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3,83

sur 502 notes
Quelle découverte ce livre !!
Tout d'abord, allergiques du fantastique, sciences occultes, magie et imagination débridée,...je pense qu'il vaut mieux passer votre chemin, vous n'allez pas aimer !
L'histoire est rocambolesque au possible, à tel point que j'avais souvent peur que cela ne soit "too much" et bien non !! L'auteur retombe à chaque fois sur ses pattes pour nous offrir une aventure pleine d'action, d'imaginaire et d'humour.
Et une fin comme je les aime :-)
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que peut on dire de ce livre ? on pense avoir une réponse ou deviner la suite des évènements..? et paf ! quelque chose de nouveau arrive. cet écrivain a un don : coller du fantastique sur l'historique. dans tous ses romans ou presque. du fantastique crédible. du fantastique de rêve. avec des personnages de conte de fée pour le présent roman. avec Terry Pratchett et Jack Vance, c'est à mon sens l'un des meilleurs écrivains du genre.
et c'est certainement son meilleur roman.
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Londres, années 1800 ; d'un côté un sorcier égyptien qui veut redonner toute leur place aux dieux du panthéon de l'Égypte antique, de l'autre de riches millionnaires venus de la fin du XXe siècle et qui viennent ici comme en touriste, profitant de la découverte d'un savant à propos de failles temporelles. Mais bien sûr, rien ne se déroulera comme prévu et le voyage de retour, ne sera pas aisé pour tous.
Une aventure ébouriffante qui mélange voyage dans le temps, magie, fantastique, saga. Lu presque d'une traite, sans trop se perdre dans les dédales des changements de personnages (untel devient untel qui devient untel...), même si à la fin, je ne suis pas sûr de ne pas avoir loupé deux ou trois choses.
Un livre hautement recommandable, aux origines du steampunk.
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"Les Voies d'Anubis" arrive à accorder selon une articulation littéraire qui frôle la perfection une variété de thèmes aussi mystérieux que dérangeants, pour certains, autour d'une trame principale particulièrement riche et bien ficelée. L'action, haletante, solide, étourdissante d'originalité, court de tavernes bruyantes en égouts sordides, se noue autour de personnages savants, difformes, héroïques ou rongés par une profonde et sombre folie qui vous fera frissonner en même temps qu'elle absorbera immanquablement votre lecture. Lire ce roman, c'est plonger dans les bas-fonds de Londres dominés par d'intrigantes guildes de mendiants, croiser le regard glaçant d'un clown sur échasses (peut-être le personnage le plus malsain que j'ai eu l'occasion de rencontrer au cours de mes lectures), respirer des relents de vieille magie tout en dégustant un cognac, le papier épais d'un précieux recueil de poésie crissant sous ses doigts. Tout ceci en compagnie de Brendan Doyle, parachuté plus ou moins volontairement plus d'un siècle et demi dans le passé et piégé malgré lui dans une époque dont il sait tout en théorie et bien peu de choses en pratique. Pourchassé sans relâche, il nous mènera à la rencontre de toute une ribambelle de personnages hauts en couleur qui nous ferons prendre conscience que ceux que l'on croise ne sont pas forcément ceux que l'on croit et qu'un nom ou un visage peut en cacher un, voire plusieurs autres… Dès les premières pages, le ton est d'ailleurs donné et nous brûlerons de découvrir qui furent vraiment le mystérieux poète Ashbless, dont le protagoniste peine à écrire la biographie faute d'informations à son sujet, ou le dangereux Joe Face-de-Chien derrières les rumeurs qui le décrivent comme un loup-garou.

L'auteur a choisi de diviser son ouvrage en deux parties (et non deux tomes), le visage sous la fourrure et Les douze heures de la nuit. J'ai personnellement plus apprécié la première, la seconde présentant, à mon humble avis, quelques passages un peu plus décousus (notamment les événements se déroulant en Egypte qui ne m'ont pas parus réellement nécessaires). Voilà sans doute la seule chose que je peux reprocher au livre qui, à force d'idées géniales, présentes jusque dans les tout petits détails, aura vite fait de laisser oublier les éventuels points un peu moins costauds ou intéressants du reste du récit.

Par ailleurs, j'ai réellement apprécié ce Brendan Doyle, personnage plein de ressources, rusé autant qu'il semble désespéré, et qui nous offre quelques dialogues bien mordants ainsi que de savoureuses réflexions. Autour de lui gravitent bien d'autres caractères, intrigants, intelligemment construits, qui tous ont clairement leur place dans le récit.

