Enfer et Paradis, tome 16

Suite et fin du voyage dans le temps. J'ai un peu plus apprécié ce tome-là d'ailleurs vis-à-vis du flashback. Il nous en apprend plus et surtout on comprend comment Sohaku s'y est pris pour être toujours de ce monde malgré les années. C'est toujours aussi glauque mais plus instructif. Et puis le fait de suivre Nagi après quelques années était sympathique. Il faut dire que c'était le personnage avec lequel j'avais le plus accroché.

Retour ensuite dans le présent… Même s'il y a un certain flottement car concrètement, il ne se passe rien d'extraordinaire, il n'empêche que j'ai passé un bon moment. Déjà avec les deux nouveaux personnages. J'aimerai franchement que les descendants des acolytes de Nagi soient du côté de nos héros. Cela changerait un peu, déjà, et il y aurait une continuité.

Ensuite, on en sait un peu plus sur Maya. Plongée dans une sorte de coma, son sort est totalement incertain. C'est encore un choc, car jamais je ne me serai imaginer finir la série sans elle. Même si, au fil des tomes, elle s'est petit à petit éclipser pour qu'Aya prenne de l'ampleur. Et c'est réussi. Même si elle ne sera jamais un de mes personnages préférés, elle a cependant beaucoup mûri. Elle est moins chiante, disons clairement. Reste à savoir si cela continuera. Je pense que oui, au vu des révélations et de sa prise de conscience. A voir cependant.

Un point un peu trop rapide pour moi a été le retour de Soichiro et surtout « l'accident » qu'il a eu. de un, c'est plus que glauque. de deux, qu'est-ce que cela implique ? de trois, un entre deux avec deux ou trois explications aurait été pas mal. Mais bon, on comprend l'essentiel.

Côté graphisme, c'est un régal. La couverture de ce tome est l'une de mes préféré et quand je vois les dessins de Oh ! Great lors des premiers tomes… Waouh ! D'ailleurs, j'approuve le changement de look de Bob, Soichiro, et Aya. Il y a un côté plus moderne dans le traitement graphique et plus classe aussi. Cela ne fait pas tout mais quand même.