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Critique de miriam


15 heures, ce n'est pas l'heure de l'appel à la Prière, et un curieux discours sort des haut-parleurs du minaret. Tandis que sur la place trainent deux bandes de jeunes "Les Egarés" et "Les Homo islamicus". 

Moncef, le poète, a déclamé son poème et les homo islamicus commencent à le lyncher. Il doit sa vie aux policiers qui l'embarquent et le mènent à l'hôpital.

Le roman raconte comment le fils d'un marin pêcheur, mis au chômage par la raréfaction des sardines a quand même réussi sa licence en Lettres arabes, chômeur diplômé, tente de publier ses poèmes et de faire connaître ses oeuvres.

"vue de la mer, Safi est une ville magnifique, avec ses remparts en moellons et ses donjons dominant le plateau de la ville ancienne, ses chemins de ronde, Bab Agrour, Dar Soltane avec, au beau milieu, son arbre amazonien, plusieurs fois centenaire, la colline des Potiers, ses fours en terre cuite et ses chapelles
sépulcrales, le Palais de la mer, ou plutôt ce qu'il en reste, les silos cylindriques du port, la falaise Amouni
érodée par les vagues, le quartier Sidi Bouzid surplombant la ville comme une forteresse inexpugnable"

C'est aussi une ode à sa ville, Safi, que nous avions inclue dans notre circuit. Circuit trop ambitieux que nous avons dû raccourcir, les distances sont longues au Maroc et il faut scrupuleusement respecter les limites de vitesse. Ce livre m'a fait regretter!

Ode aussi à la sardine, 

"la sardine est à Safi ce que l'eau est aux plantes : un aliment vital, indispensable à son existence."

Un roman très plaisant que je vous recommande!
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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