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4,13

sur 577 notes
La force de l'écriture de Marie Pavlenko réside dans cette poésie, cette lenteur qui nous rend plus proches de la solitude, de la peur, et des espoirs de Samaa. Un récit fait de silences, qui explore la croyance d'une population qui n'a jamais connu rien d'autre que le désert et son enfer, et d'une jeune fille qui redécouvre tout ce qu'elle tenait pour vrai, tout ce que les arbres apportent au monde. C'est aussi l'histoire d'un combat, qui résonne bien évidemment avec ceux menés par la jeunesse d'aujourd'hui : celui de se faire entendre, de prendre soin de notre Terre qui subit les ravages de l'humanité et de tenir tête à ceux qui détiennent (ou croient détenir) l'autorité ou le savoir. A travers un récit d'anticipation d'une grande humanité, et la magnifique voix de Samaa, Marie Pavlenko nous invite à prendre conscience du caractère précieux de la nature et à la protéger, coûte que coûte !
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Un conte poétique, un tendre manifeste écologique, le récit de Marie Pavlenko donne la voix à une jeune fille de 12 ans, Samaa qui vit dans un monde où le désert et la pénurie de resources sont désormais la routine et le bois devient une monnaie d'échange.

Samaa n'accepte pas les règles imposées par sa tribu nomade et défie les conventions.

Perdue et blessée après avoir suivi les chasseurs de son campement, les longues journées passées dans un gouffre feront découvrir à notre héroïne un mini écosystème et l'importance de la connaissance et du respect.

Le grand arbre dans la crevasse devient le protecteur de Samaa, les arbres vivent, les arbres ont une histoire à raconter, leurs racines sont aussi les nôtres.

Ce court roman est riche en émotions, délicat et plus que jamais actuel, l'autrice propose une méditation sur le devenir de notre planète et de l'être humain, un cri d'alarme afin que la fiction d'aujourd'hui ne devienne pas la réalité de demain.

Un livre plaisant à lire et qui pousse intelligemment à la réflexion.
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La Terre n'est pas celle que nous connaissons actuellement. Dans ce roman, l'eau est devenue une denrée très rare et précieuse.
Les hommes ont appris à vivre avec. Certains chassent, mais cette activité n'est réservée qu'aux hommes, ce que Samaa, jeune adolescente, n'accepte pas. Elle aimerait devenir chasseuse comme son défunt père.
Elle va donc à l'encontre des ordres de sa mère et décide de suivre des chasseurs partis en expédition. Mais, elle tombe dans une trouée donnant sur un arbre immense.
Là, elle va découvrir des ressources incroyables ( dont de l'eau ) qui vont lui faire changer son opinion sur la nature, et sur l'urgence de la préserver.

Un roman qui invite à réfléchir sur notre attitude envers la nature, même si au départ j'ai eu du mal à accrocher. C'est une fois que Samaa tombe dans la trouée que je rentre dedans, comme si moi-même je descendais avec Samaa.
C'est amusant lorsqu'elle évoque les mots répétés par l'Ancienne, cette femme qui prétend savoir des choses du passé. Et nous avons donc les " légoumes".
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A propos de ce livre, Bulledop m'avait dit « tu vas voir, il se lit très vite ! » (oui elle me parle ! (bon en fait, elle a juste répondu à mon commentaire sur une de ses publications facebook…)). Et ben en tout cas, elle avait raison ! Parce qu'une fois commencé ce livre, je ne l'ai pas lâché (au lieu d'aller me coucher, hum hum…) et je l'ai terminé en un peu plus de 2h !

