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Troisième lecture comme ambassadrice Kobo Originals. Bien qu'utilisant les personnages de Les Misérables de Victor Hugo, l'auteur ne fait pas une réécriture de ce roman fleuve !

Les noms des personnages et de lieux sont réels mais leur rôle ou condition sociale ne le sont pas. Les origines de Javert restent identiques mais l'auteur le fait s'exprimer sur cette enfance, son évolution, les décisions qui furent prises et qui l'amenèrent à Montfermeil en 1815, comme policier sur les traces de Valjean le bagnard évadé et qui fut son ami.

Nous découvrons alors que Javert ne remet jamais en question l'autorité et la loi, ayant grandi dans un milieu ou la loi est la raison suprême et se trouve confronté au Maire du village qu'il ne soupçonne en aucun cas de malversations. Nous apprenons aussi qu'il a un coeur qui se met à vibrer en rencontrant Fantine, alors qu'il reste aveugle à l'adoration que lui porte la secrétaire de Mairie.

Un saut de 15 ans et nous le découvrons à Paris, plus sombre et strict que jamais cherchant à faire tomber la bande des Patron-Minette. Je n'en dirais pas plus.

La plume de Pierre Sarrasin est agréable et j'ai eu parfois l'impression de lire Hugo mais, là où se trouve le souci, à mon sens, pour donner plus d'épaisseur au roman c'est le manque d'informations sur ce qu'il est advenu des personnages rencontrés et pour certains perdus ainsi que le pourquoi des situations telles qu'il les écrit !

Le roman est trop bref, pas assez développé dans les détails, encore plus en s'appuyant sur ce phénoménal roman qu'est Les Misérables et les deux temporalités ne coulent pas de source ! L'idée est sympathique mais l'exercice difficile pour pouvoir soutenir la comparaison. C'était hardi et malgré tout assez réussi !

Challenge Mauvais Genre 2022
Lecture Polar Thématique avril 2022 : Polars français
Masse Critique Kobo Original
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Je ne connais que les grandes lignes des Misérables de Victor Hugo et ses protagonistes les plus emblématiques, mais j'ai apprécié la manière dont l'auteur s'est inspiré de ces derniers pour créer sa propre oeuvre de fiction.

J'ai commencé ma lecture sans trop savoir à quoi m'attendre, mais dès les premières lignes, j'ai su que j'allais passer un bon moment avec ce roman, ayant trouvé dans le style de l'auteur cette élégance raffinée des auteurs classiques, l'accessibilité en plus. Ainsi, si les mots sont choisis avec attention et le phrasé soigné, la lecture est abordable en plus d'être agréable. Vous aurez donc compris que j'ai fortement apprécié la plume de Pierre Sarrasin dont la finesse offre un savoureux décalage avec le personnage principal, Javert.

Froid, implacable, rigoureux et obsédé par le respect de la hiérarchie, de la loi et de l'autorité, ce policier est difficilement appréciable, d'autant qu'il n'hésite pas à empoigner fermement et à emprisonner des enfants quand il l'estime nécessaire. Et pourtant, on se surprend à le suivre avec une certaine compréhension ou, du moins, le coeur assez ouvert pour comprendre ce qui l'a rendu comme ça. de fil en aiguille, l'auteur déroule avec pudeur l'enfance de Javert au bagne, les années auprès de prisonniers devenus sa famille, son rôle de gardien le faisant passer de l'autre côté, puis son affectation dans le village de Montfermeil. Une affectation qui n'est pas le fruit du hasard, Javert étant à la recherche d'un fuyard dont je vous laisserai le plaisir de découvrir l'identité…

Il était venu trouver une figure de son passé, il va tomber sur une femme qui pourrait être son avenir, à moins que les facéties du destin ne se jouent de lui et de sentiments qu'il n'aurait jamais pensé éprouver. Difficile de qualifier ce livre de roman d'amour ou de romance, et pourtant, des sentiments vont émerger. Des sentiments doux-amers qui vont conduire notre policier sur une route plus proche de la décadence que de l'insouciance, le rendant plus touchant et humain que jamais. Car oui, Javert semble posséder un coeur et, chose peut-être encore plus étonnante pour lui que pour nous, un coeur qui peut battre la chamade devant les beaux yeux d'une certaine femme. Une femme qui n'hésite pas à lui tenir tête quand personne ne l'ose vraiment, du moins pas directement…

