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3,8

sur 3010 notes
c'était un cadeau de Noël de ma fille, je me sentais un peu obligée de le lire. En plus je n'ai pas toujours eu de bonnes expériences avec les prix Goncourt. Alors je m'y suis mise.. et j'ai été prise au jeu. C'est à la fois un conte et une réflection sur l'écrivain , l'écriture. Et tout cela dans un style très moderne. La langue est superbe, très riche (j'avoue avoir dû checher des mots dans le dictionnaire), les récits, les points de vue changent et s'entremèlent. L'auteur réussit à écrire un chapitre d'une seule phrase, sans que cela soit difficile à suivre tellement le rythme est bon.
C'est un grand Goncourt, je pense qu'on va vraiment entendre parler de cet auteur.
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Ce livre sera mon coup de coeur en ce début d'année.
Je craignais de ne pas y arriver, il n'en fut rien.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, ainsi que la construction du roman.
On se laisse porter par cette quête, on suit avidement les histoires, dans différents lieux et à des époques différentes.
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À part le fait qu'un prix Goncourt est rarement décerné à une écrivain francophone et d'autant plus d'origine Africaine, ce roman est médiocre et tourne autour du pot. Il se veut un roman initiatique. Cependant la langue est bien maîtrisée. Je suis un peu déçue.
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Tout avait pourtant bien commencé. le premier paragraphe donne envie. on se prend au jeu, on accroche puis on se perd. de temps à autre une fulgurance. de la grande littérature se dit on. Puis surgissent des grossièretés. Je ne vois pas le bien fondé. On repart, on remarque de nouvelles pages de haut niveau....jusqu'au trou d air. Que se passe t il ? Est ce la même personne qui écrit. Musso aurait fait mieux. page 392 et suivantes: le personnage s immole par le feu. le narrateur et le concierge defoncent la porte. les voisins sortent alertés par... le vacarme ?...non pas du tout mais par la fumée et l odeur !!! on emmène le corps de son ami à la clinique toute proche. quelle chance ! Il est à moitié mort. heureusement on prend en charge le corps de son ami(bis) en priorité !!
Et ce genre de passages ne posent pas de problèmes aux Goncourt. Sans parler des autres inutilités, des autres détails sans intérêts qui côtoient des mots savants dont on se demande à qui ils s adressent...
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un peu déçu par cette plus secrète mémoire des hommes . J'ai failli abandonner à la fin du premier livre mais ,et je ne le regrette pas, je me suis accroché à cette histoire qui expose toute la difficulté de se situer entre le rationalisme du colon et l'attachement à la tradition et la sagesse ancestrale.
Style , écriture , inventivité : oui sans aucun doute mais que reste t il de cette histoire une fois le livre refermé ??
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C'est un roman qui se mérite, qui ne se laisse pas faire, qu'il ne faut pas laisser tomber, des récits dans le récit qui constituent plusieurs roman dans un seul. Et pourtant, je suis allé au bout pour plein de raisons: retrouver beaucoup de l'Afrique, des personnages qu'on a envie de rencontrer tant ils sont admirablement vivants dans le livre (ça change des bouquins où les personnages n'ont parfois que très peu d'épaisseur), et puis de très belles pages, de très belles phrases. Quand on le compare au Goncourt précédent (L'anomalie d'Hervé le Tellier) c'est le jour et la nuit à tous points de vue, c'est certain!
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C'est un livre choral, pluriel, abondant ( style, personnages, situations, lieux, details) entraînant le lecteur dans un labyrinthe/enquêtes, l'objet étant de rechercher et connaître Elimane, auteur d'un "livre essentiel", "chercher la littérature", forcément "aller à la vérité"

Ayant été captivee par l'auteur à la @grande librairie, j"ai lu ce livre comme personnel/intime, bien qu'il soit une fiction. Car celle ci est sur un écrivain africain questionnant sa vie, l'écriture, l'exil...
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Lorsque Diégane, jeune auteur fréquentant les milieux littéraires africains à Paris découvre le Labyrinthe de l'inhumain, un livre publié en 1938, chef d'oeuvre enivrant d'un écrivain Sénégalais que l'histoire a oublié, il décide de se lancer à la poursuite d'une suite, d'un récit, d'une vie; celle de T.C. Elimane, que la presse a encensé comme méprisé à la parution de son livre, peu avant la deuxième guerre mondiale. Son voyage le mènera d'Amsterdam à Buenos Aires en passant par Dakar ou la Normandie, guidé par la fougueuse et féministe Siga D., qui lui distille les informations au compte goûte, à travers maints fragments d'histoire, de la sienne ainsi que de celle d'Elimane et d'autres encore.

Le roman, prix Goncourt unanime ou presque surprends par son écriture, qui peut ressembler dans la construction des phrases à celle d'un Oscar Wilde par sa recherche quasi proverbiale de sagesse. Grâce et à cause de cela, certains passages paraissent très lourds et d'autres poussent à la réflexion. L'histoire de Diégane n'est pas en soi passionnante, ce sont les récits du passé qui hantent sa quête qui font voyager le lecteur et la poursuite du jeune auteur. Ils sont très nombreux, souvent peu intéressants et l'écriture s'avère trop souvent arrogante envers le lecteur, comme si Sarr le considérait dès l'ouverture comme un passionné de son style d'écriture.

Hélas, ce style m'a personnellement rebouté plus qu'il ne m'a enchanté, et malgré de belles phrases disséminées ci et là, d'intelligentes considérations j'ai eu parfois du mal à rentrer dans les flashbacks proposés. Par le style, mais aussi par le récit, l'auteur a trop voulu en faire la quête d'Elimane s'en retrouvée tâchée. On aurait aimé plus de difficultés pour Diégane, qui est finalement trop passif dans sa propre aventure alors que celle de l'auteur du Labyrinthe aurait mérité plus de réserve et moins de détails.
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Malgré une structure narrative complexe et un début de roman que j'ai trouvé particulièrement alambiqué par sa recherche du mot rare et de la syntaxe déstabilisante, je me suis laissé emporter par cette quête vaine et par cette déclaration d'amour adressée à la littérature. Peut-être que le texte aurait mérité davantage de simplicité mais à l'instar de le Labyrinthe de l'inhumain de T. C. Elimane la beauté d'un livre tient aussi à ses faiblesses si humaines...
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Allez, j'avoue, à un moment, j'ai pensé que ce livre écrit par l'élite et pour l'élite, n'était en fait qu'une resucée intellectuellement acceptable de "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", l' inénarrable pavé soporifique de Joel Dicker. Et à partir de ce moment, le peu de charme que je trouvais à ce roman a disparu, la comparaison, s'imposant de plus en plus, et avec elle l'impression très génante de regarder un écrivain se palucher sur son art, nous livrant la vie d'un de ses doubles de fiction. Bref, un livre beaucoup trop prétentieux à mes yeux, qui n'arrive pas à dissimuler cet étrange besoin de montrer tout du supposé talent de l'auteur.
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