La femme au manteau violet

Bibiche, mets ton manteau, on y va !

Le dernier roman de Clarisse Sabard est un véritable grand voyage alors vaut mieux sortir couvert !

De la France à l'Angleterre, en passant par les Etats-Unis, profitons également de l'occasion pour se balader dans le temps, la marque de fabrique de Clarisse !

En 2018, tu vas faire connaissance, Bibiche, avec Johanna, nana de son époque au métier peu commun qui va se retrouver face à un sale pépin de santé. de fil en aiguille, le temps qu'il faut pour coudre un manteau digne de ce nom, elle va partir en quête des secrets qui remontent à plusieurs générations, sur les traces de Charlotte dans le New-York des années 30.

Secrets de famille, histoire de femmes fortes, ce roman embarque pour une lecture tous conforts en première classe ! Pas le temps de somnoler, le rythme est soutenu et les révélations vont vous tenir éveillé durant tout le voyage !

Comme souvent, pour moi, dans ce genre littéraire, ma préférence va aux parties dans le passé et l'histoire dans le New-York des années 30, entre gangsters et jazz endiablé, je pense d'ailleurs à me mettre au charleston mais je pars de tellement loin que le défi risque d'être très compliqué !

Entre deux révélations, Clarisse Sabard prend le temps d'offrir des personnages touchants et vivants, plein d'interrogations sur les choix qu'ils ont pu faire.

Tu l'auras compris, Bibiche, si tu cherches un roman qui te tiendra en haleine cet été, jusqu'à connaître tous les petits et grands secrets d'une vie, je te conseille fortement d'enfiler ton manteau et de partir derrière Jo, Charlotte et leur grande famille haute en couleurs, mais je te préviens, c'est le violet qui va dominer ! 😉

Lien : https://labibliothequedejuju..

Voici un joli roman entre présent et passé :
2018: Johanna apprend suite à un accident qu'elle risque la rupture d'anévrisme , l'opération qui pourrait la sauver présente des risques.

Elle se réfugie chez son grand- père, prénommé Victor , dit «  Pépé », ,ancien champion d'Europe de boxe , aidé de son entraîneur Raymond .

Il a raccroché les gants en mars 1957 , pour s'occuper de sa famille en Vendée.
Elle découvre alors qu'il a reçu , quinze ans plus tôt , un pendentif accompagné de quelques mots griffonnés «  de la part de Charlotte, qui n'a jamais oublié Gabriel. Ce souvenir vous revient de droit » ..

Afin de mettre à jour ce secret de famille Johanna dite «  Jo »se rend à Ilfracombe , au sud- Ouest de l'Angleterre dans une ferme , à la recherche de Doris Evans , qui vit avec son petit - fils Gavin, sur les traces du fameux pendentif...
1929 : Charlotte et son mari Émile se rendent à New- York en voyage d'affaires, Charlotte est bien plus jeune que son époux .

Là - bas ,la jeune femme s'éprend du charmant Ryan, mal lui en prend , lorsqu'Emile l'apprend , fou de rage la bat et la laisse pour morte.

Parti avec ses papiers , Charlotte comprend qu'elle ne pourra quitter les États - Unis et revoir son bébé Gabriel, âgé de quelques mois .....
Je n'en dirai pas plus , bien sûr...
Cette fresque historique bien construite traverse les générations et les océans :
Entre Secrets , mensonges , trahisons, amitié sincère, amour et maternité, portraits de personnages féminins marquants Clarisse Sabard décrit le destin d'une famille originaire d'Epernay , dans la Marne, pays du champagne.
Le lecteur est transporté dans l'ambiance mafieuse New- Yorkaise des années trente, au temps de la prohibition : activités illégales encouragées par les politiques , chômage de la grande dépression, scandales et meurtres, pègre, règlements de comptes , krach bousier , bars clandestins, dessous du rêve américain , gangsters qui fournissaient aux clients ....qui ne comptaient pas rester la gorge sèche , gin frelaté , vin fabriqué dans des baignoires et rivalités sanglantes, corruption et j'en passe...

On côtoie maints personnages : surtout deux très belles destinées de femmes courageuses prêtes à affronter leurs destin .
Elles ne baisseront jamais les bras, sensibles et attachantes , fortes.

