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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Retour pour la troisième fois dans ce Londres victorien qui titille tant la curiosité de Gaëlle Perrin-Guillet. Et qui nous permet de nous plonger dans une nouvelle enquête de ce duo atypique constitué de Henri Wilkes, ancien inspecteur de police et Billy Bennett, ex-gamin des rues devenu policier lui-même.

Je ne peux que vous conseiller de vous pencher sur les deux précédents romans, Soul of London et Les fantômes du passé, même si ce nouvel opus peut se suffire à lui-même et a de quoi séduire les nouveaux lecteurs sans les frustrer.

L'autrice se sent comme un poisson dans la Tamise au coeur de cette ville des extrêmes, à cette époque. Une période à cheval (et en calèche) entre un 19ème siècle et l'arrivée du 20ème et de sa révolution industrielle.

La mutation est en marche, et elle l'est aussi en ce qui concerne les techniques d'investigation. C'est l'occasion ici de mettre en avant un savoir-faire tout neuf, qui va permettre de bouleverser la manière dont va se dérouler cette enquête sur des meurtres bien mystérieux. C'est sans aucun doute l'un des attraits principaux de cette histoire.

L'autre étant à nouveau cette chouette galerie de personnages. Les deux enquêteurs, mais pas seulement. Les protagonistes secondaires sont primordiaux dans cette affaire, et tout aussi attachants.

Ce qui frappe, c'est combien cette intrigue dévie des modes actuelles trop vers la surenchère. Pas De violence inutile ici, de descriptions sanglantes. L'idée est vraiment de proposer un divertissement sans autre prétention et détaché de notre réel.

C'est bien l'intérêt aussi de ce récit que de déconnecter les lecteurs de leur quotidien, surtout en cette période tendue.

On sent l'écrivaine totalement à sa place dans cet univers, et dans son rôle de conteuse d'histoire. Avec une intrigue assez classique mais qui fonctionne. Et ce charme désuet qui rend les personnages et l'ambiance aussi séduisants que sombres. Et la volonté d'insuffler une forte dose d'humanité.

L'autrice a su extraire l'essence de cette époque, sans pour autant s'y appesantir, sans longueur. Même si j'aurais aimé un peu plus d'approfondissement parfois, mais c'est presque de l'ordre du détail.

C'est un plaisir vrai et simple de suivre les personnages de cette intrigue, Dans leur ombre, à leurs côtés.

Avec une Gaëlle Perrin-Guillet en conteuse d'une époque aussi sale que romantique. Et au sein d'une histoire prenante, qui fait bien ce pour quoi elle est écrite : divertir.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
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Un polar distrayant pour clore la trilogie de Gaëlle Perrin-Guillet. Londres à la fin du XIXe siècle, des personnages attachants, des rebondissements, de l'humour… Voilà de quoi, après les deux premiers de la série, agrémenter des vacances bien méritées.
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Imaginez un mariage dans un parc londonien, sous un soleil pâle certes, mais avec des températures douces, les demoiselles en robes blanches, les messieurs élégants, les libations qui vont bon train, le bonheur a porté de main en somme. Mais d'un coup, un cri déchire cette béatitude bucolique, un cadavre est retrouvé dans les fourrés. Découverte d'un crime banal me direz-vous, que nenni puisque le marié n'est autre que Bennett qui, avec son compère Wilkes, forment un duo d'enquêteurs émérites. L'affaire ne leur est malheureusement pas confiée mais incombe à la division S et son rigide commissaire Burnett aux méthodes expéditives. Insatisfait de la tournure des événements, nos deux amis vont tenter de tirer au clair toutes les ficelles de cette entreprise bien plus compliquée qu'elle n'en a l'air. En effet, l'ombre des lampadaires victoriens recèle bien des mystères.


Troisième et dernier volet des aventures de nos acolytes britanniques, ce fut pour moi une découverte. Oui ok, le vilain, ce n'est pas bien de commencer par la fin mais lors de mon achat en salon, Gaëlle ne disposait plus des autres tomes (je vous rassure, depuis ils sont à nouveau disponibles). Alors à la question : faut-il avoir lu les autres pour comprendre celui-ci ? Je vous réponds évidemment que oui puisqu'on y perd le comment de la constitution de ce duo ainsi que l'évolution des personnages. Toutefois, cet opus est compréhensible car l'auteure a l'intelligence de proposer une affaire propre à ce livre ainsi que des petits rappels qui orientent le lecteur sur la relation de Bennett et Wilkes.


Gaëlle plonge à nouveau dans la capitale anglaise de la fin du 19ème siècle où les progrès scientifiques et techniques sont légions mais où les croyances sont toujours présentes et certains mystères prennent des allures de légendes à l'image d'un Jack l'éventreur. le récit, bien étayé, évoque d'ailleurs l'apparition d'une aide à l'enquête qui est toujours utilisée de nos jours, un point fort du livre. On sent les recherches menées y compris jusqu'à se déplacer sur les terres de la Perfide Albion pour coller au plus près de la réalité.


La romancière installe une galerie de personnages hétéroclites en adéquation avec les moeurs de l'époque. Elle instaure une confrontation entre deux styles antagonistes sur la manière de mener une procédure. Confrontation d'hommes surtout entre un commissaire Burnett obtus, despote, voulant absolument faire du chiffre au mépris souvent de la vérité, et la paire constituée par Henry et Billy, plus empathiques, au fait des nouveautés et ayant tissé un réseau humain de confiance afin d'obtenir des informations. Ils travaillent plus en douceur.
De douceur, il en est aussi question dans la manière d'aborder les crimes, pas de litres d'hémoglobine, pas de descriptions ultra précises de cadavres. On n'évolue pas dans le cosy mystery mais l'angle d'approche est plus orienté vers un divertissement que sur le frisson et le dégoût.


J'ai quitté à regret le fog londonien qui dissimule à merveille et qui permet aux ombres de se faufiler et de s'abonner à la trahison, aux homicides et autres turpitudes du Mal sans cesse renouvelé. Abandonné aussi Billy et Henry à une vie peut-être plus paisible mais fort du soutien de leurs proches.
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C'est avec délectation que j'ai ouvert  ce livre, qui me tendait les bras, m'interpellant. Viens avec moi, viens découvrir les nouvelles aventures de Wikes et Bennett. Je me suis plongé de nouveau, dans cette nouvelle enquête. Et j'ai été plus que ravi, de les revoir. Et toujours cet humour, qui les rends plus humains. Les personnages sont tous attachants. L'humanité transperce dans cette intrigue qui est fort bien menée.

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