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3,23

sur 99 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai l'impression que l'auteur, qui a pour elle une belle écriture, n'a pas vraiment su se positionner. Ce livre aborde plusieurs sujets : la perte de la mère, les façons d'y réagir, les attitudes face aux changements, le rêve, la folie, les désillusions, l'espoir, la perte d'innocence, la rencontre de deux mondes (celui de Swamplandia et celui des "continentaux"), sans que j'ai pu distinguer celui qui était privilégié parmi les autres. L'auteur alterne des chapitres de la vie d'Ossie, essayant de continuer à vivre malgré tout dans son île, et de celle de Kiwi, rêvant de revenir en héros après avoir étudié le parc d'attraction de la concurrence ; la vie d'Ossie est fantasmagorique, celle de Kiwi disséquée sous la lumière crue de la réalité.
J'ai trouvé également que le contenu du livre n'était jamais très loin du sordide. La grande soeur qui gémit dans son lit le soir avant de s'endormir, "possédée" par un fantôme, le parc d'attraction dans lequel galère Kiwi et son fonctionnement bien loin de ce que préconise le "contrat social", l'occupation du père pendant son absence... et bien sûr, la quête d'Ossie et de l'Oiseleur, qui donne au récit ses plus belles pages.
Je suis passée à côté du livre. Certaines pages m'ont ensorcelée, fait sourire ou réagir, mais j'ai quand même ressenti une certaine impression d'ennui, de décalage sans objet, de mélange des genres, qui fait que Swamplandia, à mes yeux, n'est pas une réussite.
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Alors là bluffée je suis. Autant de choses racontées dans 460 pages, une histoire dense, même très dense, un point de départ qui m'avait bien accroché pour finalement se retrouver à la fin et se dire : Tout ça pour ça ?

Quel dommage alors que l'auteur semble douée pour livrée une histoire où chaque page est remplie de mille détails, de sensations et d'enchainements comme j'en ai rarement lus. J'avais bien eu un doute à un moment ne voyant pas l'histoire évoluée à mon sens et n'arrivant pas à la palper. le retour que j'avais eu de certains lecteurs s'est malheureusement confirmé pour moi.

Ce qui m'a gêné c'est le manque de prise dans l'histoire. Elle nous entraîne mais on n'arrive jamais vraiment à savoir où l'on va et l'on attend du coup un revirement, un effet surprise mais non, tout le long j'ai eu l'impression de marcher moi aussi dans un marécage sans réussir à m'en sortir.



L'histoire se situe en Floride sur une île des Everglades zone de marécages où la famille Bigtree tient un parc d'attration. Mais la mère vient de mourir laissant un mari et trois enfants adolescents ou pré adolescents. Elle était la vedette du parc en accomplissant un numéro aquatique avec des aligators. La famille est un peu perdue d'autant plus que le père appellé Chef ne sait pas vraiment comment s'y prendre pour redonner vie à son parc de plus en plus désert ni donner un équilibre et une projection vers le futur à sa famille. Et puis il y a un rival le monde de l'obscur nouveau parc d'attraction qui vient d'ouvrir sur le continent n'arrangeant pas les affaires.

Au fur et à mesure que l'on fait connaissance avec cette famille, les personnages semblent quand même un peu déconnectés du monde. Leur vie isolée sur l'île leur fait appréhender la vie d'une façon assez originale j'ai trouvé. L'aîné, le garçon qui se nomme Kiwi étouffe sur l'île et décide de partir. Il s'engage chez le concurent. La deuxième, Ossie, semble avec perdue un peu la tête. Elle s'intéresse à la magie noire, fait la rencontre d'un fantôme et tombe folle amoureuse. Là je dois avouer que j'ai commencer à me poser des questions sur ma lecture. C'était bizare, bizare. La dernière Ava qui a treize ans est celle qui nous accompagne puisque c'est elle la narratrice sur les passages la concernant. Elle semble prête à affronter le monde entier pour sauver le parc, reprendre la place de sa mère et attirer à nouveau du monde. Un personnage que j'ai trouvé attachant pour qui j'ai souhaité qu'elle sorte de son isolement autant au sens propre qu'au figuré.