Le roman met à jour toutes les zones d'ombre de cette histoire familiale riche en rebondissements et révélations jusqu'au bout.

L'intrigue est bien ficelée, l'écriture fluide , délicate , simple .
Une belle histoire qui fait voyager le lecteur , doublée d'un hymne vibrant aux femmes, à la vie et à l'amour.
Ouvrage facile à lire, parenthèse romantique , chaleureuse et familiale , entre deux livres plus compliqués.
A déguster pendant les vacances, uniquement !

Je ne connaissais l'auteure, Clarisse Sabard, que pour avoir « travaillé » l'un de ses romans (« La plage de la mariée ») dans le cadre du bénévolat que j'exerce après de la Ligue Braille, au service « Transcriptions ». Dans ce cas, il faut reconnaître que le livre est un objet et qu'on n'en savoure pas forcément son contenu. C'est en effet la finalité qui importe, en vue de sa lecture par une voie de synthèse pour les personnes malvoyantes ou aveugles, et qui intéresse le bénévole.

Ici, j'ai donc totalement quitté ma zone de confort traditionnelle. Même si je lis de la littérature générale ainsi que des documents et essais, il est vrai que je garde une petite préférence pour la littérature noire : polars, thrillers, romans noirs et j'en passe. Pourtant quand on m'a proposé cette lecture, j'ai pris le risque et j'ai sauté dans le bain.

Vu la période étrange que l'on vit dans ce confinement, les milliers de morts, les affreuses nouvelles dont on nous inonde aux journaux télévisés ainsi que sur les réseaux sociaux, je pense que j'étais dans de bonnes dispositions pour me pencher sur une lecture de ce type.

C'est clairement une invitation au voyage que l'auteure, Clarisse Sabard, vous offre par ses pages aux travers des Etats-Unis, de l'Angleterre et de la France. On y fait la connaissance de plusieurs générations de femmes principalement, qui partagent un point commun mais dont il faut une bonne partie du récit afin de le connaître. Moi-même, je ne vous le révélerai pas car cela vous ferait perdre toute la magie de ce livre.

Une petite difficulté pour moi a été de me retrouver parmi les liens familiaux mais ça, c'est peut-être parce que je ne suis pas une championne en généalogie. Peut-être que pour vous, cela n'occasionnera aucun désagrément. Les personnages sont assez sympathiques, ce qui fait qui vous vous y attacherez sûrement aisément.

Le thème de la remise en question après certains aléas a trouvé écho en moi puisque, moi-même, je suis assez bien ce genre de personnes qui se posent beaucoup de questions quant aux sens de ses actes, à leurs finalités. Bon, terminé le moment de confession 😉

Ce que j'ai aussi beaucoup aimé en particulier dans ce livre est d'avoir découvert assez longuement le New-York de la fin des années 1920. Ville que j'affectionne énormément, c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je la redécouvre comme décors dans mes lectures.

Merci donc aux éditions Charleston ainsi qu'à Sarah (qui se reconnaîtra;) de m'avoir proposé cette lecture et de m'avoir ainsi sortie de ma zone de confort. Cela fait toujours du bien de prendre des risques, surtout quand la lecture se passe de la sorte.
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Je ressors de ce roman complètement bouleversée. Je n'ai pas arrêté de soutenir les personnages, de les insulter quand ils m'énervaient, de pleurer quand le moment était opportun, bref, j'ai vraiment vécu avec les personnages, je me suis rappelé de respirer à la fin de cette lecture haletante, poignante et tellement captivante.

Dans ce livre, les vies de Charlotte, Victor, Ryan, Doris et Johanna vont être bouleversées par une "saga" familiale hors du commun.

Premier livre de l'auteure que je lis et c'est un énorme coup de coeur ! Je l'ai lu en lecture commune et je ne suis absolument pas déçue de l'avoir sorti de ma bibliothèque.
Je retenterai prochainement d'autres romans de Clarisse Sabard.

Lecture addictive, comme toujours avec cette auteure. Les chapitres sur l'Amérique des années 30 sont très bien documentés.

