-Et elle m’a pris à part pour m’expliquer comment il fallait écrire. Elle m’a dit que l’important, c’était de se laisser guider par son intuition, de jouer avec les mots. Et que c’est le lecteur qui devrait faire sens avec… - Faire sens ? – Oui, oui, c’est ça, c’est bien ce qu’elle a dit. Et elle m’a conseillé de partir de mon quotidien. De me laisser aller et de penser à des petites choses, puis de procéder par association d’idées. – Des petites choses ? – Oui, comme le papier toilette par exemple. Vous voyez ? – Très bien. Je vois très bien.
Eh bien un nullard dénué de la moindre once de talent peut vendre des millions de livres, tandis qu’un surdoué peut passer sa vie sans le sou.
Parce qu'il existe en ce bas monde un calvaire bien pire qu'accoucher d'un roman, une épreuve plus terrifiante encore que de se colleter avec une histoire, des personnages et de porter tout ça à bout de bras pendant des mois, pour ne pas dire des années. Je lui souhaitais d'être de taille à porter cette croix qu'elle s'était collée sur le dos. Vivre avec un écrivain
La puriste de la belle littérature qui chaperonne l’écrivain le plus fadement commercial de la décennie, il fallait le trouver.
J'aime bien m'amuser un peu avec les jeunes, c'est toujours plaisant de constater à quel point ils sont dotés de cette remarquable capacité à prendre leurs interlocuteurs pour des cons lorsqu'ils ne partagent pas les mêmes codes qu'eux.