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4,4

sur 15666 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les 250 premières pages sont d'une lenteur. J'avais très envie de fermer ce roman. J'ai persévéré et il y a eu un peu plus d'action mais j'ai trainé tout le long l'impression d'une lecture que l'on doit porter. J'ai passé certains passages en diagonale. Ce n'est certainement pas le type de lecture que je préfère surtout sur 700 pages.
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Violette est gardienne de cimetière. Elle y soigne plantes et fleurs, ainsi que les douleurs des visiteurs et les siennes. Un roman ”feel-good” sur le deuil, la perte et la reconstruction, longtemps appliqué et sans grand intérêt, émaillé de citations poétiques souvent connues voire convenues. Heureusement, les personnages, tout d'abord stéréotypés, prennent de l'ampleur au fil des pages et réussissent, parfois, à émouvoir. Un livre vite lu et, sans doute, vite oublié.
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Un pur produit marketing et ça marche
J'avais un à priori plutôt défavorable.
Valérie Perrin , compagne de Claude Lellouch, a certainement reçu tous les bons conseils pour écrire ce roman et aussi quelques facilités logistiques que n'ont pas d'autres écrivaines plus jeunes
L'histoire de Violette avait pourtant bien commencé
Un personnage garde cimetière, qui me faisait un peu penser à la concierge de Muriel Barbery dans L' élégance du Hérisson que j'avais beaucoup aimé
Ici, on part pour 500 pages, ce qui est assez prétentieux avec un contenu aussi léger
Très vite , la lecture est devenue fastidieuse.Violette est vraiment un personnage sympathique mais cela ne suffit pas
Trop de longueurs , de répétitions dans un style très banal
Une sorte de feel good ( notion pejorative) à la Musso, Levy, Legardinier et les autres du top 10 abonnés aux fameuses «  meilleures ventes »
Un livre qui ne m'aura apporté aucune émotion et que j'aurai oublié demain
Sans rancune pour les milliers de fans de Valérie Perrin
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Il faut dire que le décor de ce roman est pour le moins original : Violette Toussaint, le personnage principal, travail dans un cimetière, et y habite.

Nous découvrons par petites touches la vie de Violette depuis sa naissance sous X, ses différents familles d'accueil seulement évoquées, son coup de foudre pour Philippe Toussaint, leur fille Léonine, leur travail comme garde-barrière jusqu'à l'automatisation de la ligne, puis le travail dans un cimetière, la moto de Philippe Toussaint et ses journées dessus jusqu'à sa complète disparition.

Je ne vous en dirai pas plus, au risque de divulgâcher ce roman foisonnant, qui s'autorise même un tour du côté de l'enquête.

Tous les ingrédients y sont pour faire un succès : du drame, de l'humour, du feel-good, de l'amour, de la couleur, des méchants, et même des citations de plaques de cimetière en titre de chapitre.

Mais, au risque de faire ma difficile, il y a un peu trop d'ingrédients à mon goût, et cette profusion a bien failli me faire caler au milieu de ce gâteau trop riche.

Une citation :

Si je portais son nom, je m'appellerais Irène Seul. Ca ferait une faute d'orthographe.

L'image que je retiendrai :

Celle de la couleur rose, omniprésente dans le roman.
Lien : https://alexmotamots.fr/chan..
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Ce roman bien écrit peine à démarrer et monte lentement en puissance, un peu comme un diesel. Ce n'est qu'à la moitié du texte que l'auteur nous apprend ce dont on se doutait depuis un moment, . Suit alors un nouveau livre qui hésite entre le policier (une intrigue sur les circonstances du décès) et la poursuite d'une réflexion humaniste sur la vie, la mort, l'abandon, l'amour, etc. Il y a des passages forts (et émouvants). Une fin heureuse aussi, qui peut surprendre.
Ce que je reprocherais surtout, c'est la longueur (plus de 600 pages). Non pas que je déteste les longs romans mais ici il y a du gras, si je peux m'exprimer ainsi. L'oeuvre aurait mérité d'être plus ramassée et élaguée pour la rendre plus percutante. Par moment, on s'enlise un peu, même si la deuxième partie du roman est nettement plus tranchante.
Enfin, une mode agaçante est celle d'emmêler les histoires, dont certaines pas très utiles au propos, et d'abuser des flash-back dans tous les sens et dans une chronologie anarchique au risque de perdre le lecteur. C'est dommage.
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Un bon roman qui se lit facilement
il existe des histoires en parallèle qui créent de légères confusions
Il existe des passages très intenses: le bonheur intense, la perte d'un enfant, le désespoir profond
Il y a également des chapitres plus légers et agréables sur les choses simples de la vie
Le livre est un long mais le dénouement est très prenant
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La mort rôde en ce cimetière. Pour l'affronter, il faut garder la vie devant soi. Semer, planter, arroser les bouquets de Violette, s'ouvrir aux autres et s'épanouir enfin.