J'ai beaucoup aimé la partie se déroulant dans le village avec un maire fourbe, magouilleur et manipulateur qui essaie tant bien que mal d'endormir la méfiance d'un Javert qui, de toute manière, ne voit rien. Il faut dire que pour lui autorité est synonyme de probité ! J'ai aussi apprécié l'amour de Javert pour son chien, seul ami qui lui reste vraiment et qui lui sert autant de compagnon de vie que de coéquipier. Me sentant bien dans ce village où notre policier commence à prendre ses marques, j'ai été surprise et déstabilisée par la coupure abrupte qui nous plonge quinze ans plus tard, en plein Paris où Javert est plus dur et intransigeant que jamais.

Des qualités qui lui permettent de briller dans sa fonction de policier. Peut-être un peu trop d'ailleurs, un préfet voyant en lui un concurrent sur la scène politique, ce qui ne l'empêche pas de s'approprier les victoires de son subordonné. Il est assez frustrant de constater l'incapacité de Javert à anticiper les coups bas, même si de toute manière, cela ne semble pas l'intéresser outre mesure…. Il est trop occupé à travailler sans relâche, prenant parfois des risques inconsidérés, pour oublier et ne pas ressentir la détresse de son coeur.

Au fil de ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de m'interroger sur les raisons l'ayant conduit à reprendre ses travers et à les amplifier. Qu'est-il arrivé après l'événement ayant frappé le camp de bohémiens à Montfermeil ? Qu'est devenue la femme qui a su toucher son coeur, peut-être pas aussi impénétrable qu'il le pensait ? Des questions qui n'obtiendront pas toutes une réponse, même si Javert semble finalement obtenir la vérité qui lui importe. Il aurait d'ailleurs été fort aimable de sa part de la partager… J'ai donc été frustrée par la fin sans que cela ne nuise à mon ressenti général sur un roman que j'ai trouvé original dans une construction en deux actes, presque théâtrale.

Si j'ai préféré l'aspect plus sentimental de la première partie, bien que sentimental ne traduise pas vraiment la personnalité de Javert, toute la partie de déroulant à Paris se révèle intéressante par le contexte historique du XIXe siècle qu'elle dépeint, avec, entre autres, de jeunes révolutionnaires qui se réunissent afin de renverser le pouvoir en place. Il sera aussi question de banditisme, d'ambition politique, d'enquête dans les bas-fonds de Paris, d'espionnage, et même brièvement de féminisme à travers une jeune femme qui n'a pas envie de jouer les plantes vertes. Une femme qui fera d'ailleurs le lien entre le présent et le passé de Javert, et qui réveillera un coeur et des émotions mis sous cage depuis de trop nombreuses années… le policier nous dévoilera alors cette parcelle d'humanité, qui fait que s'il est impossible de profondément l'aimer, il l'est tout autant de réellement le détester !

En conclusion, prenant le pari audacieux et risqué de s'inspirer de personnages emblématiques de Victor Hugo, Pierre Sarrasin nous propose, d'une plume fluide et raffinée, un roman difficilement classable. Un roman qui se démarque par sa construction en deux temps, et un protagoniste dont la rigueur et l'intransigeance ne sauraient complètement masquer une part d'humanité (r)éveillée par le charme d'une rencontre. À la croisée des genres, Javert : l'Homme sous l'uniforme nous offre le portrait d'un homme que tout le monde pense connaître, mais que personne ne comprend vraiment. du moins, pas avant d'avoir lu l'histoire de l'homme derrière le policier et de s'être plongé dans les secrets d'un coeur cadenassé, mais prêt à vibrer...

