AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 4177 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne vais pas me lancer dans une analyse de l'un des romans majeurs de la littérature française, d'autres l'ont fait bien mieux que moi, et puis je suis carrément rouillée à ce petit jeu abandonné après l'université.

Tout cela pour dire que je vais vous délivrer mon avis très personnel et subjectif et qu'en aucun cas je ne prétends juger de la valeur de cette oeuvre.

Je n'ai pas aimé ce bouquin.
Je me suis ennuyée les trois-quart du temps, surtout dans la deuxième partie.
Je ne suis pas sensible au style de Proust mais je reconnais son talent.
J'ai détesté le personnage de Swann, Odette m'a gonflée sévère et toute la clique des Verdurin m'est sorti par les yeux... Un condensé d'inanité.

Bref, ce ne fut pas complètement inintéressant parce que j'aime aussi lire par curiosité intellectuelle, mais je n'ai pas du tout pris de plaisir à cette lecture.

Je ne ferai pas partie des admirateurs de Proust, mais qui s'en soucie ?
Commenter  J’apprécie          3410
Moi qui adore les classiques, je me réjouissais de lire Proust. Quelle déception ! Je suis restée six mois pour lire les 3/4 du livre que j'ai fini par refermer, à jamais dégoûtée de Proust ...

Des phrases de 30 pages pleines de digressions à l'infini à tel point que la phrase terminée, on ne se souvient plus de quoi elle parlait initialement.
Exemple : pour dire qu'il a rendez-vous avec une jeune fille, Proust nous décrit sa toilette, les fleurs qui ornent le corsage de la demoiselle, fleurs qui viennent de ... et qui sont cultivées je ne sais où , ce qui lui rappelle un copain qui était parti à la guerre et dont la famille s'était perdue de vue .... etc ...

Bref "mais où et donc or ni car" . Insupportable et pour moi franchement illisible. Il m'a excédée et il est rarissime que je ne termine pas un livre !

Je n'ajouterai pas de citation hormis celle-ci (incipit du roman) "longtemps je me suis couché de bonne heure" ben pour moi il n'aurait pas du se lever !

Commenter  J’apprécie          349
Dans une première partie, le narrateur revit son enfance : l'heure angoissée du coucher, dans la chambre que lui réservaient ses grands-parents dans leur demeure de Combray ; la découverte des sens (les odeurs, les couleurs...) et des premiers émois des amours d'enfance, au cours de balades autour du village ; la vie bourgeoisie provinciale avide de reconnaissance et intolérante...
La seconde partie, bien plus courte, est centrée sur M. Swann, déjà rencontré dans la première partie, mais présenté ici dans sa vie mondaine parisienne, dans une bourgeoisie bien-pensante mais qui jouit de s'encanailler par procuration...

Au risque de paraître iconoclaste, je confesserai que la lecture de ce premier tome m'a ennuyé. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi, mais je sais que ce n'est pas gagné...
D'abord, l'écriture est datée. Certes, cela complique la lecture, mais n'est normalement pas rédhibitoire. Sauf que comparée aux textes des presque contemporains que sont Hugo, Balzac ou Zola, l'écriture de Proust me paraît aujourd'hui tellement... ringarde ?
Ensuite, on a le droit d'avoir une écriture contemplative, et même auto-contemplative ; mais pour passer quel message ? J'avoue que je cherche encore...
Enfin, sauter des coqs à l'âne d'une première partie (des angoisses du coucher à la santé de la vieille tante, de la servilité des domestiques aux balades campagnardes, des amitiés de façade aux premiers amours d'enfance, etc.), à la vie mondaine de Swann dans une seconde, où est la cohérence ?
Oui, je sais. Ceux qui aiment vont me dire que pour apprécier il faut aller au bout des 7 tomes. Encore faut-il en avoir l'envie... Et, pour moi, ce premier tome ne la donne pas, ou ne la donne plus... Trop daté, trop décalé ? Mais je vais persévérer, au moins jusqu'au tome 2 !
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
Commenter  J’apprécie          3211
Voilà plus de 20 ans que je voulais lire Proust. Mais le moment n'était jamais le bon : d'autres lectures plus urgentes, d'autres soucis plus pressants m'en empêchaient. J'avais bien attaqué "La Recherche" à deux reprises - une première fois pendant mon service militaire, une seconde durant notre séjour au Sénégal - mais avait capitulé après quelques pages, certain d'y être plus réceptif quelques années plus tard
Début 2012, ma résolution était prise : cette année, je lirai La Recherche. Je m'étais même fait offrir une liseuse électronique pour respecter cet engagement, après m'être cassé les dents sur les pattes de mouche de la Pléiade.
Hélas rien n'y a fait. Certes, je suis parvenu au terme du premier volume. Mais j'y ai mis plus de trois mois ! Et, pire que tout, je n'y ai rien compris. Même "Un amour de Swann" qu'on étudie dans les meilleurs lycées m'a semblé bien indigeste (Swann tombe amoureux d'une femme déplaisante dont le seul attrait est d'exciter sa jalousie)
Je ne tire nulle gloire de cette situation. Bien au contraire : je la vis comme un échec personnel. Si Proust est si universellement vénéré, ne pas l'apprécier est le signe de mon manque de goût, voire de ma bêtise ! J'avais connu pareille déconvenue avec l'Ulysse de James Joyce il y a quelques années.
Si l'un d'entre vous à un conseil à me donner pour me faire aimer le volume II que j'entame avec des semelles de plomb, je suis preneur ! Sinon, je me remets à Pif Gadget !
Commenter  J’apprécie          252
Je sais que c'est un grand classique et que c'est un chef-d'oeuvre de la littérature française, mais n'eut été de mes études littéraires, je n'aurais jamais fini ce roman que j'ai trouvé interminable, narcissique et franchement ennuyeux. Cela dit, je reconnais que Proust écrit très bien, mais son oeuvre ne me plaît pas du tout.
Commenter  J’apprécie          133
Honte à moi

