Changer l'eau des fleurs

Ça commence doucement presque trop. Et puis, et puis... Les récits de vies (avec flashback) se croisent, s'entrechoquent et viennent rythmer la lecture. Les personnages simples deviennent plus complexes et touchants. En tournant les pages, on quitte progressivement la banalité. Il y a beaucoup de tristesse et de poésie dans ce roman.

Première "critique" que je m'autorise sur un livre, car là j'ai comme un ressenti d'escroquerie compte tenu du bruit qui a été fait sur ce roman. Sur les 554 pages, je pense que l'on pourrait aisément en enlever une cinquantaine tellement il y'a de répétitions, de descriptions et de blablabla inutiles. Ce qui, pour moi, alourdit la lecture. Il m'est même arrivé de "sauter" quelques passages, ce qui est extrêmement rare.
Ensuite, émotionnellement, moi qui suis assez sensible, j'avoue ne pas avoir été transportée...D'autres auteurs retranscrivent bien mieux toute la palette des émotions.
Je l'ai fini..Ce n'est pas le livre le plus ennuyant que j'ai pu lire, ni le plus extraordinaire.
En résumé, il se lit, mais en ce qui me concerne, il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Un bof ! des ficelles trop grosses pour une histoire pas très épaisse. Des personnages tout d'un bloc, les bons, les mauvais. Ça se passe dans un cimetière et on ne risque pas de l'oublier parce qu'au bout d'un moment ça devient lourd, on fait le tour des tombes, on a droit à toutes les petites histoires des morts, les dates de naissance et de décès se suivent. J'ai zappé certaines pages qui m'ennuyaient, Violette est bien sympathique, et si elle cumule les drames elle trouve toujours sur sa route un ou une super bon.ne samaritain . Y'a bien une histoire sous l'histoire, et j'avoue avoir sauté des pages pour en connaître le petit twist qui va surprendre et changer un peu la vision de l'histoire. Pas si mal le twist mais au final pas enthousiasmant comme roman,

D'une écriture douce, l'histoire de ce personnage nous entraine vers les affres du souvenir et de l'acceptation. Valérie Perrin, partage ici un roman sur la violence des mots, la violence des gestes, la violence des silences, sur la perte des êtres chers, le sentiment d'abandon. le sujet peut paraitre triste, douloureux, mais des pétales de joie sont pourtant bien disséminés au gré des pages. Un roman inattendu mais qui nous offre un voyage tout en émotions.
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Contrairement à la plupart des commentaires, je termine ce livre en ne l'ayant que moyennement apprécié. Je l'ai trouvé très très très long ! Plus d'une fois je me suis ennuyée. J'ai aimé le personnage de Violette et son histoire torturée (la vie ne l'a pas épargné, est-ce vraiment réaliste comme histoire ?). J'ai aimé Léonine et même l'histoire de Philippe Toussaint, tout le monde n'est pas si mauvais que cela. Mais l'enquête qui ne finissait pas. Et Irène et Gabriel Prudent qui n'en finissaient pas non plus. C'était plat !
Ce que j'ai le plus apprécié c'est quand Violette nous partage son quotidien dans le cimetière. J'ai trouvé ça agréable.
Mais bon, 600pages et on tourne en rond...

Un bon livre que j'ai lu avec intérêt.
Valérie Perrin sait faire vivre ses personnages en utilisant ses dons de scénariste. On se croirait de temps à autre au cinéma.
Elle mène son intrigue de main de maitre et alterne peintures sociologiques et émotions.
Mais...
Mais on ne suit pas une intrigue dans un livre comme au cinéma en deux heures. Un livre de 500 pages se lit en plusieurs jours, coupés d'activités diverses.
Même si l'auteure a dans l'idée d'en faire un scénario, je trouve curieux et désolant cette mode de malmener en permance la temporalité.

Comme toujours avec un gros succès commercial, je suis réticente. Je tarde à lire ces livres plébiscités par tous, j'appréhende... Soit je suis déçue, soit j'adhère totalement !
Et bien, avec ce roman de Valérie Perrin qui dénombre grand nombre de critiques positives, je ne vais pas suivre le courant général.
J'ai eu beaucoup de mal à arriver au bout. Je me suis perdue entre les personnages, les époques. Cette histoire aurait gagné à être écrite de façon plus simple. Trop d'effets de style inutile pour moi.
Je l'oublierai vite !

ABANDON... Mais pourquoi ?

Après avoir découvert « Trois » de Valérie Perrin, je me suis lancée avec enthousiasme dans l'écoute de « changer l'eau des fleurs » dont j'avais entendu le plus grand bien.

Sauf que voilà, si j'ai aimé son roman précédent, celui-ci n'est définitivement pas pour moi et j'en abandonne l'écoute à 49,5 %, soit à l'équivalent de 330 pages…

Je n'ai pas accroché pour plusieurs raisons.

👎 Tout d'abord, c'est beaucoup beaucoup trop long. Et l'auteure a cette manie des répétitions et des copié-collés de chansons qui m'irritent et encombrent le texte.

👎 Ensuite, c'est quand même d'une tristesse à mourir, au-delà de se passer dans un cimetière, et j'ai été mal à l'aise avec le désespoir de Violette. C'est clairement un roman « feel-bad » qui m'a foutu le bourdon !

