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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quatre étoiles pour cette grande aventure sauvage vécue par Volodia Petropavlovsky qui relate un exploit qu'il a réalisé à l'âge de 21 ans en traversant l'Alaska d'est en ouest à bord d'un canoë, en chevauchant les flots de la Tanana d'abord et du Yukon pour atteindre la mer de Béring.

Sa narration est directe et simple, elle reflète son vécu sans fioritures. C'est une lecture agréable dans la mesure où il alterne le récit de ses différentes péripéties sur la Tanana et le Yukon avec les rencontres qu'il réalise, lesquelles lui apporte davantage que l'assistance dont il peut avoir besoin, la chaleur humaine qui rompt sa solitude.

Le fantasme et la peur de l'ours sont omniprésents dans son récit, davantage que le célèbre plantigrade qui ne fait que deux ou trois très brèves apparitions, préservant ainsi l'intégrité physique de l'auteur.

A mon avis, son témoignage ne peut obtenir une cinquième étoile car il lui manque la patte d'un écrivain accompli, celle d'un Tesson ou d'un Doug Peacock pour le "wild west". L'auteur tient un carnet de voyage, ne se rendant peut-être pas compte des répétitions qui saturent quelque peu un texte pourtant assez court. Quelques descriptions de la nature, de la rivière, des grands ciels de l'Alaska agrémentent le récit, mais il leur manque le lyrisme qu'une telle nature suggère inévitablement, celui exprimé par Jack London par exemple qui savait l'insérer dans une oeuvre romanesque.

Cette dernière frontière reste néanmoins un document nature et aventure très intéressant dont ne sauraient s'écarter les amateurs du genre et qui procurera un plaisir sans réserve aux moins exigeants.
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Suivant le cours de la rivière Tanana puis du Yukon qui va le mener à la mer de Béring, Volodia Petropavlovsky pagaie sur 2000 km. Dans son frêle esquif, il est à la merci des intempéries et des mauvaises rencontres comme avec le grizzly, cet ours immense et féroce de l'Alaska.
Des rencontres, il va en faire, notre jeune aventurier, et pas des moindres. Il y aura les natifs, parfois hospitaliers et d'autres pleins d'animosité, surtout lorsqu'ils ont bu. Et puis, il faut composer avec le froid qui arrive, l'hiver n'est pas loin, les animaux sauvages, les moustiques et la pluie. Il y a les dangers de la navigation sur ces cours d'eau au caractère soupe au lait avec leurs courants et les rapides qui peuvent se montrer dangereux. Sans parler de la barge qui dessert les villages disséminés le long du cours d'eau et qui manoeuvre sans se préoccuper du petit canoë.
A fréquenter les natifs, le jeune aventurier se frotte à leur culture, découvre leurs coutumes et croyances, apprend quelques rudiments de leur langue, le yupik, et partage même leurs beuveries.

« Un élan traverse le marais avec tapage. Chris le met en joue avec sa carabine mais ne presse pas la détente
- Un bon indien ne chasse que lorsqu'il doit manger, souffle-t-il en expirant une bouffée de cigarette. »

Trouver un bon endroit pour son bivouac, économiser les provisions, éviter les dangers et garder le bon cap sans GPS ni carte détaillée, ce qui n'est pas toujours évident.
Une belle aventure racontée avec simplicité et humour et qui nous apprend, en passant, l'histoire d'un peuple.
L'auteur ne manque pas de courage pour arpenter le monde et aller à la rencontre des populations autochtones.
Une belle expérience qu'il nous fait partager.

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Une aventure solitaire en canoë, à travers l'Alaska. Mais pas si solitaire que cela, puisque ce récit est émaillé de rencontres, soit avec des natifs, soit avec des "blancs". L'occasion de souligner leur difficile cohabitation, l'omniprésence de l'alcool, fléau touchant les populations indigènes, mais aussi leur hospitalité, et la beauté de la nature sauvage. J'ai aussi apprécié les descriptions techniques, les allusions au matériel, à la difficulté technique parfois, etc...
Beau moment sur l'eau §
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L'auteur est parti à l'âge de 21 ans en Alsaka, seul, pour parcourir 2000km en canoë. Il a beau avoir anticiper beaucoup de choses, la nature lui réserve bien des surprises. Entre la météo capricieuse et la peur de rencontrer un ours, les humains vont se révéler tout aussi surprenants !
Dans son carnet de bord, il raconte avec humour ses préparatifs et son voyage. L'achat d'une arme à feu pour se protéger des ours est une sacrée anecdote. La plupart des gens qu'il rencontre l'aident et l'invitent chez eux, le transportent vers un magasin ou un point d'eau pour se ravitailler. Les soirées finissent souvent très arrosées.
Le danger est omniprésent. On pense à « Into the wild », également cité par l'auteur. La survie peut se jouer à peu de choses. Un bel exploit en tout cas dont je serai incapable.
Au-delà des paysages à couper le souffle, ce sont surtout les rencontres humaines qui marquent dans cette aventure. J'ai apprécié la lecture de ce récit très humain et je me dis qu'une rencontre avec Volodia Petropavlovsky autour de ce livre serait passionnante !
Lien : https://joellebooks.fr/2023/..
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Volodia a vingt-et-un ans quand il décide de traverser l'Alaska en canoë.
Pas de téléphone, pas de GPS, pas de balise de détresse, il part pour trois mois d'aventure sur la rivière Tanana et le fleuve Yukon.
Trois mois durant lesquels il va accomplir ce périple de 2.000 km, s'arrêtant parfois au gré des caprices climatiques ou des rencontres avec les autochtones.
Il en ira des rencontres comme des cours d'eau, elles seront différentes les unes des autres, surprenantes, parfois pour le meilleur, d'autres (rares) fois un peu moins.
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
On peut bien sûr penser à Into the Wild en lisant cette entrée en matière mais ce serait une analogie trop rapide. D'une part, parce que Volodia ne voit pas une fuite dans sa traversée, à l'inverse de Chris McCandless, et d'autre part, point de vue très personnel, parce que quand j'ai lu Into the wild, je n'ai pas du tout aimé le style de Jon Krakauer, que j'ai trouvé trop ampoulé.
Ici, l'écriture est agréable sans être recherchée, le ton est léger, parfois drôle ou complice. On se sent rapidement compagnon de voyage ; et dans mon cas, il faut reconnaitre qu'une bonne dose d'instinct maternel de protection s'ajoutait à l'affaire.
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
A l'instar du jeune aventurier, ce récit/carnet de route m'a fait voyager, mais m'a aussi fait réfléchir et, plus important, a réactivé mon envie de découvrir l'Alaska (mais peut-être pas en canoë).
Merci Volodia d'avoir partagé cette aventure, ce fut un plaisir de la lire ! 😊
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J'ai aimé cette douce épopée, et malgré quelques frayeurs et rencontres chahuteuses, l'auteur et narrateur retient de son expérience la richesse des rencontres et la solitude dont on est parfois privé dans les grandes villes. Une vie à cent à l'heure qui laisse parfois peu de place à l'introspection.

Cette traversée en solitaire lui permet, mais à nous aussi, de nous (re)centrer, de faire le vide et d'apprécier les choses simples.
Lien : https://loeildem.wordpress.c..
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Volodia PETROPAVLOVSKY (écrivain français) nous emmène sur le fleuve Yukon, en Alaska, en pleine nature constamment hostile.
Un périple audacieux dont on peut suivre le parcours quotidien en scrutant les photos satellites de google earth.
Passionnant !
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