Supposons que, dans une nuit, toutes les dimensions de l'univers devenaient mille fois plus grandes [...] Quand je me réveillerai, le lendemain matin, quel sentiment éporouverai-je en présence d'une si étonnante transformation ? Eh bien, je ne m'apercevrai de rien du tout. [...] En réalité, il vaudrait mieux dire que l'espace étant relatf, il ne s'est rien passé du tout et que c'est pour ça que nous ne nous sommes aperçus de rien.
L'ancienne Logistique est morte, si bien que la zigzag theory et la no classe theory se disputent déjà sa succession. Pour juger la nouvelle, nous attendrons qu'elle existe.
Le savant n'étudie pas la nature parce qu'elle est utile ; il l'étudie parce qu'il y prend plaisir et il y prend plaisir parce qu'elle est belle. Si la nature n'était pas belle, elle ne vaudrait pas la peine d'être connue, la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue. Je ne parle pas ici, bien entendu, de cette beauté qui frappe les sens, de la beauté des qualités et des apparences ; non que j'en fasse fi, loin de là, mais elle n'a rien à faire avec la science ; je veux parler de cette beauté plus intime qui vient de l'ordre harmonieux des parties, et qu'une intelligence pure peut saisir.