Le Tanneur
Guillaume Natas (texte)
Romane Mendes (illustrations)
Histoire vraie dont vous êtes le héros
Editions 365, 2023, 265p
L'objet-livre est beau, avec de jolis bords de pages bleu gris blanc, qui sont des bouts de photos, ou de journal ? La présentation est très claire et aérée. Les illustrations sont agréables et fidèles au texte.
L'histoire est suivie d'un carnet de bord où l'on peut consigner les données plus ou moins importantes qui sont signalées. On peut aussi noter ce qui nous semble être des indices. Avant qu'on ne commence l'enquête, on peut épingler sa photo, non seulement le livre ou le cahier (comme un ancien cahier d'école) nous appartient mais on est un des personnages-clés de l'histoire.
L'histoire est tirée de faits réels. Un dossier à la fin de l'histoire nous informe sur le trafic des animaux morts. Je découvre les confections animales et les réseaux sur lesquels on peut assister à une confection. Cela fait froid dans le dos.
L'enquête est intéressante. Une amie a la certitude d'avoir retrouvé son animal favori, mort depuis deux mois, dans la boutique d'un brocanteur sous la forme d'un chien empaillé déguisé en clown. Elle t'appelle pour l'aider à élucider ce mystère. L'histoire a encore plus d'intérêt, parce que je choisis les bonnes options. Cependant j'arrive en 160, qui me renvoie à 60. On a l'impression d'un changement de sujet. le « merci d'être venu-e » étonne car iels s'étaient donné rendez-vous, « la berline noire » alerte. On nous renvoie en 100. C'est un retour en arrière ? En 95, une proposition est de regarder sa main gauche. Pourquoi ? En 166 ? à la fin, n'y a-t-il pas une négation malencontreuse ? Tu aurais mieux fait de te faire passer pour un membre de la famille, non ? Malgré tout, je n'arrive pas au bout de l'enquête.
Il y a quelques petites coquilles : 155, manque EN 127 ; 161, cheRS amateurs ; l'animal A une histoire ; je resterAI vague ; je vous raconterAI tout ça. En 83, tu sautes sur le sol et vides sur le sol, la répétition n'est pas heureuse.
J'ai passé un bon moment à lire cette histoire, dont le plus reste qu'elle est inspirée par une réalité.
Merci à Mass Critique et aux éditions 365.