Bernard petit signe avec « les nerfs de la guerre » son troisième ouvrage, un roman policier contemporain édité chez fleuve noir, maison d'édition de référence dans les polars et thriller pour avoir à son panels d'auteurs, plusieurs pointures tel que Franck thilliez, harlan Coben,
Cécile Cabanac ou
Jacques Saussey pour ne citer qu'eux.
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Le Nerf de la Guerre" est une fiction basée sur les expériences réelles de l'auteur en tant que directeur du 36.
Cette perspective d'authenticité nous offre un aperçu unique et crédible du monde du crime organisé et des luttes internes auquel les forces de l'ordre sont confrontés pour le démanteler.
En utilisant cette approche, l'auteur parvient à créer une atmosphère réaliste et immersive, tout en explorant les thèmes les plus larges du pouvoir, de l'argent et de la violence ce qui ajoute une profondeur supplémentaire à l'histoire et renforce l'impact de la lecture.
L'Entrée en matière est plaisante, l'ouvrage est relativement concis et se base depuis différents points de vue donnant ainsi une vision générale de l'histoire. On notera tous de même quelques passages difficiles à la compréhension pour les néophytes mais l'ensemble reste fluide et addictif.
Le points fort du roman est qu'au travers des différents acteurs que
Bernard Petit mets en scène, le personnage principal qui en ressort est le trafic en lui même et sa relation à l'argent,
le nerf de la guerre tout simplement
La morale de cette histoire pourrait être que le pouvoir de l'argent n'a pas de limite car tout à un prix dans la société d'aujourd'hui mais qu'on finit toujours par payer son dû car bien mal acquis ne profite jamais