Il fait parfois noir dedans, mais le soleil se lève tous les jours dehors. Un jour, il se lèvera à nouveau.
« J’adore cette nana. Sans déconner, vous en connaissez beaucoup dans son genre ? Elle est aussi dingue que moi. »
« depuis que je connais la vérité, une rage jamais ressentie auparavant vit en moi. Je suis quelqu’un de pacifiste depuis toujours, mais l’injustice de la situation m’a transformée. »
« EVEN IF IT’S DARK INSIDE, THE SUN WILL STILL RISE ON THE OUTSIDE* »
(*même s’il fait sombre en dedans, le soleil finit toujours par se lever au dehors) »
Pourtant j’en suis convaincu, il me blessera. La différence avec les autres, du moins avec Éric, c’est que je choisis la souffrance, car avant ça, j’aurais le nirvana.
« cette petite rousse ne quitte pas mes pensées. Elle est jolie, c’est indéniable, pourtant il y a un truc un peu fou chez elle, un truc un peu mort aussi. Je ne connais rien de son histoire »
« Je suis déjantée, un rien m’émerveille, puis il y a ma maladresse... »
C’est étrange d’enfin comprendre ce qu’est le vide après l’avoir senti en soi. Quand on est face au néant, qu’il fait partie de nous depuis longtemps, le contempler donne l’impression de retrouver un vieil ami.
Je dissimule tellement bien mes émotions que personne ne ressent ma détresse, je ne vois pas l’interêt d’inquiéter les gens que j’aime, pourtant je saigne toujours à l’intérieur.