Grantchester, tome 2 : Sidney Chambers et les périls de la nuit

A Grantchester, the parishioners lit fires, drew curtains and bolted their doors against the dangers of darkness. The external blackness was a memento mori, a nocturnal harbinger of that sombre country from which no traveller returns. Canon Sidney Chambers, however, felt no fear. He liked a winter's night.
It was the 8th of January 1955. The distant town of Cambridge looked almost two-dimensional under the moon's wily enchantment, and th silhouettes of college buildings were etched against the darkening sky like illustrations for a children's fairytale. Sidney imagined princesses locked in towers, knights leaving on dangerous quests through forests, and woodcutters bringing supplies to stoke the fires of great medieval halls.

The “wonder” felt by the shepherds at the Nativity, or the disciples at Pentecost; that sense of amazement when we experience something that is so far beyond our comprehension and yet it is still revealed to us in all its glory as a gift from the infinite. I think we’ve lost our awareness of what “wonder” really means: the more we content ourselves with the narrow confines of our existence, the less we wonder.

J’imagine que ça vous arrive également, chanoine Chambers. En voyant une mariée s’avancer vers l’autel, vous devez parfois vous dire : « Encore un agneau destiné à l’abattoir... »

Ces dernières semaines, il avait vécu une période singulière qui l'avait fait réfléchir à l'image que les gens avaient d'eux-mêmes dans le monde. Dans quelle mesure ont-ils une perception juste de qui ils sont et de ce qu'ils sont devenus? Les gens devraient-ils vraiment essayer de se voir comme les autres les voyaient? Il n'en était pas persuadé. L'important était d'apprendre à s'aimer, et de s'efforcer de devenir meilleur. On ne devrait pas passer son temps à attendre de voir ce que les autres pensaient.

Le communisme est pour ce monde-ci. Le christianisme pour le prochain. Je suis loyale envers les deux.

Il y aura toujours de mauvais communistes, tout comme il existe des prêtres incompétents. Mais la solution consiste à évincer les indésirables et à rester fidèle aux idéaux.

Les vitraux s’en trouvaient obscurcis, comme dans l’attente d’un événement - une nouvelle Réforme peut-être, un raid aérien, ou même la fin du monde.