Avec ce premier tome de "Sarah",
Christophe Bec livre un récit dans la lignée des ses oeuvres précédentes ("Sanctuaire", "Temps des loups", "Pandémonium", "Carthago", "Bunker") et dans ce genre au sein duquel il excelle : le récit d'épouvante !
D'entrée, l'auteur installe une ambiance horrifique efficace en puisant dans les classiques du genre : le couple qui vient s'installer dans un chalet isolé au milieu de la forêt, une créature sanguinaire qui rôde dans l'ombre, une cave mal éclairée où l'on distingue uniquement les yeux rouges de la créature en question et des voisins pas vraiment normaux. Jusque-là : des grands classiques et rien de vraiment original.
Mais, en marge des clichés du genre,
Christophe Bec livre également une héroïne qui ne va pas seulement devoir affronter ces éléments horrifiques, mais qui doit également affronter ses propres démons. Une protagoniste principale schizophrène qui dialogue avec une voix dissimulée au fond de sa tête, issue d'événements traumatisants du passé. de plus, le scénariste va situer son récit au sein d'un petit village qui semble dissimuler un lourd secret et lancer son héroïne dans une enquête intrigante. le danger guette donc constamment, l'ambiance est pesante et la tension monte au fil des pages : une belle réussite !
Au niveau du graphisme,
Stefano Raffaele accompagne parfaitement l'atmosphère lourde installée par le scénario. Tout comme pour la série " Pandemonium", le duo
Christophe Bec -
Stefano Raffaele livre donc une excellente mise en place, qui donne envie d'en apprendre plus.
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