L'histoire que nous conte Valérie Perrin est tendre, tragique et cruelle. Ses personnages apparaissent dans des nuances de gris, à la fois forts, faibles, généreux, pitoyables, victimes des autres et d'eux-mêmes. Les sauts dans le temps restent cohérents. L'intrigue fluide évolue au fil de plusieurs suspens tenus et à la résolution plutôt convaincante. le mieux demeurera toujours l'ennemi du bien.

On imagine la romancière arpenter longtemps les allées de ces lieux sacrés pour y puiser l'inspiration, s'imprégner. Chaque tête de chapitre ressemble à une épitaphe glanée. Elle fait le choix de ne pas citer ses sources, dommage.

Sous la forme d'un haïku :

Quand rôde la mort,
Gardons la vie devant soi,
Changeons l'eau des fleurs.
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Roman facile ? sans doute. Roman creux ? Pas totalement ! Roman curieux ? certes ! Roman où l'on rit ? oui ! Roman policier, roman d'amour, roman de toujours. Ce n'est pas le style qui vous fait courir jusqu'à la 664e page, c'est la construction astucieuse, l'entrelacement savant des dates, des lieux, des personnages.

On pourrait reprocher à Valérie Perrin d'avoir placé trop de figures fortement typées dans ce roman, mais toutes n'ont qu'un objet : celui de rendre Violette dans toute sa simplicité, dans toute son humanité. Peu importe l'invraisemblance de certaines situations, il suffit de côtoyer Violette pour avoir envie de connaître son sort.

Arriver à accrocher le lecteur à la vie d'une garde-barrière qui devient gardienne de cimetière, lui faire partager sa modeste cuisine, son jardin et ses allées tout en lui proposant une leçon de vie grâce au portrait de cette belle personne qu'est Violette, c'est là tout l'art que déploie pour nous Valérie Perrin, épouse de Claude Lelouch et scénariste.

Je vous invite à découvrir la personnalité et la vie de Violette. Je vous souhaite de rencontrer une Violette dans votre vie : être humain qui ploie sous l'adversité, mais qui se redresse pour nous faire, nous aussi, grandir un peu.

Ce roman n'est pas nécessairement de la "littérature", mais offre un bon moment de lecture. Il n'est pas étonnant qu'il ait rencontré du succès auprès d'un large public ; il n'est pas déshonorant d'en faire partie.
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Voilà, j'ai enfin lu ce livre qui a tant été plébiscité. J'avais beaucoup aimé « Les oubliés du dimanche » de la même autrice. Mais là, je suis un peu déçue.
J'ai vu arrivé les choses de loin et j'aurais voulu être surprise ou je ne sais pas trop ce que j'attendais de cette lecture. Mais voilà, ça ne l'a pas vraiment fait avec moi. Oui, a certains moment j'ai été émue, mais j'avais toujours un peu hâte que ce roman ce termine.
Par contre, il est très bien fait et bien amené. Même si quelques fois je ne savais plus trop avec qui je me trouvais.
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J'ai adoré la première partie du livre, quelle belle écriture, elle nous prend dans ses bras et nous amène doucement, tendrement à la découverte de Violette. Je ne pouvais plus me détacher de Violette et des beaux messages qu'elle nous offrait. J'étais littéralement plongée dans son personnage.

Puis brusquement, dans la deuxième partie, la magie a cessé d'opérer. Je me suis subitement retrouvée dans un petit polar peuplé de personnages stéréotypés, d'événements peu crédibles, dans lequel on se promène constamment entre le passé et le présent et entre les histoires de différents personnages.

Pour moi, encore une fois, madame Perrin a écrit un roman comportant deux embranchements : douceur et belles leçons de vie puis thriller rocambolesque. Dommage, de gâcher tant de douceur. J'avoue que je suis un peu déçue.
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