- Quand on regarde l'état du monde, on se rend compte que la plupart des gens n'assument pas la responsabilité de leurs actes. Ils ignorent par exemple les conséquences sur l'environnement quand ils achètent des emballages en plastique ou qu'ils voyagent en low cost au lieu de prendre le train. Les Mirror conduisent les gens à avoir de moins en moins de responsabilités. Ils s'installent confortablement et se laissent mener. Ils se comportent comme des enfants dans une poussette.
- Tu ne crois pas que ça pourrait être une chance, aussi? Si par exemple le MirrorNet éduquait les gens à se sentir plus responsable de l'environnement...
- Oui, "si". Mais qui dirige le MirrorNet? Quelles sont les intentions de ces gens? Qu'est-ce qui leur importe, l'environnement ou l'optimisation de leurs dividendes?"
Très bonne histoire... ce qui risque de nous attendre dans un futur proche... je trouve juste dommage que l on n en sache pas plus sur certains personnages à la fin du roman... a lire
– Si le Mirror vous dit une chose que vous ne voulez pas entendre, vous pouvez tout simplement l’ignorer. Il suffit de dire “silence” et votre Mirror se taira immédiatement.
– Mais il m’a invitée à pécher ! Il voulait que je cède aux désirs de la chair !
Votre Mirror veut que vous vous sentiez bien. Pour cela, il mesure notamment votre pouls et la résistance de votre peau, qui le renseignent sur votre niveau d’excitation, mais il analyse également la modulation de votre voix, la fréquence de votre respiration et, quand vous le regardez, l’expression de votre visage et la dilatation de vos pupilles. Si en voyant le père vous avez ressenti le désir de vous rapprocher de lui, c’est tout à fait naturel et…
L’Asperger n’est pas une maladie mais un signe distinctif de personnalité !
Il se demanda s’il devait lui apporter des fleurs. Les femmes après tout raffolent de ça.
Elle refusait de comprendre que les jeux de rôle en ligne étaient le « monde réel » pour Andy – l’unique monde dans lequel il voulait se trouver. Un monde dans lequel on était tous pareils. Où l’on n’était pas serré par des masses puantes et grouillantes de gens, où l’on ne risquait pas d’être renversé par une voiture parce que l’on était distrait par la multiplicité troublante des impressions. Un monde dans lequel les autres ne voyaient pas au premier regard qu’il était différent. Un monde dans lequel il importait peu de savoir lire les expressions du visage des autres ou de comprendre leurs plaisanteries et leurs jeux de mots étranges. Un monde dans lequel Andy pouvait déployer à la perfection les qualités qui faisaient sa force – l’intelligence, la capacité de compréhension, les réflexes foudroyants. Un monde dans lequel on pouvait se dispenser de coûteux outils de communication pour impressionner les autres ; où seuls comptaient les facultés, la créativité et la richesse de votre imagination.
Un véritable ami est comme un deuxième moi.
CICÉRON