De la France à l'Angleterre en passant par New York, Clarisse Sabard nous raconte l'histoire de deux femmes. Jo et Charlotte. On navigue alors entre passé et présent. L'auteure a un don pour nous tenir en haleine surtout quand il s'agit de secrets de famille. L'histoire est captivante, la plume est douce, les émotions jaillissent à chaque page et les répliques sont pleines d'humour. C'est une histoire d'amitié, de maternité, de destin mais surtout d'Amour. Quel plaisir de déambuler dans le New York du début des années 30, d'en découvrir l'envers du décor. L'ambiance est jazzy, ça sent le cigare, on rencontre des gangsters, on découvre la prohibition, le racisme... C'est un livre vraiment bien documenté et passionnant! (...)

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J'ai tout de suite été conquise par ce livre, les personnages sont attachants, c'est bien écrit, le récit est habilement dosé entre histoire passée et présente. Un secret de famille très bien ficelé avec des rebondissement que l'on n'attend pas.
L'auteur nous transporte littéralement dans le New-York des années 30 au temps de la prohibition où l'on découvre entre autres le personnage de Charlotte. On ne peut pas faire autrement que de s'attacher à cette femme qui subit tant de coups durs et de revers dans la vie mais qui a chaque fois se relève et va de l'avant.
Un coup de coeur que je recommande vivement aux amateurs du genre, vous ne serez pas déçus.

Jo, trentenaire dynamique est victime d'un léger accident sur la voie publique. Par précaution, elle passe quelques examens à l'hôpital et là, on lui découvre un anévrisme au cerveau. Elle doit se faire opérer, mais cette opération comporte des risques. Elle prend quelques jours avant de prendre une décision.
Elle confie son état à Adeline, sa meilleure amie. Elle met également son grand père Victor dans la confidence car elle sait qu'il ne la trahira pas.

Victor comprend vite que sa petite fille a besoin de temps et il va lui donner le sauf conduit parfait pour qu'elle s'échappe momentanément de sa vie.
Il lui remet un médaillon accompagné d'une missive de quelques mots : « de la part de Charlotte, qui n'a jamais oublié Gabriel ce souvenir vous revient de droit »

Victor lui explique qu'il a reçu le pendentif et le mot par courrier il y a une quinzaine d'année. le paquet provenait d'Angleterre. Au départ il pensait qu'il s'agissait d'une erreur de destinataire.

Son grand-père lui demande d'enquêter au sujet de cet énigmatique médaillon.

Cette histoire éveille en Jo une certaine curiosité, cette aventure est aussi excitante que de fouiller dans un vieux grenier à la recherche de secrets.

Après quelques recherches infructueuses sur internet et bien décidée à aller jusqu'au bout pour élucider ce mystère, elle décide de partir pour Ilfracombe accompagnée d'Adeline.

Sur place, elles retrouvent vite la trace de la mystérieuse expéditrice, une certaine Doris Evans qui va les accueillir les bras grands ouverts.

Doris va raconter à Jo la vie de sa mère qui s'appelait Charlotte.

Les romans de Clarisse Sabard sont toujours un vrai plaisir de lecture. Elle y parle de femmes, au courage exemplaire, de secrets de famille et aime jouer avec les époques. "La femme au manteau violet" n'échappe pas à la règle. J'ai dévoré ce roman du début à la fin.

Quel bonheur de voyager avec Charlotte dans le New-York des années 1930. Je me suis totalement laissée bercer par l'ambiance du Cotton Club, au son des instruments, aux senteurs des cigares et des cocktails. On traverse la ville d'un bout à l'autre, on découvre les grandes avenues, les quartiers pauvres, les monde des bars et des mafieux. On entre dans l'univers de la nuit avec sa clientèle mixte. Les femmes se parent de belles tenues, elles sont élégantes et sûres d'elles, vivantes. On découvre la vie trépidante des gangsters.
J'ai adoré cette période durant laquelle Charlotte découvre la place de la femme dans la société américaine, les relations avec la population afro-américaine. J'ai terriblement aimé suivre les liens passionnels qui l'unissent à Ryan.

En parallèle, nous suivons Jo qui fait le voyage en Angleterre. Elle y rencontre Doris, la femme au pendentif. C'est aujourd'hui une vieille femme. Lorsque Charlotte frappe à sa porte, elle n'y croit pas. Cela fait tellement longtemps qu'elle attend le moment où elle pourra enfin dévoiler son histoire pleine de passion.