Nous sommes là face à un roman d'anticipation. C'est l'histoire de Samaa, une jeune fille de 12 ans, qui vit dans un monde futuriste dans lequel l'eau, les animaux et les arbres sont devenus très très rares et la Terre n'est plus qu'un immense désert. Elle fait partie d'une tribu nomade, dans laquelle nombre d'hommes sont des chasseurs d'arbres. C'est à dire qu'ils traquent les derniers arbres pour les abattre et les échanger à la ville contre de l'eau, de la nourriture, de l'oxygène (parce qu'il n'y en a pas suffisamment dans l'air), tout ce qu'il faut pour que la tribu survive. Ils n'ont pas le choix. Mais ils n'ont pas conscience du mal qu'ils font en continuant à abattre les arbres.

Samaa, elle, rêve d'être chasseuse d'arbre, même si c'est interdit pour les filles. Alors, un jour, elle décide de suivre les chasseurs alors qu'ils partent en expédition, sans que personne ne le sache. Mais elle se perd. Et elle finit par tomber dans une sorte de crevasse au fond de laquelle se trouve un unique arbre, immense, et un lac. Une sorte d'endroit miraculeux, trop profond pour que Samaa n'en sorte seule. Là, elle va apprendre à observer, et surtout, elle va comprendre. Elle va voir en quoi les arbres sont importants pour la vie.

J'ai beaucoup aimé cette histoire. A mon avis, elle s'adresse à des enfants de l'âge de Samaa. Je trouve intéressant de les sensibiliser à ce sujet, de leur montrer que la nature est importante à la survie de la planète. C'est dans l'air du temps, et de plus en plus de gens en ont conscience. Mais malgré tout, les lobbies étant ce qu'ils sont, nos dirigeants ont du mal à faire ce qu'il faut pour la sauvegarde de cette nature dont on a tant besoin.

L'écriture de Marie Pavlenko est très différente de celle que j'avais découvert dans « Je suis ton soleil ». Elle est plus grave (le sujet fait que c'est difficile d'adopter un ton humoristique), elle aussi plus « accessibles ». Ici l'autrice s'adresse à un public plus jeune (enfin je pense) et ça se sent. le texte est plus court, plus simple (sans pour autant être trop simple), plus incisif aussi. le style est d'une efficacité redoutable.

Ce roman fut pour moi une belle découverte.
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Ce roman est vraiment bouleversant dans le message qui est délivré. Etant très portée par l'écologie, j'avoue avoir eu forcément un petit sourire en découvrant l'aspect philosophique t préventif d"Et un jour le désert disparaîtra. "

Toutefois, durant les cinquante premières pages, j'ai vraiment eu dû mal à me plonger dans l'histoire. J'étais ennuyée, pas du tout intéressée par le monde désertique que Marie Pavlenko décrivait, pourtant avec brios. C'était comme si je restais hermétique au monde décrit, et, en tant que lectrice, c'est une situation plutôt frustrante.

Nous évoluons au côté de Samaa, jeune fille de douze ans, ce qui est assez rare d'avoir une héroïne si jeune. Mais son jeune âge ne m'a pas dérangée dans l'ensemble, même si, parfois, j'avoue, son côté enfantin et téméraire me tapait un peu sur le système.

Nous la suivons, elle qui reste de devenir une chasseuse, sorte de "tueuse d'arbres" si l'on veut être plus explicite.

Nous voyons son évolution d'esprit, on la voit mûrir et la fin m'a franchement brisée le coeur (avant d'avoir l'histoire quelques siècles plus tard), mais on se rend vraiment compte de la mentalité des hommes.

D'ailleurs, j'aurais aimé une fin à peine plus approfondie, tout est trop rapide. On passe d'une situation qui dure depuis des centaines de page, à une autre en un fragment de seconde. J'avoue que cela a été beaucoup trop brutale pour moi, et c'est certainement ce que je reproche le plus à ce livre.

