas, quand ils se disputent, quand il y a des abus, il vous reste toujours votre cheval. Les jours où rien n'allait, j'allais voir mon cheval et il arrangeait tout. C’est pour ça que je dis toujours que c'est mon cheval qui m'a élevée. p. 34
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On côtoie des gens très importants, mais certains sont aussi dégueulasses qu'une vieille paire de chaussures.
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Un cheval, ce n’est pas comme un chat qui n’a besoin que d’une litière, d’un peu de nourriture et d’eau. Quand on a un cheval, il faut être présent pour lui.
A l’époque où le prix de la viande était élevé, un cheval, ça valait plus qu’une vache au kilo. L’élevage intensif a prospéré. Puis le grand abattoir du Texas a fermé, et les prix ont chuté. Tout à coup, on trouvait des chevaux gratuits partout sur Internet. Mon téléphone n’arrêtait pas de sonner, des gens essayaient toujours de m’en refourguer. Mais un cheval gratuit, ça n’existe pas.
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Au petit matin, lorsqu’il fait encore nuit et qu’il n’y a que très peu de lumières allumées, vous dévalez la piste déserte et vous entendez un tagada, tagada, tagada : le bruit des sabots derrière vous. C’est magique. Les cavaliers se mettent debout sur leurs étriers, et dans notre pays, ils appellent ça « faire la tribune ». Ils écartent les bras en disant : Je me prenais pour un coyote mais je suis guéri maintenant.
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Pour mon anniversaire, j'ai pu le louer cinq heures d'affilée. On a emporté de quoi grignoté, le cheval et moi, et on est partis galoper dans les champs.
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Ils m'aimaient bien, mais je restais une fille. Je devais toujours faire deux fois mieux que les autres.
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(Les premières pages du livre)
DANS LE PLÂTRE
Je suis née le 1er octobre 1962. Je suis née à Dixon, Iowa. Je suis née avec une luxation de la hanche. Le médecin a dit que je ne marcherais jamais. Il doit forcément y avoir une solution, a répondu ma mère. On m’a donc plâtrée des pieds jusqu’au torse en laissant juste l’espace nécessaire pour me langer. J’ai passé cinq mois comme ça. Ensuite, on m’a mis les jambes dans deux plâtres reliés par une barre de fer, et des souliers spéciaux. Au final, j’ai pu marcher. Je le dois au Dr Johnson. Ma mère disait toujours : Sans ce bon Dr Johnson…

LE VIEUX
On vivait dans un quartier pauvre, mais on s’y amusait beaucoup. Il y avait des étangs à poissons rouges, un terrain de motocross, la décharge et Jenny Bicyclette. On construisait des radeaux pour descendre le cours d’eau. La terre nous faisait vivre.
Au bout de la rue, il y avait une famille indienne qui avait quitté la réserve – le grand-père, les enfants et les petits-enfants. Les plus jeunes avaient notre âge, alors on passait beaucoup de temps ensemble. Le grand-père aimait bien me parler de sa religion et de ses croyances. J’adorais qu’il me raconte ses histoires et ses contes. Je l’appelais Grand-Père.
Le vieux, tout le monde l’aimait, mais il picolait. Et quand il était ivre, sa fille et son gendre le laissaient à la porte. Moi, je disais : Grand-Père peut venir à la maison, je dormirai avec ma sœur, comme ça, Grand-Père prendra mon lit. Il cuvait dans ma chambre et il rentrait chez lui après.
Sa fille et son gendre n’aimaient pas qu’il boive, mais eux aussi, ils buvaient. Ils se saoulaient et ils se battaient, leurs enfants se réfugiaient chez nous, et on appelait la police. On guettait les flics par la fenêtre de la chambre, et à leur arrivée, ils les embarquaient, menottes aux poings. Un jour, le mari a été emmené sur un brancard parce qu’il avait pris des coups de couteau.

CE N’ÉTAIT PAS SA FAUTE
Quand j’ai eu six ans, on a récupéré un gros chien qui n’arrêtait pas de se jeter sur moi et de descendre ma culotte avec ses pattes dans le jardin. Ce n’était pas sa faute, il n’était pas castré et j’avais pile la bonne taille.
Au bout d’une semaine, ma mère a renvoyé le chien chez l’homme qui nous l’avait donné. À mon retour, le chien avait disparu et j’ai pleuré comme une madeleine.
Puis mon oncle a entendu dire qu’un gars se débarrassait d’un poney shetland, mais c’était un étalon. Mon oncle a quand même emprunté une remorque pour aller le chercher. On louait une maison bon marché entourée d’une petite clôture blanche branlante. On a attaché le poney à un plot en béton sur le devant, là où il y avait plein d’herbe à brouter.
Un jour, des filles sont passées sur leurs juments et le poney s’est mis à hennir, tout excité. Je l’ai attrapé par le licol, il m’a envoyée valser contre le mur de la maison d’un coup de sabot. Ma mère a saisi le plot en béton pour l’arrêter mais il l’a traînée sur la route – du ski sur asphalte. Au bout du compte, un automobiliste lui est venu en aide et à deux, ils ont réussi à ramener le poney. Ma mère était couverte d’écorchures, de bosses et de bleus.
Le poney est reparti juste après ça.

MILK BONES
Avec Regina, la petite voisine qui avait mon âge, on se nourrissait de croquettes pour chien Milk Bones. On les mangeait par poignées qu’on prenait à même le sac.
Le matin, je me préparais seule avant d’aller en classe. Je mettais le rouge à lèvres de ma mère, ses robes et ses chaussures à talons.
En CP, huit filles m’ont plaquée contre les casiers en braillant : Frappez-la, frappez-la ! Je n’avais pas envie de me battre, mais quand l’une d’elles s’est jetée sur moi, j’ai envoyé balader mes talons et je lui ai réglé son compte.
On nous a conduites chez le directeur, et ma mère est arrivée plus tard. La fille avait le visage amoché et un œil au beurre noir. Je croyais qu’on allait me jeter en prison. Ma mère a dit: Ça serait pas mes chaussures, ça?
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Quand vos parents ne s'entendent pas, quand ils se disputent, quand il y a des abus, il vous reste toujours votre cheval. Les jours où rien n'allait, j'allais voir mon cheval et il arrangeait tout. C'est pour ça que je dis toujours que c'est mon cheval qui m'a élevée
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They liked me okay but I was still a girl trainer. Everything you do, you’ve got to do twice as good.”
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