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Citations sur La Prière des oiseaux (71)

The early fathers often say that a planned war does not take even the crippled by surprise. But an unplanned one, that which is unexpected, can defeat even the strongest army.
( Nos ancêtres disent qu’une guerre prévue ne pourrait même pas prendre par surprise un handicapé. Mais une guerre non prévue, peut vaincre même l’armée la plus solide.)
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....the old fathers say that if a secret is kept for too long, even the deaf will come to hear of it.
Nos ancêtres disent que si un secret est conservé trop longtemps, même le sourd l’apprendra.
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Si la proie ne donne pas sa version de l’histoire, le prédateur sera toujours le héros des récits de chasse.
Proverbe igbo
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L'homme malade commence par éprouver une sensation inhabituelle. A mesure que la douleur se répand dans son corps et que le glas de la fièvre résonne dans son crâne, des émotions surgissent, à commencer par une nervosité insolite. (...) Alors une forme d'angoisse met peu à peu sa machinerie en place. (...) Jusqu'à quand,jusqu'à quels extrêmes la maladie va-t-elle persister? L'homme est submergé d'angoisse. Mais il n'y a pas que cela. Vient la stupéfaction de voir la maladie prendre possession de son corps, dicter quelles parties du corps il faut lui céder, et comment il faut lui complaire pour espérer guérir. Mais le plus grave, c'est comment la maladie instille chez le malade la conviction qu'il en est lui même la cause.(...) Alors la maladie devient le serpent silencieux qui, délogé de sa paisible demeure, en conçoit rage et rancoeur, et qui inflige ainsi sa vengeance légitime.
pp.445,446.
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Tout lui sembla comme d'habitude ce matin-là, semblable aux vingt et un jours précédents, car l'homme est dénué du pouvoir de prescience. Telle est, en suis-je venu à croire, la plus grande faiblesse humaine. Si seulement l'homme pouvait voir le lointain comme il voit ce qu'il a sous les yeux, voir le caché comme le visible, entendre ce qui est tu comme ce qui est dit, il s'épargnerait bien des malheurs. Resterait-il même une force pour le détruire ?
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Ô Olisabinigwe, les glorieux anciens disent que, lorsqu'un homme pénètre en pays inconnu, il redevient un enfant.

Ô Egbunu, le silence est souvent la forteresse où se réfugie l'homme brisé, car c'est là qu'il peut communier avec son esprit, son âme et son chi.

pp. 215 et 248
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La plupart du temps, l’homme en fureur brûle d’une passion unique : la justice. La rétribution. Si on l’a frappé, pouvoir rendre les coups. Si on lui a dérobé un être ou un bien, pouvoir le retrouver. C’est là un point crucial, car c’est ainsi seulement qu’il peut redevenir lui-même.
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Rien en ce monde n'appartient vraiment à personne. Si on conserve ce qu'on possède, c'est parce qu'on s'y accroche, qu'on refuse de lâcher. En étant ici, debout, sous un toit, je m'accroche à ma vie. Si je lâche, on me l'enlèvera.
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Ô Ebubedike, les anciens disent d'un homme angoissé et effrayé qu'il est enchaîné.
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Car l’âme d’un homme peut endurer longtemps des conditions impitoyables, mais elle finit, n’en pouvant plus, par se redresser, se révolter. Bien des fois j’ai vu cela. À la soumission succède de la rébellion. À l’endurance succède la résistance. L’homme se dresse avec toute la fureur d’un lion noir et sert le poing pour défendre sa cause, accomplir sa vengeance. Et ce qu’il est alors capable de faire ou de ne pas faire, même lui ne peut le prévoir.
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