Je remercie Kobo pour cette lecture.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Merci à Babelio et aux éditions Kobo original pour cet envoi.
Dans ce roman nous retrouvons des personnages portant les mêmes noms que ceux imaginés par Victor Hugo dans "Les Misérables" : Javert, Jean Valjean, Fantine, Cosette, Thénardier, Marius, Eponine, Gavroche et des noms de lieux comme "Montfermeil" ou "la rue Plumet". L'histoire se déroule à la même époque, au début du 19ème siècle. Mais c'est quasiment tout...
Javert arrive à Montfermeil en 1815, comme jeune inspecteur de police, ayant passé son enfance au bagne de Toulon où sa mère travaillait et où il s'est lié d'amitié avec un bagnard qui lui a appris à lire : Jean Valjean. Il est intransigeant et ne connait rien à la vie. Il va rencontrer Fantine, maman de Cosette, qui vit dans un camp de bohémiens et en tomber amoureux. On le retrouve à Paris en 1831, devenu commissaire de police, inflexible et compétent, sous les ordres du préfet Gisquet.
Dans ce roman, le méchant Javert des Misérables est plutôt gentil.
C'est bien écrit et se lit bien. le contexte historique est intéressant, et bien dépeint mais je ne trouve pas que ce soit une romance ni un feel-good, et ne comprend pas pourquoi il fait partie de cette sélection de Kobo original.
D'autre part je ne vois pas l'intérêt d'avoir repris les noms des héros des Misérables puisqu'il y a peu de rapport...
Il y a beaucoup de personnages mais ils restent superficiels et je ne me suis attachée à aucun. C'est dommage...


Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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Le jeune inspecteur Javert est nommé dans la ville de Montfermeil, sur la piste d'un évadé du bagne, un certain Valjean. Austère, rigide, il ne peut s'imaginer que l'on puisse être malhonnête, pas même son supérieur hiérarchique, le Maire de la ville… Cette rigidité va être durement mise à l'épreuve, lorsqu'il fait la connaissance d'une jeune femme vivant parmi des bohémiens, Fantine, lorsqu'un drame advient… Dès lors, c'est un Javert plus fermé, plus austère encore, que l'on retrouve quinze ans plus tard…
S'attaquer à des personnages entrés dans le patrimoine français, à des monuments de la littérature, est un sacré défi, un pari plutôt risqué !!! J'ai trouvé que sur certains points, l'auteur s'en tirait plus qu'honorablement.
Le style d'écriture, d'abord : c'est très bien écrit, la lecture est fluide, et le vocabulaire fait très « XIXème siècle » (et ça tombe bien, puisqu'on y est !). La structure des personnages ensuite : la colonne vertébrale dressée par Victor Hugo est plutôt bien respectée, notamment concernant Javert ; enfin, l'intention que j'ai trouvée originale.
Pourtant, voilà, avec l'histoire des Misérables en tête, avec ce que sont les trajectoires de Jean Valjean, Fantine, Cosette…, l'intrigue, ici, m'a laissée sur ma faim. D'autant que, forcément, la comparaison ne peut être que permanente… D'autant que j'attendais plutôt une exploration plus complète des origines de Javert, des réponses à des pourquoi ou comment, qu'est-ce qui l'aurait conduit à être CE personnage, réponses que je n'ai pas eues… D'autant, enfin, qu'il m'a manqué un certain nombre d'informations, et que j'ai eu l'impression de passer du coq à l'âne entre les différentes parties du roman… En bref, une bonne idée, de vraies qualités, mais un goût d'inachevé…
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Monsieur Gildas tente de faire entendre raison, mais le roi n'a que faire. Monsieur Gildas habite uniquement à une journée de marche de Paris, certes, mais dans un petit village. Tout le monde se moque de ce qu'ils peuvent y faire : majoritairement que des agricoles, et quelques âmes qui voyagent et commercent. le roi a décidé que tout village de plus de 500 habitants doit avoir un policier. Monsieur Gildas est le maire de 502 personnes, il va donc se retrouver avec un policier dans ses affaires. Il gérait en cas de conflit entre deux parties, et graissait un peu la patte en cas de problème. Tout allait pour le mieux...

Pierre Sarrasin s'est inspiré des Misérables de Victor Hugo pour écrire ce roman, qui est même décrit comme une fanfiction. Sauf que je dois vous avouer que je lis très peu de littérature française, et encore moins de classique, donc Les Misérables : jamais lu. Avec cette fraîcheur, vous n'aurez donc pas une belle étude comparative classique. Ma lecture n'était pas omnisciente, l'aventure et les rebondissements m'ont envoûté. Chaque élément et état d'âme de la vie du 19e s. sont projetés au travers des années, mais aussi quasi toute la France. Javert continue de grandir, de découvrir et d'apprendre les émotions. L'édition Kobo Original agrandit sa voilure, et on ne peut que leur souhaiter davantage de publications...
Lien : https://miniehouselook.wordp..
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Je tiens à remercier Babelio et les Editions Kobo Originals pour l'envoi de cet ebook.

