Contre lui j’étais indifférente
la lenteur des caresses
m’exaspérait chaque heure
L’insistance du propos
et le temps d’un délice
accaparèrent le corps
à la vitesse du son
réminiscences d’un possible intérieur
éphémère frisson qui possède
Qu’importe l’effroi, je le retrouverai
Finalement
Attendre le souffle de la mer
l’ocre roux des lits vagues
la noirceur des vapeurs
la rondeur de tes bras
la pâleur de tes eux
Attendre que le vent m’inquiète
le temps d’un soupir sans fin
du dernier espoir
de la mémoire perdue
Attendre l’écho de l’ombre
Reformer le calendrier romain vanillé
Balbutier l’inéluctable,
encombrée du fatras d’émotions
regards, écoutes, depuis l’enfance
La mer au pied de la maison en fer