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4,26

sur 3878 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deux hommes froidement abattus en plein jour, un autre retrouvé torturé et asphyxié dans un box, trois dealers morts et pour l'équipe du SDPJ 93 du capitaine Coste, il n'y a pas de doute, c'est une guerre des territoires qui a lieu à Malceny et les nouveaux venus sont prêts à tout pour prendre le pouvoir sur les très lucratif trafic de drogue de cette ville de banlieue de la Seine-Saint-Denis.
A la mairie, c'est l'inquiétude. La maire, Andréa Vesperini, avait conclu un marché officieux avec les trois caïds assassinés. Il va lui falloir désormais trouver un arrangement avec le nouveau boss, plus déterminé, plus intelligent, plus exigeant. Mais ses caisses sont vides. Au pied du mur, l'édile élabore un plan qui met en péril la paix relative des cités.
A charge pour Coste et son équipe de rétablir l'ordre dans l'enfer des banlieues...

Après un premier opus assez banal et pas très convaincant, Olivier Norek récidive avec, cette fois, plus de réussite. Là, on est vraiment en plein coeur de la banlieue où se joue un jeu du chat et de la souris entre les délinquants, la police et la mairie, une banlieue, enjeu politique propice aux magouilles en tout genre. En son sein, le trafic de drogue est florissant et l'auteur nous en dit tout, des dealers aux guetteurs, en passant par les nourrices, de sa fonction social et économique. Bref, on sent le flic derrière l'auteur, celui qui a vécu de l'intérieur la violence des cités, la délinquance de plus en plus juvénile, l'isolement de ces jeunes sans repères, sans avenir qui n'ont plus ni foi, ni loi.
Cette immersion dans le 93 serait une réussite totale sans le gros problème d'Olivier Norek avec les femmes de pouvoir ! La magistrate est une jeune ambitieuse inexpérimentée très vite qualifiée de chieuse mais qui se calme dès qu'elle croise les beaux yeux d'un flic séduisant. La capitaine du groupe crime 2 est grosse, hargneuse et incompétente. Et la maire est vile et autoritaire à l'excès. Bref, la copie est à revoir sur le sujet.
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Ça brûle dans les banlieues !!! Des émeutes et des soulèvements sont monnaie courante dans les contrées du côté du 93, mais cette fois-ci un vent de corruption politique souffle plus que jamais sur des braises jamais éteintes.

Le feu de la révolte des jeunes, qui voient leurs espoirs engloutis dans la misère quotidienne et les inégalités, passera inévitablement par la violence. Cela entraînera des citoyens quelconques à prendre des risques et à céder à la pression des milieux de la drogue. Cela entraînera des dommages collatéraux indicibles sur les jeunes et dans leurs familles mais aussi dans la police.

Il est essentiel de connaître la misère de l'intérieur pour comprendre les facettes qui meuvent les jeunes. le gouvernement devrait armer et protéger les enfants contre ces menaces, mais ici la corruption dans la sphère politique est au-dessus de toutes les lois.

Olivier Norek construit encore une fois autour de sa brigade exceptionnelle un scénario digne des documentaires où l'adrénaline, le suspense, ainsi que les descriptions criantes de vérité contribuent à former un récit réaliste, plutôt âpre et effrayant d'un gigantesque problème qui n'est pas pris assez au sérieux.


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Nouvelle enquête de Victor Coste et sa clique et je dois reconnaître que j'aime beaucoup ces personnages, cette équipe soudée et attachante.
Roman qui se lit vite, les chapitres courts donnent du rythme à l'action, changeant de protagonistes et de points de vue rapidement.
Là où j'ai eu un peu plus de mal c'est sur le fond. Olivier Norek sait évidemment de quoi il parle, ancien flic du 93, il n'invente quasi rien. Et c'est ça qui me gêne, j'ai envie de déconnecter de l'actualité et j'ai plutôt eu l'impression d'être devant un pseudo " documentaire " enquêtes sur les cités qui fout les nerfs.
Peut-être que je fais une légère fixette mais j'ai également trouvé limite que les seuls personnages carriéristes-incapables-malhonnêtes étaient des femmes. Oui, je suis sensible sur le sujet.
Je lirai sans faute la suite de la série Coste, même sans connaître au préalable les thèmes abordés.
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Quelle efficacité !  Quelle efficace-cité,  devrais-je écrire. 😉 Territoires est sorti en 2014, je le découvre seulement. Oui, je sais, je suis un peu lent parfois. Mais pour ceux qui ne connaîtraient pas ce Norek-là,  foncez ! C'est pas gai gai, il y a une ambiance pas vraiment optimiste et Olivier Norek donne ici une image de notre société pas très flatteuse mais tellement réaliste. C'est efficace, percutant et "ça envoie du bois"...
Ca commence,  directement,  par l'exécution en règle de deux dealers dans une cité bien glauque de Malceny neuf-trois... et la découverte peu ragoûtante d'un cadavre torturé dans un box de ladite cité. Ça continue avec un micro-ondes... atroce. Avec plus loin, un meurtre suffocant... Heureusement, les chapitres courts permettent de changer d'air rapidement. Mais c'est aussi un piège. On se dit : il fait quelle longueur le suivant ? Ah, c'est tout. Alors je le lis et j'arrête.  Et deux heures plus tard,  on est toujours avec Coste et ses collègues si attachants. On fait aussi connaissance avec un ado d'une douzaine d'années absolument terrifiant, le nommé Bibz... et son Boss,  visiblement intelligent et sans scrupules. Et quand vous découvrirez son identité... 😉
Et puis il y a la Reine, Madame la Maire, gratinée la dame ! J'avais en tête en lisant le visage d'une maire du 92 que j'ai bien connue et dont je veux croire qu'elle est aux antipodes de celle de Malceny... 😆 il y a du trafic de drogue,  des petites frappes sans états d'âmes, un petit vieux bien sympathique qui réserve des surprises... une cité qui s'embrase suite à un contrôle de niqab, des nuits d'émeutes et l'ancien flic qu'est Norek, ça il connaît  (nous aussi hélas ) et il nous donne sa version des coulisses, c'est pas joli joli. 

