La génération des jeunes cinéastes, pour la plupart issus de la FAMU, connaît le cinéma mondial. Elle a foi dans sa créativité et dans le cinéma en tant qu'art. Pour cette génération montante, le film ne peut plus être la simple vulgarisation d'un œuvre littéraire, il doit être considéré comme une discipline à part entière, avec sa propre poétique et son propre langage. Il ne s'agit pas non plus de considérer les relations littérature-film comme des relations antagonistes, mais bien au contraire de rapprocher les deux disciplines qui entretiennent d'étroites relations. Dans les années soixante, on tourne plus de soixante films adaptés d'une œuvre littéraire, et à partir de cette époque, un tiers de la production annuelle (entre huit et onze films) sera une adaptation de la littérature.
Ce n'est pas un hasard si le théâtre Semafor voit le jour à Prague à la fin des années cinquante. C'est un phénomène culturel important que cette sorte de cabaret moderne, alliant sketches, poésie, pantomimes et chansons, dans une manière de "théâtre-collage" très intéressant. Axé sur la poésie de la vie ordinaire, le travail de Semafor révélait aux spectateurs la magie de l'instant banal, ou encore les faisait rire des faiblesses et des paradoxes de la nature humaine.
Interview
Jean Loup Passek, Jacques Gamblin et Michèle Laroque à Cannes
Jean Loup Passek, coordinateur de "la caméra d'or" au festival de Cannes , explique : "la Caméra d'Or c'est un tremplin formidable pour un jeune metteur en scène....... l'iintérêt de la Caméra d'Or est que pour un jeune cinéaste la décrochant elle lui permettra à coup sur de réaliser un second film".Jacques Gamblin ne fera pas dans l'immédiat son premier film en qualité de...