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Critique de Cielvariable
J'ai beaucoup aimé la série "Les héros ça s'trompe jamais" de Marie Potvin, alors je m'attendais un peu à une ambiance similaire, à des personnages très attachants, à des situations à la fois réalistes et dramatiques prenantes. J'ai été un peu déçue. L'histoire d'amour entre les deux protagonistes principaux est un peu mince. Si j'ai aimé le problème de Roberta (cleptomanie) parce que c'est un sujet rarement abordé, j'en ai trouvé la justification un peu extrême. Comme s'il n'était possible d'accepter cela d'un personnage que si la raison du comportement était tragique. J'ai trouvé cela moins réaliste. Aussi, l'évolution du personnage est peu justifiée par le contexte (aucune aide extérieure: tout le monde est contre elle, tout la pousse à abandonner, mais elle trouve soudainement la force de se battre envers et contre tous alors qu'avant elle en était incapable... rien ne justifie ce revirement à 180 degrés). L'écriture était également différente des autres romans de l'autrice. le style qu'elle a voulu donner en faisant des ellipses très maladroites lors des dialogues casse le rythme du récit, mais en plus donne une impression d'erreur dans l'édition. Je ne sais pas quel était l'objectif, mais ça donne seulement une impression de brouillon inachevé. Les lieux, les idées de départ et certains personnages m'ont plu, mais je reste avec une impression de roman inachevé, avec en prime une fin un peu bâclée.
Aussi, on a compris que Madame Roberta a un condo à Outremont (quartier riche à Montréal avec les maisons victoriennes). Pas la peine de le chanter à chaque chapitre quand même. le nombre de fois que j'ai lu «Mon appartement à Outremont» doit être censuré. Personne (ou très peu de gens) à Montréal parle de son appartement en référant à son quartier. Ça fait très prétentieux.
La fin a été survolée à l'arrache. Surtout pour une des rares romances dépassant le cap des 440 pages… J'ai eu d'autres soucis également malgré que le style d'écriture reste addictif et facile à lire. Je sais que c'est supposé être un roman avec des émotions très douloureuses suite au passé destructeur des deux personnages, mais j'ai l'impression que les deux personnages principaux ne se sont pas attachés l'un de l'autre à l'extérieur des évènements tragiques.
En gros, il n'ont pas eu des moments joyeux ensembles malgré tout le mal qui ont traversé individuellement et/ou ensemble. C'est dommage que le développement de ce couple n'est que basé que sur des émotions et vécus négatifs. Une balance entre les moments joyeux et malheureux serait nettement plus favorable pour me donner envie que les personnages se mettent ensemble. (less)
Aussi, on a compris que Madame Roberta a un condo à Outremont (quartier riche à Montréal avec les maisons victoriennes). Pas la peine de le chanter à chaque chapitre quand même. le nombre de fois que j'ai lu «Mon appartement à Outremont» doit être censuré. Personne (ou très peu de gens) à Montréal parle de son appartement en référant à son quartier. Ça fait très prétentieux.
La fin a été survolée à l'arrache. Surtout pour une des rares romances dépassant le cap des 440 pages… J'ai eu d'autres soucis également malgré que le style d'écriture reste addictif et facile à lire. Je sais que c'est supposé être un roman avec des émotions très douloureuses suite au passé destructeur des deux personnages, mais j'ai l'impression que les deux personnages principaux ne se sont pas attachés l'un de l'autre à l'extérieur des évènements tragiques.
En gros, il n'ont pas eu des moments joyeux ensembles malgré tout le mal qui ont traversé individuellement et/ou ensemble. C'est dommage que le développement de ce couple n'est que basé que sur des émotions et vécus négatifs. Une balance entre les moments joyeux et malheureux serait nettement plus favorable pour me donner envie que les personnages se mettent ensemble. (less)
