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Critique de AmelieDeslivres


Derniers jours à Alep est un roman d'espionnage écrit par Guillaume Ramezi aux Editions French pulp. Reçu dans le cadre d'une Masse critique Babelio, j'ai découvert ce livre sans rien savoir ni de l'auteur, ni de son éditeur.

La couverture mixant un flacon de savon d'Alep et une grenade sanguinolente donne le ton : le contexte sera la guerre en Syrie, conflit actuel s'il en est. J'étais curieuse de lire un roman ancré dans cet univers que je connais mal.

Le prologue de la première partie nous pose en compagnie d'un jeune garçon qui perd son père. Cette figure paternelle sera le fil conducteur du récit. On retrouve donc au chapitre 1 Mathias Brunel, 25 ans plus tard, devenu oncologue. L'homme est célibataire mais entretient en pointillés une relation amoureuse avec Marie, une jeune femme journaliste. Et tout se met en place très vite : un reportage visionné à la télé placarde la photo de Youssef al Mansour, un terroriste recherché, dont le visage ressemble étrangement à celui du père de Mathias disparu. Un ami Ahmed qui accompagne le personnage principal dans sa quête de réponse, une mère seule qui n'a jamais refait sa vie, une amante qui met en relation Mathias avec un enquêteur...

Les chapitres alternent ainsi entre le point de vue de Mathias et celui d'al Mansour, dont l'identité devient très vite évidente. Ce dernier, lui aussi dans le milieu médical, ressemble tout d'abord à un savant fou, pratiquant des expériences sur des cobayes humains afin de confectionner un virus destiné à détruire une grande partie de la population européenne. Soutenu par un groupe terroriste, il apparaitra, par la suite, assez trouble.

La suite de ce scénario est assez linéaire et logique : al Mansour va débarquer à Paris, Mathias voudra avoir la preuve de sa réelle identité et vont ainsi se retrouver confrontés les deux personnages dont les chemins se sont séparés brutalement 25 ans auparavant.

La lecture de ce roman n'a pas été désagréable mais je me suis souvent fait la réflexion que tout était évident et sans surprise. de plus, les quelques rencontres entre les personnages m'ont parfois parues "caricaturales". Au final, je suis assez mitigée et cette lecture ne m'a pas amenée à mieux comprendre le conflit syrien ni à m'accrocher à l'enquête.
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