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Citations sur Libéralisme (47)

[…] la démocratie n’est rien d’autre qu’un mode de désignation possible des dirigeants.
Mais elle n’est pas suffisante pour défendre la liberté individuelle.
La règle majoritaire sur laquelle repose la démocratie représentative – comme si un homme pouvait être représenté par un autre homme sans perdre son identité ! – n’a aucun statut scientifique ou moral.
Elle n’est qu’une technique arbitraire de gouvernement et c’est pourquoi la démocratie peut devenir tyrannique.

(Ch. 1, Libéralisme contre constructivisme, p. 23)
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[L'Etat n'a] " aucune justification morale ni scientifique, mais … constitue le pur produit de l'émergence de la violence dans les sociétés humaines "
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[…] le marché n’est pas une sorte d’être mystérieux et mythique, un sphinx tapi dans l’ombre de la spéculation, mais tout simplement l’ensemble de ces êtres bien concrets, qui passent continuellement et librement des contrats entre eux.
Parler de « défaillances du marché » c’est en fait parler des défaillances de ces êtres bien concrets.
Faut-il alors penser qu’il existerait deux catégories de personnes, celles qui auraient des défaillances et celles qui en seraient protégées ?
Dans cette deuxième catégorie, il conviendrait évidemment de mettre les experts de tous poils qui, n’ayant AUCUN ARGENT PERSONNEL A RISQUER, peuvent parler de manière d’autant plus péremptoire, ainsi, bien sûr, que TOUS LES HOMMES DE L’ETAT placés DANS UNE MEME SITUATION D’IRRESPONSABILITE, mais dotés de pouvoirs de contrainte légitimés par la force de la loi.

(Ch. 9, Eloge de la finance, p. 193)
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Pour un libéral authentique, c'est-à-dire non utilitariste, il n'y a pas de place pour l'Etat, puisqu' il représente l'émergence de la contrainte, c'est-à-dire la négation de la liberté. L'Etat est l'ennemi qu'il faut savoir nommer. Car il faut d'abord reconnaître ses ennemis avant de pouvoir les combattre.
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Le super-profit n’est qu’un profit, c’est-à-dire un revenu résiduel, et nous n’avons aucun moyen de dire qu’il est excessif. Il ne peut paraître excessif que pour l’envieux qui aurait voulu réussir aussi bien, mais qui en a été incapable, ou pour l’homme de l’Etat QUI CHERCHE TOUJOURS DES JUSTIFICATIONS POUR IMPOSER SON POUVOIR A CEUX QUI AGISSENT LIBREMENT.

(Ch. 8, Concurrence et monopole, p. 172-173)
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[…] l’entreprise a pour rôle non pas de répartir les richesses existantes, mais de créer de nouvelles richesses.

(Ch. 7, Le piège de la participation obligatoire dans les entreprises, p. 161)
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Il serait temps de reconnaître que le modèle de la démocratie ne constitue pas le type le plus perfectionné de l’organisation humaine, contrairement au principe de liberté contractuelle, et qu’il représente souvent le moyen de défendre certains intérêts particuliers et de court terme, au détriment des intérêts généraux et de long terme.
Il aboutit à EXCLURE ceux qui participaient à la prise de décision pour donner ce pouvoir de « participation » à quelques minorités.
La « participation » dans les entreprises ne signifie pas que les responsabilités et le pouvoir de décision des salariés sont accrus, mais que les dirigeants syndicaux, en particulier, reçoivent sans contrepartie les pouvoirs de décision normalement détenus par les propriétaires de l’entreprise et mettent en péril les procédures de coopération qui existaient entre tous les membres de l’entreprise.

(Ch. 7, Le piège de la participation obligatoire dans les entreprises, p. 160-161)
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[…] tout acte de contrainte qui établit des obstacles à l’échange est DESTRUCTEUR DE RICHESSES.
L’un des grands paradoxes de notre époque vient de ce que l’on dépense des sommes considérables pour relier techniquement les hommes entre eux par des voies ferrées, routières et aériennes, ou par des réseaux de télécommunications, mais que l’on dépense simultanément une énergie considérable pour freiner les échanges et la liberté contractuelle.
Les craintes injustifiées à l’égard de la mondialisation conduisent à des protections douanières de toutes sortes qui sont la manifestation la plus évidente de cet usage de la contrainte publique.
Il en résulte que des échanges sont freinés ou empêchés et donc que des richesses sont détruites.

D’une manière moins immédiatement visible, c’est aussi tout le système fiscal qui est destructeur de l’échange et donc du progrès humain […]. Il ne faut pas s’en étonner : l’exercice de leur MONOPOLE DE CONTRAINTE LEGALE par les hommes de l’Etat, bien loin de réaliser l’harmonie universelle – ou même l’harmonie nationale – ne peut être, comme tout recours à la force, que DESTRUCTEUR DE LA COOPERATION SOCIALE, source de fractures et d’appauvrissement.

(Ch. 6, L’entreprise, lieu de coopération sociale, p. 124)
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[…] l’économie de marché peut exister même dans des sociétés collectivistes.
Ce qui caractérise le libéralisme c’est la reconnaissance des droits de propriété et de la liberté contractuelle. […]

Peut-être faut-il aussi interpréter certaines présentations biaisées du libéralisme non pas comme le seul résultat de l’ignorance, mais comme le résultat d’une manipulation volontaire destinée à caricaturer d’éventuels adversaires politiques.
Il en va certainement ainsi lorsqu’on parle d’ultralibéralisme pour suggérer que les libéraux sont des extrémistes politiques, proches d’une extrême droite autoritaire, dont ils sont en réalité aux antipodes.

(INTRODUCTION, p. 10)
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Passer d’un système de répartition à un système de capitalisation, c’est stimuler le seul véritable moteur de la croissance, à savoir l’épargne. Dans ce système les individus ont en effet intérêt à épargner, c’est-à-dire à accumuler du capital et à créer de la richesse, de manière à subvenir à leurs propres besoins une fois qu’ils ne seront plus en âge de travailler.
Dans un système de capitalisation, on ne compte plus sur la générosité obligatoire des autres dans le futur pour subvenir à ses besoins lorsqu’on sera retraité. On compte sur soi-même, et c’est en ce sens que le passage à la capitalisation constitue une véritable révolution morale. Elle représente en effet le retour à la responsabilité individuelle.
C’est dire que le problème, avant d’être un problème d’équilibres financiers et macroéconomiques, est un problème de morale individuelle.

(Ch. 14, Protection sociale ou protection individuelle ? p. 351)
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