Est-il réellement nécessaire d'en dire plus ? Je me restreints volontairement sur l'exposé du contenu et de l'histoire, puisque rien ne pourrait égaler le plaisir de la découvrir par soi-même et, très franchement, je détesterais que mes mots en donnent une idée faussée. Je joue donc la prudence en me contentant de coucher ici mon coup de coeur tonitruant pour Les Voies d'Anubis, espérant que, de ceux qui passeront par ici, certains auront assez confiance en mon jugement pour se lancer à leur tour dans la lecture de ce petit chef d'oeuvre qui compte très clairement, à ce jour, au nombre de mes meilleures lectures.
Lien : https://missnovemberzeblog.w..
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En 1983, Tim Powers frappe un grand coup avec Les voies d'Anubis. Un peu trop même, au point d'éclipser le reste de son oeuvre.
Avec K. W. Jeter et James Blaylock, Powers est considéré comme un des pères fondateurs du steampunk. Grosso modo, tu mélanges période victorienne, uchronie et artefacts SF bricolés avec les moyens de l'époque. Dans Les voies d'Anubis, nous sommes en 1810, alors que Victoria n'en est même pas au stade de l'ovule. Brenda Doyle débarque du XXe siècle à bord d'une machine à remonter le temps contemporaine… et atterrit dans une réalité alternative pleine de magie. Dit comme ça, le roman colle à environ 0% de la définition que je viens de donner, mais c'est du steampunk quand même. Comment une oeuvre fondatrice du genre pourrait ne pas en être, je te le demande ?…

A l'image de Rocco Siffredi, ce roman est un fourre-tout. On ne sait par quel bout le prendre (le roman, pas Rocco).
En vrac… On démarre sur un clin d'oeil à Wells via un versant SF à base de voyage dans le temps et de paradoxe temporel. On poursuit en SF avec un XIXe s. alternatif propice à l'uchronie – la situation entre la France napoléonienne et l'Angleterre georgienne n'est pas celle qu'on connaît. Vient se greffer une composante fantasy qui met en scène sorciers, magie et dieux égyptiens. L'ensemble s'assaisonne d'une foultitude de références. La littérature anglaise en premier lieu (Byron, Coleridge, Dickens), domaine de prédilection de Brendan, mais aussi française (Victor Hugo pour la Cour des Miracles, Les Mystères de Paris d'Eugène Sue) et américaine (Edgar Allan Poe), ainsi que les séries B et le cape et épée (péripéties, enlèvements, bastons, cohortes de sbires), les comics (super-vilains avec costume, pouvoirs et gadgets), les pulps (Lovecraft et compagnie pour la magie noire égyptienne et la secte de sombres adorateurs).
Powers, comme son nom l'indique, dispose de super-pouvoirs, à commencer par celui de changer cette improbable hétéroclité en cohérence. Parce que c'est bien beau d'avoir des idées et de se montrer inventif – trente ans plus tard, ce roman l'est toujours –, encore faut-il que le bousin ressemble à autre chose qu'une bouillie glaireuse. A aucun moment tu ne sens l'édifice bancal ou capilotracté, son univers se tient de bout et bout, solide. Il réussit le mélange des genres et des thèmes sans recourir à des artifices foireux (c'est comme ça, c'est magique), sans qu'une incohérence de fond vienne torpiller sa construction. Powers bâtit un monde riche et dense, avec assez de talent pour le rendre clair et accessible : Les voies d'Anubis n'ont rien d'impénétrable.

Powers ne se limite pas au guide touristique juste pour le plaisir d'étaler sa création aux yeux du lecteur. Là où d'autres ne planteraient qu'un décor joli mais inutile, il exploite chaque élément de son big bazar. Et il le fait bien. A mi-chemin entre Diderot pour l'érudition et Stephen King pour le talent de conteur, Powers travaille son matériau et le rend accrocheur tout en esquivant les bavardages pompeux et pompants.
A la manière des feuilletons du XIXe, le récit s'apparente à une fuite en avant ininterrompue, trépidante et rocambolesque, qui t'embarque de rebondissement en péripétie et t'amène à croiser des personnages plus hauts en couleur les uns que les autres. Mais jamais tu ne lèves les yeux comme devant un blockbuster : ici, les scènes s'enchaînent avec logique et cohérence, pas à la va-comme-je-te-pousse juste parce que c'est fun ou dans le scénar.
Le toutim – ou tout Tim – se réapproprie les codes de la littérature du XIXe, depuis les histoires de vengeance d'héritière spoliée camouflée en mendiante, jusqu'à l'exploration des bas-fonds qui formera le terreau du roman social. Powers remet le feuilleton au goût du jour, en version modernisée : un vrai roman d'aventure avec de l'imagination dedans, l'humour en prime.
Lien : https://unkapart.fr/les-voie..
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Annoncé comme une lecture commune avec Siabelle, au final elle s'est avéré être solitaire. Ce roman mélangeant steampunk et voyage dans le temps a recueilli quatre distinctions (Prix Mémorial Philip K. Dick, Prix SF Chronicle, seconde place Prix Locus catégorie roman fantasy, Prix Apollo).
La couverture est signée Philip Caza, un fidèle des Éditions J'ai lu.