Je dois faire un aveu terrible : je n'ai jamais lu les Misérables même si j'en connais plus ou moins la trame.
Je partais donc sans aucun souvenir, sans aucune certitude, ne pouvant faire aucune comparaison, ce qui n'est pas plus mal dans ce cas.

J'ai beaucoup aimé ce récit en deux temps, Javert à deux époques différentes de sa vie, dans deux lieux différents.

Javert, un personnage qui semble froid, triste, sévère, attaché à la loi de façon quasi pathologique.

Javert qui travaille à faire respecter la justice tout en cherchant un ancien ami devenu fugitif et donc ennemi.

Javert qui traîne un immense chagrin avec lui.

Pour être honnête, j'ai terminé ce roman avec un goût de trop peu, trop peu d'explications sur certains faits, trop peu d'analyse psychologique du personnage principal qui ne réussit pas à prendre toute la place qu'il aurait dû prendre si on se fie au titre.

L'écriture est très agréable, j'espère pouvoir lire un autre livre de cet auteur dans un futur proche.





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Voici encore un très beau coup de coeur pour ma part.

J'ai adoré ce livre que j'ai trouvé absolument captivant. Dès les premières lignes, j'ai été prise dans cette histoire à la fois dure, intrigante et émouvante. L'auteur grâce à une plume bien maîtrisée a su m'embarquer dans son livre. C'est exactement le style de récit que j'aime à une époque qui m'intéresse beaucoup.

De plus, les personnages sont géniaux et attachants même Javert sous ses airs bourrus et mystérieux m'a par moments touchée. J'ai adoré les relations qui se tissent, les non-dits, les découvertes et j'en passe.

Pour moi, c'est un excellent ouvrage que je conseille vivement.

Je remercie Kobo Originals et Babelio pour cette lecture.
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Tout d'abord je te tiens à remercier Babelio et Kobo pour cette lecture lue dans le cadre de la masse critique Kobo original.

Reprendre des personnages aussi mythiques que Javert, Cosette, Fantine, Valjean d'un monument comme Victor Hugo, c'est plus que gonflé, c'est casse-gueule. Mais ce roman réussit à offrir un très bon moment. La plume est fluide, le style est très agréable, assez classique, loin des feel good, chick lit que j'avais lu pour le moment sur kobo.
J'avais un peu d'appréhensions à cette continuité d'un roman si classique, incontournable.
L'auteur a réussi à m'entrainer à la découverte d'une facette inconnue de Javert, une version presque humaine.
On passe d'un jeune homme déjà rigide à Montfermeil en 1815 à la recherche d'un bagnard en fuite à un commissaire totalement dévoué à sa mission de justice, froid, impersonnel, impitoyable même avec des enfants en 1831 à Paris. On a une version un peu humaine lorsqu'il rencontre Fantine, il se découvre pour un bref moment un coeur mais très vite réprimé. L'enfance de Javert au bagne, côtoyant Valjean encore jeune, un jeune homme qui a toujours respecté l'autorité et fait de son mieux pour s'y plier. Une bonne surprise en respectant le style classique, à regretter qu'il ne soit pas un peu plus fouillé, la fin est un peu trop rapide.
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11.05.2022 43eme livre

Merci Babelio pour ce livre numérique «Javert : l'homme sous l'uniforme » de Pierre Sarrasin dans le cadre de l'opération Masse Critique spéciale Kobo Originals.

