Jennifer's Body

Malgré de positives rumeurs et des critiques générales pas si mauvaises... Jennifer's body reste, comme ce qu'il laisse donc entrevoir à première vue, un énorme navet interminable de première classe. Histoire bidon, humour de bas étage, gore et horreur gâchés par un style absolument pas maîtrisé (en effet, on ne mixe pas horreur et comédie si aisément).

L'histoire est d'une simplicité enfantine : Une jeune lycéenne aux allures de fille facile est possédée par le démon de l'amour et tue tous les garçons qui croisent son chemin. Avec des arrangements astucieux, cette idée aurait pu être une réussite ! Eh bien non, Audrey Nixon s'est vautrée. Surfant gentiment sur la vague « vampirique » qui déferle en ce moment partout dans le monde, Audrey Nixon s'attaque à son tour au mythe. Hélas, cette tentative de dépoussiérer la légende est un échec ! Pas d'histoire, aucun personnage intéressant, dénouement prévisible au possible, ennuyeux, manque d'originalité flagrant, tout juste bon à faire frissonner un gosse de dix ans… Certains passages sont tellement pathétiques qu'on en rigolerait presque, si on n'était pas si affligé de se retrouver devant une telle daube !

Je me demande bien pourquoi alterner les registres quand on ne sait pas faire? Car à force de jouer à la fois la carte de la romance teenager, le trash convenu et le gore gentillet, l'histoire perd toute puissance, toute crédibilité, et, pire que tout, tout intérêt. Non ce n'est pas une histoire d'horreur, non ce n'est pas non plus une vraie romance, non ce n'est toujours pas de l'épouvante. Mais alors, c'est quoi au juste? Un livre radicalement raté. Pourtant, quelques bonnes intentions étaient présentes, en particulier la bonne volonté d'aller à contre-courant des histoires de vampire à la mode. Mais quand on se contente de la médiocrité, mêmes les meilleures intentions du monde tombent à l'eau.

Il manque surtout à cette histoire faussement satirique un ingrédient capital: la cohérence, la vraisemblance. Les quelques pointes d'humour contemporaines issues de la culture adolescente ou de la culture américaine et jeune actuelle ne suffisent pas à en faire un roman à l'ironie insolente. Ou alors on se montre bien naïf et pas bien exigeant. Car précisément, les travers et le ridicule que le livre veut dénoncer, le livre les utilise. Par-dessus tout, il règne une totale incohérence, une totale invraisemblance dans ce livre fourre-tout qui part nul part: chaque phrase, chaque description, chaque situation... tout, absolument tout n'a aucun sens, aucun lien avec quoique ce soit... c'est un bordel, jamais marrant, jamais horrifique, jamais second degré... non, vraiment, on se pose mille et une question. C'est le vide, un vide désordonné. Possible?

Une histoire au comble de la stupidité, d'une crédibilité et d'une cohérence inexistante !!!!

Je ne me rappelle plus la raison pour laquelle j'ai acheté ce livre, peut-être uniquement pour le côté gore, sûrement pour un break sympa entre deux lectures, quoiqu'il en soit, ce fut une très mauvaise initiative...
Lien : http://tranchesdelivres.blog..

Quelle déception ! L'écriture manque d'élégance, l'histoire reste trop en surface et les personnages ne sont pas particulièrement attachants. En fait, à la lecture, j'ai eu le sentiment de me trouver devant un mauvais film, genre teen-movie sauce Scary Movie.
Lien : http://feebourbonnaise.wordp..

Affligeant.

Honnêtement, je n'ai pas du tout aimé ce roman. C'était plat, le film était plus vivant.

N'importe quoi, d'abord il faut m'expliquer comme on peut être amie avec une personne qui vous surnomme Needy (en manque)! Mais tout le livre est creux, dommage car le début était très prometteur (à part la couverture qui est un vrai rappel pour bien se souvenir qu'il faut faire trois repas par jour... berk). Une chose est sûre je n'ai vraiment plus envie de regarder un film pareil. Les "salope" qui ponctuait le livre ne m'ont pas trop dérangé, c'est plutôt l'absence d'intérêt pour l'histoire et les personnages. Les blagues tombent à plat à chaque fois et on se demande vraiment pourquoi on a lu ce livre jusqu'au bout.