Durant les deux cents premières pages, j'ai ressenti comme un frisson. Un homme qui se retrouve au XIXème siècle, obligé de survivre à faire des boulots sordides tout en étant traqué, voilà ce qu'il m'a plu. J'ai cru un moment avoir un coup de coeur pour ce livre. Puis les choses se sont gâtés. Non pas qu'il soit devenu d'un seul coup mauvais, mais davantage parce que certains éléments ont disparu pour laisser place à une nouvelle trame. L'histoire est pour le coup moins plaisante et on se demande où l'auteur veut en venir. On tourne en rond.

Toutefois, dans ce roman on trouve de bons ingrédients à ceux que j'ai nommés. Ainsi il y a une part de magie – au vrai sens du terme –, mais également une histoire de lycanthropie, même si cette dernière est à mon sens bien mal exploité.

Les premières pages m'ont un peu rappelé « Connie Willis » par certains points. Pourtant les deux styles sont bien différents. D'ailleurs en parlant de style, celui de Tim Powers est impressionnant. Il arrive facilement à immerger le lecteur grâce à l'incorporation de détails familiers dans ses phrases. de plus le texte se lit sans heurts. Tim Powers rajoute par-ci, par-là quelques touches d'humour qui sont les bienvenues.

Toutefois malgré un début prometteur et une plume agréable, l'ensemble tourne en rond. Malgré les voyages dans le passé, l'immersion n'est pas totale. L'auteur ayant fait l'impasse sur les impressions et les détails de l'histoire bien que le personnage principal parle d'événements passés. Notons également la présence de William Ashbless, un personnage inventé et récurrent entre Tim Powers et Kevin Wayne Jeter – dont j'ai lu un livre, mais qui ne m'a pas laissé un grand souvenir. Les deux cents dernières pages m'ont lassé. Bref, ni mauvais, ni bon à mon sens, mais un bon divertissement bien qu'un peu long.
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Comme Blaylock c'est un steampunk très compliqué, très tordu, extraordinaire. Des serviteurs d'une puissance égyptienne sont à Londres et prévoientt quelque chose d'énorme pour empêcher les Anglais de nuire à la puissance Egyptienne. Malheureusement un groupe de scientifiques accompagnés d'un spécialiste de la poésie de Byron réussissent à voyager dans le temps et interférent sans le vouloir avec les plans des mages égyptiens. Ajoutons à cela quelques esprits du feu susceptibles et qui aiment les jouets, des kas (clones de personnes célèbres ou non), un loup-garou changeur de corps et qui laisse des âmes dans d'autres corps, une secte anti mages noirs... C'est compliqué, étrange, merveilleux!!
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Sans le trouver mauvais, je n'ai pas adhéré du tout à ce roman.

L'intrigue est originale et extrêmement dense, mais elle a tendance à partir un peu dans tous les sens. Il faut parfois s'accrocher pour ne pas décrocher, au risque de ne pas tout à fait comprendre qui est tel personnage ou quelle est l'action qui vient de se dérouler, d'autant plus que l'écriture est elle-même assez lourde et qu'il manque parfois des sauts à la ligne entre deux actions assez différentes. On s'y perd vite.

Je ne me suis pas du tout attachée au personnage de Doyle, ce qui a encore accentué mon désintérêt pour l'histoire. Jacky est un peu plus sympathique mais on suit bien moins souvent ses pas.
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1983.Le professeur Brendan Doyle se voit proposer une étrange mission : assister à une conférence du poète Coleridge en 1810 ! Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu et il se retrouve bientôt coincé dans le Londres de début du XIXe siècle…
Comment résumer un tel livre ? Si vous voulez de l'aventure, il y en a. Des voyages dans le temps, des loup-garous, de la magie ? Il y en a aussi. le manque de temps a fait que je l'ai lu en pointillés mais j'ai beaucoup aimé les mésaventures de Doyle même si je me lamentais en même temps sur son sort parce qu'il lui arrive pas mal de bricoles. La recherche de Joe Face de Chien est intéressante à suivre, un minimum de concentration est demandé pour savoir qui est était. Doyle aussi change souvent d'identité… Intrigues mêlées, son lot de personnages aux identités multiples ainsi qu'un bon humour. Ça donne un bon livre de science-fiction qui permet de voyager dans le passé mais aussi en Egypte !
Belle imagination ! Il ne me reste plus qu'à trouver le prochain Powers à lire, j'ai quelques uns de ses livres sur mes étagères…
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L'ennui me paraît impossible en lisant ce livre, Doyle le héros va de découverte en découverte, de surprise en surprise et le lecteur également ! Les événements s'enchaînent, on plaint notre héros qui n'a pas souvent l'occasion de se reposer face à des adversaires affreusement méchants ! J'ai particulièrement apprécié la bande de mendiants, avec ses monstres et son chef clown, né des cauchemars de notre enfance. le mythe du loup-garou y est aussi revisité de façon étonnante.
Je suis toujours méfiante quand il s'agit de voyage dans le temps, souvent je me perds dans l'histoire, les incohérences font que je n'y crois plus. Ici, l'histoire est très bien menée et j'ai appréciée la construction très bien pensée. Une belle aventure !
Lien : https://larbreauxlivres.com/..
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