Bravo à Olivier Norek pour ses dialogues,  on entend le phrasé, l'intonation des cités et celle des flics,  même le ton cassant de nos "chers" élus. 
Mon prochain Norek ce sera SURTENSIONS dans quelques jours. Et vous? 😊


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Je viens donc de lire mon premier Olivier Norek. Il était temps !
Verdict : oui, mais non.

Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est un peu court, jeune homme ! Certes, alors je développe.
Au travers d'éloges à n'en plus finir à propos de l'auteur, je m'attendais à du polar noir, nerveux, qui ne négociait rien. J'ai du lire de travers... Au vu des critiques, je m'attendais à trouver du Jean-Claude Izzo ou du Caryl Férey !

J'ai descendu territoires en à peine deux jours. La plume est brève, directe. L'action va droit au but. Les retournements de situation sont placés judicieusement. C'est un véritable page turner, aucun doute.
Territoires coche toutes les cases du parfait polar urbain Français.
Hélas, c'est bien là le problème.

Je l'ai refermé hier et je commence déjà à l'oublier. Il s'agit de ce genre de bouquin qui est à la littérature ce que le fast food est à la gastronomie : vite envoyé, vite digéré, ça donnne un coup de fouet sur l'instant, mais on se retrouve rapidement en manque de vitamines et de sucres lents. Norek sait ce qu'il fait, et il le fait bien. Mais pourquoi faut-il absolument faire passer tous les auteurs à succès pour des génies littéraires ? Écrire un page turner est assez compliqué en soi. Y parvenir est une réussite admirable. Mais ne le faites pas passer pour ce qu'il n'est pas, au risque de décevoir.

Territoires est ce genre de livre que j'affectionne quand je veux mettre le cerveau sur off ou quand je veux lire vite fait une histoire bien ficelée qui ne révolutionne rien.
Un bouquin parfaitement formaté qui répond à tous les critères industriels. Mais ça ne va pas plus loin.
Pour autant, la prochaine fois que je cherche un roman de ce genre, je me tournerai à nouveau vers Norek sans hésiter. Je saurai au moins à quoi m'attendre. Un fast food de temps à autres, je n'ai rien contre.
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Lecture en demi teinte...

Convaincue dés les premières pages par la plume fluide et prenante d'Olivier Norak, j'ai plongé tête baissé dans cette histoire qui coule tranquillement, alors que les cadavres s'accumulent autant que les problèmes de l'équipe de Coste.

Malheureusement après la découverte de l'identité du Boss, à 330 pages environs, j'ai sentie une certaine urgence à conclure. Les décisions qu'il prends semble à mille lieu de ses choix précédents, de sa manière de tout calculer et cela le conduit à un chute sans fracas.

Du fait de cette fin quelque peu trop rapide à mon gout, je reste sur ma faim. Mais je lirais avec plaisirs la suite des aventures de Coste. Parce que j'apprécie la plume Norek.

Belles lectures à tous.
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Une histoire de drogue dans le 93 , des dealers qui n'hésitent pas de tuer pour récupérer le "territoire" .
Des émeutes sont déclenchées par madame le maire et le Boss dans le but pour elle d'une réélection et pour lui une grosse somme d'argent .
Qui est ce Boss que tout le monde craint ?.
Le SDPJ 93 et les stups travaillent ensemble ,l'un pour les meurtres et l'autre pour la drogue puisque les deux affaires se regroupent.
Le capitaine Coste égal à lui-même, protège ses troupes tout en ignorant les procédures.
Durant ma lecture je me suis retrouvée dans le contexte des émeutes des gilets jaunes et des casseurs à Paris.
J'adore l'écriture d'Olivier Norek mais ce livre me laisse dubitatif , beaucoup trop de violences à mon goût sur fond de manipulation, je vais attendre un petit moment pour lire "surtensions" le dernier de ma série du capitaine Coste.
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Du rythme, des dialogues au scalpel, une intrigue et une plume, voilà un cocktail détonnant qui tient en haleine jusqu'au bout.
J'ai pris cette trilogie dans le désordre, il me reste donc le 1er tome pour bien connaître l'équipe de Coste et je n'aurai qu'à espérer qu'il y aura une 4e enquête.
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Un réalisme effarant un vrai roman de flic de terrain
Au coeur de l action on se croirait parfois dans la série engrenage
Une incroyable découverte
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Ya a pas à dire, Olivier Norek connaît le terrain. Son expérience se lit bien. Une écriture ryhtmée, haletante, du réalisme sans fioritudes et à la pelle. C''est bien ce qui m'a découragée. Terrible les statagèmes, tractations, négociations et autres que les administrateurs de communes ou de municpalités doivent faire pour arriver à leurs fins. Qu'une question de pouvoir et de réélection ? Pas sûre. Oui c'est terrifiant si les propos contenus dans Territoires s'avèrent. L'équipe du commandant Coste est sympathique, soudée comme on l'imagine, fidèle et loyale avec à sa tête le père/protecteur. Empathie, humanité caractérisent cette équipe qui n'hésite pas à transgresser les règles pour sauver des âmes. J'ai lu aussi Code 93 et on se demande vraiment si un jour nous pourrions faire autrement avec ces cités/ghettos. On ne sort pas nécessairement serein de cette lecture. Mais c'est à lire pour qui aime le genre.
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