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Citations sur Six études de psychologie (13)

La période qui s'étend entre la naissance et l'acquisition du langage est marquée par un développement mental extraordinaire.
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Qu’est-ce qu’une quantité de matière dont le poids varie et dont le volume varie ? Ce n’est rien d’accessible aux sens : c’est la substance. Il est très intéressant de voir que l’enfant commence par la substance, comme les Présocratiques, avant d’en venir à des conservations vérifiables par des mesures.
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Mais si l’action intervient ainsi dans la structuration des opérations logiques, il est clair qu’il faut réserver une part au facteur social dans la constitution de ces structures, car l’individu n’agit jamais seul mais est socialisé à des degrés divers. Il est clair, par exemple, que la nécessité inhérente au principe de contradiction présente tous les caractères, en plus de ceux de la coordination des actions, d’une véritable obligation collective, car c’est surtout vis-à-vis des autres que nous sommes obligés de ne pas nous contredire : lorsque nous disons un jour le contraire de ce que nous avons dit la veille, il nous serait facile d’oublier cette contradiction si nos partenaires sociaux ne nous obligeaient pas à choisir et à rester fidèle aux affirmations choisies !
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la tendance la plus profonde de toute activité humaine est la marche vers l’équilibre
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Pour définir l’équilibre, je retiendrai trois caractères.
Premièrement, l’équilibre se caractérise par sa stabilité. Mais notons tout de suite que stabilité ne signifie pas immobilité. […]
Deuxième caractère : tout système peut subir des perturbations extérieures qui tendent à le modifier. Nous dirons qu’il y a équilibre quand ces perturbations extérieures sont compensées par des actions du sujet, orientées dans le sens de la compensation. […]
Enfin, troisième point sur lequel je voudrais insister : l’équilibre ainsi défini n’est pas quelque chose de passif, mais au contraire quelque chose d’essentielle ment actif. Il faut une activité d’autant plus grande que l’équilibre est plus grand. […]
Ainsi définie, la notion d’équilibre paraît avoir une valeur particulière pour permettre la synthèse entre genèse et structure, en cela précisément en tant que la notion d’équilibre englobe celles de compensation et d’activité.
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Lorsque nous avons affaire à une analyse psychologique, il s’agit toujours pour nous de concilier deux systèmes : celui de la conscience et celui du comportement ou de la psycho-physiologie. Sur le plan de la conscience, nous avons affaire à des implications, sur le plan du comportement ou psycho-physiologique nous avons affaire à des séries causales. Je dirai que la réversibilité des opérations, des structures logico-mathématiques, constitue le propre des structures sur le plan de l’implication, mais que, pour comprendre comment la genèse aboutit à ces structures, il nous faut recourir au langage causal. C’est alors qu’apparaît la notion d’équilibre au sens où je l’ai définie, comme un système de compensations progressives ; lorsque ces compensations sont atteintes, c’est-à-dire lorsque l’équilibre est obtenu, la structure est constituée en sa réversibilité même.
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Toute genèse part d’une structure et aboutit à une structure.

Toute structure a une genèse.
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[…] L’action modifie sans cesse les objets et ces transformations sont également objet de connaissance. L’une des propositions essentielles de K. Marx en sociologie est que l’homme agit sur la nature dans le but de produire, tout en étant conditionné par les lois de la nature. Cette interaction entre les propriétés de l’objet et celles de la production humaine se retrouve en psychologie de la connaissance : on ne connaît les objets qu’en agissant sur eux et en produisant en eux quelque transformation.
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[…] Si les coordinations nerveuses déterminent le cadre des possibilités et impossibilités à l’intérieur duquel se construiront les structures logiques, ces coordinations ne contiennent pas d’avance, à l’état préformé, ces structures en tant que logiques, c’est-à-dire en tant qu’instruments de pensée. Toute une construction est donc nécessaire pour conduire du système nerveux à la logique et celle-ci ne peut par conséquent être considérée comme innée.
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Bien entendu, c'est toujours l'affectivité qui constitue le ressort des actions dont résulte, à chaque nouveau palier, cette ascension progressive, puisque c'est l'affectivité qui assigne une valeur aux activités et en règle l'énergie. Mais l'affectivité n'est rien sans l'intelligence, qui lui fournit ses moyens et éclaire ses buts. C'est une pensée un peu sommaire et mythologique que d'attribuer les causes du développement à de grandes tendances ancestrales, comme si les activités et la croissance biologique étaient par nature étrangères à la raison. En réalité, la tendance la plus profonde de toute activité humaine est la marche vers l'équilibre, et la raison, qui exprime les formes supérieures de cet équilibre, réunit en elle l'intelligence et l'affectivité.
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