Elfrida, encore un personnage que Rosamund a crée et que j'aurai tellement envie de connaître.
Il n'y a que dans ses livres que j'ai eu cette impression. Une impression de perte quand je tourne la dernière page, de manque. Que dire du livre suivant qui est en général un échec !
Peut être certaines d'entre vous me comprennent( je crains que ce ne soit que féminin...).
Dans celui-ci, la cottage d'Elfrida, la vie en Ecosse, le décor est si magnifiquement dépeint que l'on y est.
On est la petite souris qui assiste à toutes les scènes, l'invitée mystère et qui jubile d'être parmi eux.
A lire absolument pour tous les passionnés de UK et d'histoires familiales saines.
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Elfrida Phipps (ancienne actrice à la retraite) quitte Londres pour s'installer à la campagne. Elle se lie d'amitié avec ses nouveaux voisins et reprends une vie sociale agréable. Suite à une tragédie, elle accompagne son ami Oscar Blundell à Creagan dans le Nord de l'Ecosse où ils prennent possession d'une jolie maison pour y passer les fêtes de fin d'année. Mais il ne resteront pas seuls très longtemps. Carrie, la nièce d'Elfrida, qui après une rupture amoureuse revient d'Autriche où elle a vécu quelques années, n'a plus de domicile en attendant que ses sous-locataires quitte sa maison. Elle retrouve à Londres sa propre nièce délaissée par sa mère et sa grand-mère toutes deux bien trop occupées à mener leur petite vie sans se préoccuper de la jeune fille de 14 ans. Carrie décide donc d'emmener sa nièce Lucy et de rejoindre sa tante Elfrida pour passer les fêtes de fin d'années avec elle et Oscar. le charmant Sam Howard les rejoindra par le plus grand des hasard. Et tout ce petit monde va passer des jours heureux !
Et vous aussi si vous lisez ce roman qui agit comme un plaid bien chaud devant un feu de cheminée, sans oublier la tasse de thé. Des personnages attachants et bienveillants et des décors si bien décrits qu'on s'y croirait.
Pour être complètement dans l'ambiance, je conseille de lire ce roman en décembre ou janvier.
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Dans cette période plus que maussade, tant de fraicheur de la part d'une vielle dame typiquement britannique est un bonheur inespéré.
J'ai lu quelque part qu'elle a un style " facile". je ne sais pas quoi en penser.
Je précise que je lis les livres de "la vielle dame" en V.O. et que l'apparente facilité vient peut être de quelques problèmes de traduction. L'écriture de Rosamunde est légère aérée, voir aérienne, et musicale, ce qui est de plus en plus rare.
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Derrière l'entrelacs de branches noires des arbres dénudés, le soleil donnait à l'église un éclat doré. Les goélands tournaient au-dessus de la flèche du clocher, tandis que les choucas se reposaient sur sa girouette. Dans le vieux cimetière, le gel avait verdi l'herbe et les voitures descendues des collines portaient de lourds manteaux de neige. Un arbre de Noël dépassait du coffre de l'une d'elle.
Tenir un journal valait mieux que de ne pas pouvoir se confier du tout mais cela ne remplaçait pas une vraie personne.