J'ai beaucoup aimé cette alternance entre les deux époques et les personnages qui donne beaucoup de rythme à l'histoire. L'écriture est fluide et envoûtante. On se laisse totalement emporter par le mystère entourant cet objet entre la France, les Etats-Unis et l'Angleterre.
Une lecture coup de coeur que je ne peux que vous conseiller !

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L'autrice nous embarque dans une histoire sur deux périodes (rien de bien original).
D'un côté, un enfant retiré et déclaré mort. de l'autre, une jeune femme qui peut mourir à tout moment (mélo à fond !)

Epoque un peu plus originale, nous sommes dans les années 30 en Amérique (eh oui! il n'y pas que la 2nde guerre mondiale qui peut être le décor de ces histoires ;-) ).

L'autrice a fait ses recherches sur la prohibition, la mafia, quelques éléments typiques (histoire d'ancrer dans l'époque), la condition des femmes, ...


Quelques phrases types sur l'amour, l'amitié, la maternité ou le sens de la vie (on est loin de Gary ...)

Oui, je sais je suis dure et les adeptes de l'autrice ou de ce style vont m'en vouloir.
Mea culpa, j'ai voulu quelques de légers, je n'aurai pas dû.

2018. Hospitalisée à la suite d'un accident, Jo apprend qu'elle a un fort risque de rupture d'anévrisme. L'opération qui lui est proposée est risquée, mais si elle la refuse et que l'anévrisme rompt, la probabilité de décès est, elle aussi, très grande. La décision est très difficile à prendre. Elle a peu de temps pour trancher. « Un monstrueux trou noir venait d'engloutir mon avenir ». (p. 35) Elle décide de se réfugier là où elle pourra réfléchir calmement : chez son grand-père. Seuls lui et sa meilleure amie savent qu'elle risque de mourir. Son aïeul lui confie alors un secret. Il y a quinze ans, il a reçu un médaillon, accompagné d'une lettre : « de la part de Charlotte, qui n'a jamais oublié Gabriel. Ce souvenir vous revient de droit. » (p. 51). Quand Victor l'a reçue, il venait de perdre son épouse et il a rangé le bijou, au fond de sa mémoire. Il charge Johanna de percer le mystère pour lui. Elle accepte et s'envole pour l'Angleterre, avec Adeline, sa meilleure amie. Elles ont un nom et une adresse ; Doris Evans est prête à leur raconter l'histoire de Charlotte.


En 1929, Charlotte et son mari se rendent aux Etats-Unis, où Emile espère vendre le champagne qu'il produit à Epernay. Leur bébé de trois mois est resté en France, auprès de ses grands-parents paternels, et manque cruellement à sa maman. le séjour devait durer quatre jours, il sera beaucoup plus long pour Charlotte. En effet, quand son époux découvre qu'elle l'a trahi, il repart, en France, sans elle. Il emporte toutes ses affaires : la jeune femme n'a plus de papiers d'identité. Sans eux, elle ne peut pas prendre le bateau et retrouver son fils Gabriel. Seule dans un pays inconnu, c'est auprès d'un gangster qu'elle recherche du soutien.


Les deux héroïnes évoluent à des époques différentes, cependant, elles m'ont, toutes les deux, touchée. J'ai été émue par leurs épreuves. Jo affronte un choix angoissant : les deux options qui lui sont offertes sont dangereuses, elles comportent des incertitudes et elle n'a aucun pouvoir sur son destin. J'ai, également, été frappée par son désir de protéger son entourage. J'ai, aussi, été bouleversée par le destin de Charlotte et j'ai été révoltée par les actes de mon mari. C'est un homme violent, qui commet l'innommable : séparer un enfant de sa mère. de plus, il l'abandonne, sans lui laisser la possibilité de rebondir. Charlotte est seule, sans argent et sans identité. J'ai admiré le courage de cette jeune fille, forcée d'évoluer dans un univers qu'elle ne connaît pas. Pourtant, elle démontre une force immense. J'ai aimé cette plongée dans l'Amérique des années 30, je suis entrée dans les bars clandestins, au temps de la prohibition ; j'ai approché la mafia ; j'ai ressenti la détresse des pauvres, les premiers atteints par le Krach boursier, qui sombrent encore plus dans la misère ; j'ai vécu à Harlem auprès des victimes de racisme, etc. Et j'ai aimé Jo et Charlotte.


J'ai adoré La femme au manteau violet.


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