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EAN : 9782905045157
125 pages
Carte blanche (30/11/-1)
3.5/5   3 notes
Résumé :
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Musique


Plusieurs
c’est encore toi
ta voix et le multiple nombre
Plus tard comme un cor

comme un clavier
je t’écoute
je te touche
j’attends
parole
dans ton ombre je viens
j’entends
je te tiens
tu me caresses et tu m’éveilles
je te tiens
et tu jouis dans ma bouche
Je ris
je veille
je dors
multiple
je t’écoute
j’attends encore
tu me berces
tu ris musique
tu jouis dans mon oreille.

                              Toi

Toi
je te vois
tu manques à ma voix
vois le manque
le clavecin
la musique
le clavier
l’amour avec les doigts

Encore toi qui manque
en corps la musique

toi le clavier plus vite
le bonheur
        le rire
            le parfum
la voix qui manque
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L'arbre défait ses plis

et le noir de la nuit mange

les yeux d'une lune d'argile



Si la mort pénètre ici dans le cours des eaux la rivière est sans mémoire vers l'éclat gelé de la nuit

image du livre sans feuille où les terres s'assèchent

Là-bas où s'étonne encore l'herbe frileuse







Le feu que je nomme bleuit comme les bois déjà couverts d'encre

Une campagne sans souffle derrière l'aboi des sapins

accueille les dormeurs perdus dans un songe de sang

Plus loin

comme une fumée

l'eau rêve sur la terre défaite
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Je suis claire dit-elle.
Je suis claire comme les rumeurs de l'aube.
Je suis le miroir, je m'efface

— et dans la vallée un matin laiteux pousse des berges de la rivière jusqu'au seuil, jusqu'aux toits des maisons molles de sommeil

— à sa naissance le jour est partagé entre le bonheur de la prairie et la lumière tardive de l'étang

Je suis dit-elle, je suis dans la lumière du jour
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Je te parle

je te parle

je te parle



ô silencieuse

flèche lumineuse parole



déchiré dans ta chevelure

je voudrais te dire je

voudrais le parler

une fois une seule



Je reviendrais

briser là l'arc inutile
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Vidéo de Marcelin Pleynet
Édouard Manet (1832-1883) : Nuits magnétiques par Jean Daive (1983 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 8 juin 1983. Peinture : Édouard Manet, "Autoportrait à la palette", 1879. Par Jean Daive. Réalisation Pamela Doussaud. Avec Philippe Lacoue-Labarthe (critique, philosophe, écrivain), Dominique Fourcade (écrivain), Marcelin Pleynet (écrivain, critique d'art), Jean-Pierre Bertrand (artiste peintre), Joerg Ortner (graveur, peintre), Jean-Michel Alberola (artiste), Constantin Byzantios (peintre), Isabelle Monod-Fontaine (conservatrice au musée Georges Pompidou) et Françoise Cachin (conservatrice au musée d'Orsay). Lectures de Jean Daive. Édouard Manet, né le 23 janvier 1832 à Paris et mort le 30 avril 1883 dans la même ville, est un peintre et graveur français majeur de la fin du XIXe siècle. Précurseur de la peinture moderne qu'il affranchit de l'académisme, Édouard Manet est à tort considéré comme l'un des pères de l'impressionnisme : il s'en distingue en effet par une facture soucieuse du réel qui n'utilise pas (ou peu) les nouvelles techniques de la couleur et le traitement particulier de la lumière. Il s'en rapproche cependant par certains thèmes récurrents comme les portraits, les paysages marins, la vie parisienne ou encore les natures mortes, tout en peignant de façon personnelle, dans une première période, des scènes de genre : sujets espagnols notamment d'après Vélasquez et odalisques d'après Le Titien. Il refuse de suivre des études de droit et il échoue à la carrière d'officier de marine militaire. Le jeune Manet entre en 1850 à l'atelier du peintre Thomas Couture où il effectue sa formation de peintre, le quittant en 1856. En 1860, il présente ses premières toiles, parmi lesquelles le "Portrait de M. et Mme Auguste Manet". Ses tableaux suivants, "Lola de Valence", "La Femme veuve", "Combat de taureau", "Le Déjeuner sur l'herbe" ou "Olympia", font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles, et joue un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Henri Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Charles Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait : "Portrait d'Émile Zola". Zola a pris activement la défense du peintre au moment où la presse et les critiques s'acharnaient sur "Olympia". À cette époque, il peint "Le Joueur de fifre" (1866), le sujet historique de "L'Exécution de Maximilien" (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya. Son œuvre comprend des marines comme "Clair de lune sur le port de Boulogne" (1869) ou des courses : "Les Courses à Longchamp" en 1864 qui valent au peintre un début de reconnaissance. Après la guerre franco-allemande de 1870 à laquelle il participe, Manet soutient les impressionnistes parmi lesquels il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-sœur et dont sera remarqué le célèbre portrait, parmi ceux qu'il fera d'elle, "Berthe Morisot au bouquet de violettes" (1872). À leur contact, il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison. Sa palette s'éclaircit comme en témoigne "Argenteuil" de 1874. Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et soucieuse du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisirs comme "Au Café" (1878), "La Serveuse de Bocks" (1879) et sa dernière grande toile, "Un bar aux Folies Bergère" (1881-1882), mais aussi le monde des humbles avec "Paveurs de la Rue Mosnier" ou des autoportraits ("Autoportrait à la palette", 1879). Manet parvient à donner des lettres de noblesse aux natures mortes, genre qui occupait jusque-là dans la peinture une place décorative, secondaire. Vers la fin de sa vie (1880-1883) il s'attache à représenter fleurs, fruits et légumes en leur appliquant des accords de couleur dissonants, à l'époque où la couleur pure mourait, ce qu'André Malraux est un des premiers à souligner dans "Les Voix du silence". Le plus représentatif de cette évolution est "L'Asperge" qui témoigne de sa faculté à dépasser toutes les conventions. Manet multiplie aussi les portraits de femmes ("Nana", "La Blonde aux seins nus", "Berthe Morisot") ou d'hommes qui font partie de son entourage (Stéphane Mallarmé, Théodore Duret, Georges Clemenceau, Marcellin Desboutin, Émile Zola, Henri Rochefort).
Sources : France Culture et Wikipédia
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