je n'aime pas proust et je me pretends lecteur

je vous en supplie ne me virez pas!
Commenter  J’apprécie          133
oui, oui, je l'ai lu… en 1960… j'ai même eu une note très correcte sur la dissertation qui m'était demandée, je m'en souviens très bien.
En fait, je me souviens douloureusement d'une intense déception : cet élégant monologue nombrilocentré qui m'avait été annoncé comme the monument de la littérature se révélait bien fade.
Ainsi vacillaient d'un coup tous les jugements péremptoires classant nos auteurs.
J'étais définitivement arrivé à l'âge d'homme.
Commenter  J’apprécie          81
« L'homme qui fait des vers et qui cause dans un salon n'est pas la même personne » nous dit Proust dans Contre Sainte-Beuve. Et pourtant difficile de ne pas reconnaitre dans l'auteur de la Recherche et les thèmes traités ce dandy mondain, riche et maladif qu'il a été. J'ai lu quelque part que son écriture était en tout point conforme à sa façon de parler. Voilà qui est édifiant sur son appartenance à un monde qui n'est en rien le commun de son époque, ni a fortiori de la nôtre. Sa phrase est d'une complexité qui donne le vertige, et tout défaut de concentration provoque in fine l'envol vers d'autres destinations. Je me suis surpris maintes fois à lire et même tourner les pages tout en ayant l'esprit occupé ailleurs. Bien sûr, il a ce style unique et identifiable entre mille. Bien sûr, certains passages sont d'une beauté intemporelle, mais en retour que de pages soporifiques et trop éloignées de mes centres d'intérêt !
La cohérence de la construction de l'ensemble de l'oeuvre et les intentions de l'auteur apparaissent nous dit-on à la lecture du septième et dernier volume le Temps Retrouvé. Je n'ai pourtant pas eu le courage d'aller au-delà de ce premier volume. A l'instar de Joyce ou Valery, Proust est de ces maitres dont je reconnais bien volontiers l'apport à la littérature, mais dont l'univers particulier reste pour moi impénétrable.
Commenter  J’apprécie          81
Certes, la plume est belle et le thème de l'amour (unilatéral, surtout) bien traité. Mais enfin que de longueurs au sens propre comme au sens figuré. Des phrases de 30 km et des descriptions inutiles et ennuyantes qui requièrent une concentration absolue pour qui veut comprendre les mots qui s'enchaînent et ne finissent jamais. Pour qui écrit donc Proust? Pour lui-même? Qu'espère-t-il? Briller, comme pas mal d'auteurs, par son illisibilité pour faire partie de la "Haute culture"? le second Proust devra attendre quelques mois voire quelques années avant que je n'ose l'aborder.

Commenter  J’apprécie          45
Depuis quelque temps, j'essaie de découvrir plusieurs oeuvres de grands auteurs classiques que je n'avais jamais lu comme par exemple Colette, George Sand, Maupassant, Flaubert et/ou des ou des oeuvres célébres (Manon Lescaut, Paul et Virginie, Carmen, Candide, etc ..).

Comme j'y ai pris un plaisir certain, je me suis dit que je pouvais essayer de me lancer dans la lecture de Proust malgré sa réputation d'auteur "difficile" aux phrases à rallonge, et au manque d'action.

Je me suis donc attaqué à "Du coté de chez Swann" :
- la première partie décrivant sa jeunesse à Combray recèle de belles descriptions, mais c'est déjà un peu longuet, avec des phrases interminables
- j'espérais que "Un amour de Swann" serait un peu plus vivant, avec un minimum d'intrigue
mais nouvelle déception : même si on peut se faire une bonne idée du monde bourgeois décrit (assez désagréable par ailleurs),
le récit est interminable, les phrases d'une longueur impossible, qu'il faut parfois relire à plusieurs fois pour ne pas en perdre le fil.
J'ai fini par craquer et survoler la fin du livre (alors que d'habitude je n'aime pas abandonner un livre avant la fin).

Echaudé par cette expérience, je crois que l'on ne me reprendra plus à lire du Proust !
Tant pis, maintenant je me tourne vers Balzac :-)
Commenter  J’apprécie          21





Lecteurs (20425) Voir plus



Quiz Voir plus

Que savez-vous de Proust ? (niveau assez difficile)

De combien de tomes est composé le roman "A la recherche du temps perdu" ?

5
6
7
8

8 questions
536 lecteurs ont répondu
Thème : Marcel ProustCréer un quiz sur ce livre

{* *}