👎 Et puis, que l'héroïne est agaçante ! Elle a ému beaucoup de lecteurs et c'est vrai qu'elle n'est épargnée ni par la vie, ni par la mort, mais je l'ai trouvée passive, voire nunuche.

👎 La voix de Françoise Cadol est adaptée mais apporte encore plus de sensibilité et de trémolos. J'aurais peut-être plus accroché avec une voix plus détachée des émotions déjà fortes des personnages.

👎 Tellement de bons sentiments et de tristesse montrés, ça en devient impudique. J'ai eu la sensation de regarder une émission de télé racoleuse.

Bref ! Je n'ai pas été touchée par cette lecture malgré le style fluide de Valérie Perrin, sa facilité à raconter des histoires, à planter des décors et des époques et à développer des personnages… J'imagine que l'ensemble de son histoire et son dénouement sont très bien ficelés, mais je n'en saurai jamais rien.

PS : je parle de mon ressenti, je ne dis pas que le livre est mauvais, juste pas pour moi !

Hum, c'était bien parti, mais...
Après avoir été garde-barrière, Violette Toussaint est gardienne de cimetière dans un village de Bourgogne. Elle garde les secrets et les souvenirs aussi, les siens et ceux des visiteurs qui viennent se recueillir sur les tombes qu'elle entretient avec soin. Mais le ronron de sa petite vie bien organisée commence à avoir des ratés à la suite d'une certaine rencontre...

Et le roman aussi commence à avoir des ratés, après un début singulier et rafraîchissant. Je me sentais bien dans la petite maison de Violette, à boire du thé avec elle en l'écoutant parler de ses fleurs et de ses chats, mais trop de personnages et de temporalités m'ont fait perdre un peu pied. En fait, il y a trop d'histoires dans cette histoire (ce n'est pas pour rien que Valérie Perrin est co-scénariste de Lelouch), et je m'y suis parfois égarée.
Et c'est vraiment dommage, car l'auteur aborde moult thématiques importantes par petites touches délicates mais fermes : la solitude, l'amour, la mort, la résilience, l'amitié, et finalement la célébration de la vie dans ses formes simples. J'ai beaucoup aimé cette façon décalée de recadrer les choses, de prendre le temps de les apprécier dans ce monde 2.0 qui exalte la vitesse et la superficialité.
C'est donc un livre sincère, qui permet de faire une pause dans la rudesse actuelle, et qui fait du bien, mais sans jamais tomber dans le sirupeux, porté qu'il est par une écriture sobre et élégante.

Mon avis est mitigé, je suis partagée entre l'agacement face aux multiples intrigues, et l'attrait pour la sérénité qui se dégage de l'ensemble du roman ; il ne vous reste plus qu'à vous faire votre propre avis !

Dans le titre, nous partageons le quotidien de Violette Toussaint et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette quadragénaire n'a pas été épargnée. Au fil des pages, un peu comme un journal intime, elle nous raconte sa vie, mais aussi celles des défunts et de leurs proches qui reposent dans le cimetière dont elle est la gardienne.

J'ai lu et entendu beaucoup de choses sur le personnage de Violette. Qu'elle était énigmatique, douce, courageuse, emplie de compassion et surtout dotée d'une grande résilience. Dans l'ensemble, je suis plutôt d'accord avec tout ça, néanmoins, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. J'ai pourtant essayé, mais rien n'y a fait. Et ce fut le cas pour la quasi-totalité des protagonistes. Il n'y a que deux personnages qui m'ont vraiment provoqués quelque chose, au fil de ma lecture. Tout d'abord Philippe Toussaint, que j'ai trouvé détestable mais pour qui malgré tout, j'ai fini par ressentir de la compassion. Puis il y a eu Shasha que je l'ai aimé de sa première à sa dernière apparition. Il a d'ailleurs réussi à me faire verser un certain nombre de larmes.

Dans l'ensemble, j'ai aimé “Changer l'eau des fleurs”. J'ai trouvé que la narration et l'histoire sortaient du commun et ça, c'est vraiment sympa. Mais, sans vraiment savoir pourquoi, je n'ai pas été embarqué plus que ça. J'ai trouvé quelques longueurs et surtout, il y a un peu trop de malheur pour moi, dans ce récit. C'est vraiment dommage, car au vu des louanges qu'on m'avait chanté, j'avais beaucoup d'attente sur ce titre … peut-être trop, au final !

Je ne connaissais pas du tout la plume de Valérie Perrin. Cette première rencontre avec l'autrice m'a donné envie de découvrir d'autres de ses titres et plus particulièrement “Trois” qui me tente beaucoup.

Pour en revenir à “ Changer l'eau des fleurs”, j'ai reçu le livre en format livre audio, et, malgré tout, les 14h42 d'écoute sont passées toutes seules. Je me suis laissée porter par la voix, des plus agréable, de Françoise Cadol.

Pour lire l'intégralité de mon avis, je vous invite à vous rendre sur le site --> https://www.fwiw.fr/livres-comics-mangas/changer-leau-des-fleurs-de-valerie-perrin/
Lien : https://www.fwiw.fr/livres-c..