Chacun des enfants va prendre un chemin différents. Ava semble se raccrocher et chercher quelques repaires pour avancer dans le musée du parc où sont exposer différents objet appartenant à sa famille qui apportent quelques brides de son histoire. Et puis il y a les souvenirs de sa mère. Ses paroles, ses principes, sa façon de faire, tout ça semble servir un peu de béquille à Ava.

Et puis d'autres personnages font leur apparition, plus au moins déjantés. On suit donc Kiwi dans ce qui semble être pour lui la découverte du monde, son milieu professionnel bien particulier, ses rencontres avec les autres jeunes de son âge qui le considére un peu comme un marginal. C'est aussi un personnage attachant qui semble en difficulté dans ce nouvel univers. Occie par contre m'a complétement échappée, dans le style j'ai pêté les plombs. J'ai eu un peu du mal à la saisir.

Bien sur il ne faut pas oublier les alligators qui tiennent une place plutôt importante. Présents partout, sans bruit, il m'ont semblé représenter une menace en permanence. A eux tout seuls j'ai trouvé qu'il contribuaient beaucoup à l'ambiance du roman. Et puis il y a aussi la chaleur, les moustiques, les marécages, l'eau, les vautours. Toutes cette faune et cette flore qui s'imposent et toujours présents. On rajoute à cela l'écriture de l'auteur qui n'arrête pas de dépeintre avec beaucoup de précisions que j'ai cru parfois m'y trouver.



Mais malgré cette écriture peu commune et très riche, ça n'a pas bien marché pour moi. Je n'ai pas réussi à la saisir. Autant j'ai des images très nettes des paysages autant l'histoire m'a parue insaisissable. Il y avait peut-être un message à entendre, je n'ai pas réussi.
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le moins que l'on puisse dire, c'est que Karen Russel a de l'imagination et un talent certain pour la mettre en scène, pour raconter les aventures des ses héros, toutes aussi inventives et originales les unes que les autres.

Le contexte géographique est très présent, lourd, chaud, sec et poisseux et marécageux. Les Everglades. le parc des alligators rajoute, pour nous lecteurs européens, une touche d'exotisme et de da Dans ce roman, c'est Ava, la petite dernière de treize ans qui s'exprime ; elle est la seule susceptible de sauver Swamplandia de la faillite et de la disparition. Puis, lorsque les membres de la famille s'égaillent chacun de leur côté, l'auteure alterne les chapitres "Ava" (à la première personne) et les chapitres "Kiwi" (à la troisième personne). Bien vite, ces derniers m'ont paru plus intéressants (et pas uniquement parce que j'adore les kiwis, d'ailleurs cette année, il ne faut pas que je rate la saison de cueillette, je l'ai ratée l'an dernier et je n'ai pas eu ma dose hivernale de fruit vert, ceci expliquant peut-être cela - oui, c'est un jeu de mots facile (Kiwi/kiwi) et même pas drôle, mais même Karen Russel le fait une fois dans son livre, alors pourquoi pas moi ? Hein ?), les autres concernant Ava et Ossie devenant longs, peu rythmés et un rien ennuyeux. Puis, petit à petit, les passages parlant de Kiwi prirent le même malheureux chemin et si vous avez tout suivi, c'est donc le livre en entier qui devint longuet. J'ai lu vite, en diagonale, passé certains paragraphes pour prendre plus de temps sur d'autres plus attirants, car il en recèle de très bons.

Pas le roman de la rentrée litéraire pour moi donc, même si je comprends aisément que certain(e)s lecteurs (trices), contrairement à moi entreront dans cette histoire et y trouveront matière à satisfaction voire beaucoup plus. Mais que voulez-vous, je suis un éternel insatisfait, grincheux, grognon. un homme quoi ! nger supplémentaire.

Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Très décevant. Après avoir lu des critiques dithyrambiques, j'en attendais beaucoup. En fin de compte, j'ai trouvé le roman plutôt mauvais. Des situations invraisemblables, beaucoup de longueurs, un style parfois approximatif... rien d'inoubliable.
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