La fiancée du dieu de la mer

Plat. Insipide. Ennuyeux. Il ne se passe RIEN. Ni au début, ni au milieu, ni à la fin. Quand par hasard il est supposé se passer quelque chose, c'est torché en trois lignes et de manière tellement synthétique et impersonnelle que ça n'a pas le moindre semblant d'intérêt. Je me suis endormie si souvent en essayant d'avancer, espérant qu'il allait enfin se passer quelque chose, que j'ai perdu le compte.
Les personnages ? Des ombres interchangeables. Aucune psychologie, aucune caractérisation. Aucun but non plus. Je n'arrive pas à me souvenir quand (ou si) j'ai déjà lu un « roman » aussi vide. N'importe quel pigiste travaillant pour la pire des feuilles de chou donne plus de souffle à sa prose.
Je l'ai toujours dit et je le répète : un roman sans descriptions et parties narratives, c'est une flaque de gelée étalée sur le sol : sans substance, sans odeur, sans saveur.
Ce « livre » n'est même pas à oublier : il est tellement transparent qu'il ne laisse aucune trace.