Quel plaisir de retrouver ces personnages imaginés par Victor Hugo et qui nous ont tant émus… Jean Valjean, Fantine, Cosette et même Gavroche sont présents dans ce livre narrant l'histoire du jeune Javert. C'est agréable à lire et cela met ce méchant Javert des Misérables sous une toute autre lumière…

Il est né et a grandi naturellement dans les geôles de Toulon d'une mère cantinière (et sans doute d'un père prisonnier), il n'a aucune instruction, n'a jamais été à l'école mais s'est lié d'amitié avec le jeune Jean Valjean qui lui a appris à lire :
« Tu sais j'ai un nom moi aussi avait-il dit un jour à Javert je m'appelle Jean. Nos deux prénom commencent par la même lettre J. C'est sans doute un signe. J comme joie. J comme jeune, ou comme justice. Javert l'avait regarder comme s'il parlait chinois : il ne connaissait pas l'alphabet, il ne savait pas lire. Aussi Jean, Valjean de son nom, s'était-il mis en tête de lui enseigner les rudiments de la lecture, non pas dans une bible, mais dans un aride livre de droit qui traînait là. Bientôt le jeune Javert put réciter par coeur ce manuel juridique. Il en connaissait plus sur la question de la récidive que certains avocats de Paris. »

Arrivé à l'âge adulte on lui propose naturellement un poste de geôlier car il connaît la prison comme sa poche et tous les tours de passe passe, cachettes et histoires des prisonniers qui y vivent tout comme lui.
Il y reste 10 ans et suite à une évasion dont il se sont responsable, il demande sa mutation en tant que inspecteur de police à Montfermeil en 1815. Cela n'est pas pour plaire à l'édile en place, Mr Gildas, mais qui finalement se rend compte rapidement que ce policier n'a aucune ambition et ne le dérangera pas dans ses petites affaires…

Il y rencontre Fantine dont il tombe amoureux mais derrière son aspect sinistre de représentant de la loi, homme droit toujours vêtu de noir, grand et sec, sans aucune vie en dehors de sa mission depuis son départ de Toulon, Javert est un grand timide et même dans l'adversité et l'injustice, il ne sait que s'incliner sans se défendre au risque de perdre la belle.

Muté à Paris et devenu Commissaire de Police il est toujours aussi persévérant dans ses enquêtes, mais demeure très modeste préférant l'anonymat en restant dans l'ombre, ce qui profite au préfet Gisquet qui s'approprie tous ses valeureux succès.

Jusqu'au jour où il croise les beaux yeux d'une toute jeune fille qui lui rappelle son amoureuse perdue il y a 15 ans….
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Je remercie Babelio qui m'a permis de découvrir, via l'opération Masse critique spécial Kobo original, le roman de Pierre Sarrasin : Javert : l'homme sous l'uniforme.
La première partie de l'action se déroule en en1815. L'inspecteur de Police Javert est muté à Montfermeil. Il arrive de Toulon ou il a grandi suite à un arrêté qui précise que chaque bourgade de France doit avoir son inspecteur attitré.
Javert et un homme austère, rigide et sans passion aucune. Il a vécu son enfance au bagne de Toulon, né d'une mère cantinière et d'un père bagnard. de cette enfance au sein de la prison il gardera un esprit étriqué, totalement dépourvu de fantaisie, d'humour et de distraction. Seul son métier l'intéresse, et si il est à Montfermeil, c'est dans l'espoir de retrouver un bagnard en fuite, homme qui fut son ami dans sa jeunesse : Jean Valgean.
Très vite, Javert va faire la rencontre d'un groupe de bohémiens établis sur un des champs du village, et son coeur, pour la première fois de sa vie va être en émoi, il tombe très amoureux d'une jeune femme, Fantine, elle même mère d'une petite fille, Cosette. Lorsque l'incendie dévaste le camp des bohémiens, Javert perd la trace de Fantine, mais jamais il n'oubliera cet amour.
Nous le retrouvons en 1832, à Paris, toujours à en découdre avec les malfaiteurs. Il n'a plus jamais eu de nouvelles de Fantine, mais au détour d'un regard, il va croiser Cosette, et la retrouver devient pour lui une priorité.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, ce qu'il a fait du personnage de Javert, rugeux et sans passion, amoureux de la loi, qui pour la première fois de sa vie, sent naître en lui des sentiments inconnus pour une jeune femme.
J'ai pour ma part totalement fait abstraction du roman de Victor Hugo, et me suis plongé dans ce roman sans aucun rapprochement entre les deux histoires, Et j'ai beaucoup aimé !
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