Je l'ai aimé, je le conseille, mais il ne rattrape pas "Je suis ton soleil" dans mon coeur.
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Samaa voudrait devenir chasseur, comme son père disparu mais cette activité est réservée aux hommes.
Etre chasseur, c'est partir à la recherche des derniers arbres cachés dans le désert, l'abattre et le ramener pour le vendre et faire vivre la communauté.
Samaa déterminée à prouver, qu'elle aussi peut faire ce métier décide de les suivre de loin, puis de les rejoindre alors qu'ils ne pourront plus la renvoyer. L'ancienne du village, qu'elle traite de folle car elle parle de choses qui n'existent plus (mais ont-elles existé ?) comme les insectes, les animaux, les feuilles des arbres, cette ancienne supplie Samaa de sauver les arbres car ils sont l'âme de la planète. "Quelle folle" pense encore Samaa.
Samaa se perd et tombe dans un trou où elle va vivre plusieurs jours en tête à tête avec "les yeux" et "un arbre" qui la protège et la nourrit.
Samaa comprend enfin ce que disait l'ancienne...

Un roman d'une poésie incroyable qui renoue avec la simplicité de la relation de l'homme avec la nature, qui démontre la sagesse de l'interaction entre les êtres vivants.
Sublime.

Un roman très différent de ce qu'a pu écrire Marie Pavlenko avant.
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Quelle belle lecture ! Marie Pavlenko je la connais pour son roman Je suis ton soleil qui avait été une excellente lecture. J'étais donc curieuse de la découvrir dans un autre registre. Et j'ai adoré ! Ici nous sommes sur un mélange de post-apo et de fable écologique. Les arbres et les animaux ont disparu et le désert à recouvert la totalité de la surface de la Terre.

La plupart des humains restant survivent en tribus tandis que les plus riches vivent dans la ville. Les hommes des tribus chassent les derniers arbres pour les échanger contre des vivres en ville. L'eau, tout comme l'oxygène, est rare et extrêmement chère. Samaa est une adolescente de 13 ans qui rêve de devenir chasseuse comme son père décédé. Mais c'est un travail d'homme. Un jour, Samaa désobéit et suit les chasseurs en secret dans le désert. Elle finit par se perdre et tomber dans un trou qui abrite un arbre.

J'ai dévoré ce roman d'une traite. L'écriture est très belle, très poétique. On est sur un roman assez contemplatif dans lequel il se passe peu d'action. Mais j'ai adoré suivre Samaa et sa survie au fond du trou. Elle va découvrir pour la première fois un arbre et comment la nature fonctionne, jusqu'à même devoir réapprendre comment planter des graines.

Le message très écologique nous rappelle à quel point il est important de prendre soin de la nature, que ce soit les plantes, les animaux ou les insectes. le message est très actuel, et même si il est assez sombre il nous donne aussi beaucoup d'espoir. Après avoir lu ce livre, j'avais juste envie d'aller me promener en forêt.

En bref : J'ai beaucoup aimé ce court roman qui apporte un joli message très actuel et qui arrive à nous donner de l'espoir malgré la gravité de la situation. Une belle lecture !
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J'ai beaucoup aimé l'écriture de Marie Pavlenko dans ce livre. Elle est vraiment belle, poétique. Il n'y a pas beaucoup d'actions, c'est plutôt l'histoire d'un cheminement, un carnet de voyage. Samaa, l'héroïne de ce roman va faire une expédition qui va peut-être faire changer les habitudes de sa tribu qui coupent les arbres pour les vendre. Mais, ne dit-on pas tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir? C'est une jolie histoire, à mettre dans toutes les mains. C'est un livre autant engagé par son histoire que par le livre objet qui a été fabriqué de la façon la plus écologique possible. (...)

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Samaa rêve de la vie de chasseur, mais elle est réservée aux hommes. Elle va pourtant décider de les suivre de loin, afin de les obliger ensuite à l'accepter. Mais c'est au risque de se perdre...

Dans ce monde envahit par le désert, où ne survit que très peu d'animaux, ce que vont chercher les nomades, ce sont les quelques arbres qui survivent.

Ils vont les abattre pour les vendre à la ville forteresse afin d'espérer de l'eau en échange et quelques barres d'alimentation qui vont leur permettre de tenir jusqu'à la prochaine expédition.

