Un livre consacré aux ravageurs du jardin et à leur lutte, bien évidemment, écologique.
Dénis Pépin fait le tour d'un ensemble nombreux de ravageurs de tout ordre et de toutes plantes : pucerons, campagnols, limaces, doryphores, mouches, larves ... bien décrites, notamment pour les reconnaître ou reconnaître leurs méfaits sur les plantes accompagnées de photos.
Heureusement, de nombreuses solutions existent pour lutter contre eux et tout cela en évitant des produits toxiques ou dans une moindre mesure en utilisant des produits acceptées en agriculture biologique.
Un livre pratique, pas très gros et très rapide de lecture pour facilement repérer le ravageur qui touche son potager et pouvoir agir en conséquence.
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Piège à bière
Un simple pot rempli de bière et légèrement enfoncé dans le sol attire les limaces et les escargots qui viennent s’y abreuver et, en général, s’y noyer. La bière brune est, semble-t-il, plus efficace. Mais l’attraction de la bière est telle que les limaces viennent parfois de loin, du jardin ou des prairies voisines, si bien qu’elle attire les limaces plus qu’elle ne les combat réellement. De plus, la bière attire aussi d’autres animaux, notamment les carabes, les meilleurs auxiliaires contre les limaces, qui s’y noient à leur tour. À éviter tout simplement.
Pas de produits 2 en 1
Les associations de produits « insectes et maladies » souvent proposées par les distributeurs, y compris bio, sont une aberration écologique. Si le problème à résoudre est une maladie, pourquoi lui associer un insecticide total, comme le pyrèthre qui peut détruire les auxiliaires présents au moment de l’application ? À l’inverse, si le problème est un puceron, pourquoi épandre en même temps un fongicide à base de cuivre (qui s’accumule dans le sol) ou de souffre ?
Barrières « maison »
Les barrières les plus efficaces et les plus durables sont les coquilles d’œuf ou d’huître écrasées et les aiguilles de pin (broyées éventuellement avec la tondeuse).
La cendre de bois s’avère la plus mauvaise des barrières. Dès la première pluie ou forte rosée, elle n’est plus efficace. Son utilisation conduit à épandre trop de cendre sur la Terre, ce qui nuit à sa qualité et aux plantes.
Denis Pépin, Jardiner au Naturel