Pourtant, la sage qui a décidé de se retirer aux abords du clan pour attendre la mort, leur a toujours dit que les arbres sont leur avenir...

Que va découvrir l'héroïne, qui suit les traces de son père ?

Un roman plein d'espoir car il présente une magnifique fable sur la manière de relier les hommes à la nature.

J'ai beaucoup aimé les passages qui décrivent comme pour la première fois les arbres et les insectes avec notamment un très joli portrait d'araignée.

Il présente un monde où toutes les ressources sont déjà épuisées et où ne reste que quelques oasis.

L'avenir passe donc par un nouveau regard, sur la nature mais aussi sur la place de l'homme.

À lire et à offrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Une épopée écologique aux airs de conte…

Et le désert disparaîtra est un roman jeunesse basé sur une jeune fille de 12 ans, Samaa, qui se perd dans le désert… Son destin peut tout changer pour tout le monde…

J'étais très attirée par ce roman jeunesse sur l'écologie, cependant, je pense que l'on en trouve peut-être un peu trop ces derniers temps, ça devient clairement le sujet à traiter et on finit par les enchaîner. le récit a des airs de roman post-apocalyptique car la Terre est recouverte par un désert infernal et les arbres sont chassés. Les animaux ont presque disparus et les humais font ce qu'ils peuvent pour survivre… J'ai bien aimé la vision de Marie Pavlenko et j'avoue avoir retrouvé sa plume avec plaisir. J'avais énormément aimé Je suis ton soleil et j'étais donc très enthousiaste en commençant ma lecture.

Peut-être ai-je déjà trop lu ce sujet dans les romans jeunesses/young adult actuels ? Celui qui me reste d'ailleurs encore en tête est Mers Mortes d'Aurélie Wellenstein qui est un véritable petit bijou !

Dans Et le désert disparaîtra, je n'ai été intéressée que par la toute fin, la conclusion, l'épilogue. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire à mon plus grand dam et j'ai simplement apprécié la conclusion que j'attendais depuis le début. le roman prend des airs de contes sans la dimension onirique que j'avais imaginée. On se retrouve face à une aventure sans action, sans grand suspense avec des longueurs importantes malgré les paragraphes courts, ce qui donne au récit une lenteur qui a été assez terrible pour moi.

Le personnage principal m'a souvent agacé au départ, mais c'est clairement voulu et futé : Samaa représente aussi une société actuelle qui ne s'interroge pas, ne remet rien en question et pense mieux savoir que ses aînés en continuant dans sa bêtise. Marie Pavlenko nous montre habilement vers quel destin funeste nous nous dirigeons à nous entêter dans nos pratiques meurtrières au détriment d'une nature qui ne nous supporte déjà plus en l'imageant avec une enfant de 12 ans entêtée. J'ai trouvé l'image très forte et l'ai vraiment apprécié. L'auteure nous montre aussi que rien n'est fini et que l'on peut encore faire quelque chose, que l'on peut encore tout faire pour ne pas en arriver là et changer notre façon de vivre. Elle nous montre que ça ne sera pas simple, mais que ça n'est pas impossible. Ce message-là m'a énormément plu, j'ai adoré le fait de le transposer dans une sorte de conte d'aventure. Cependant, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez d'action et me suis un peu ennuyée dans ma lecture. Je m'attendais à autre chose.

Et le désert disparaîtra est un roman au message écologique essentiel, important ; mais j'ai trouvé qu'il manquait d'action, de peps. J'y ai vu de grandes longueurs malgré les paragraphes pourtant courts. J'ai cependant été totalement séduite par la conclusion, l'épilogue et le message véhiculé : tout peut encore évoluer dans le bon sens si les mentalités évoluent et si l'on y met les moyens. Pourtant, je n'ai malheureusement pas réussi à rentrer dans le récit avant la fin et sa conclusion…
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