AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Cherub, tome 8 : Mad Dogs (13)

Dana Smith dut téléphoner au médecin de Cherub afin de convenir d’une rendez-vous pour James Adams. L’examen fut plus embarassant que douloureux, et les résultats rigoureusement négatifs.
Commenter  J’apprécie          120
James pénétra furtivement dans sa chambre en prenant garde à ne pas réveiller Bruce, mais ce dernier, qui ne dormait que d’un œil, se dressa sur son lit au premier craquement de lino.

- Tu étais où ? demanda-t-il.

- On a braqué une chambre d’hôtel, dit James en s’éventant à l’aide de sa liasse de billets de banque. Félicitations pour tes exploits au foot.

- J’ai toujours été doué, mais ça ne me branche pas vraiment.

- Tu ne t’entraînes jamais. Si tu bossais un peu, je sui sûr que tu pourrais devenir professionnel.

- Je ne suis pas manchot, c‘est clair. Au fait, fais attention en te mettant au lit. Tu risques de trouver deux ou trois dents sur ta couverture.

- Des dents ?

- Mark et Kurt sont revenus à la charge. Ils ont sans doute considéré qu’ils avaient une chance à deux contre un. Une grave erreur de jugement…
Commenter  J’apprécie          20
- Tu es là ? cria-t-il en tambourinant à la porte de Bruce
- Attends une seconde, bredouilla ce dernier. Je m' habille.
James poussa la porte sans tenir compte de cet avertissement et tomba nez à nez avec Kerry. Son T-shirt était mal ajusté. A l'évidence, elle venait de l'enfiler à la hâte.
- Oh, je suis désolé, lança James en détournant le regard. Je ne savais pas que tu étais là.
- On était juste en train de ... enfin, je ne te fais pas un dessin, bafouilla Bruce.
- Pire que des bêtes, glousa James.
Commenter  J’apprécie          20
- Ce matin, ma copine est allée acheter des trucs pour le jardin, expliqua Colin. Coup de bol, il travaille là-bas. Elle l'a reconnu immédiatement. Il a toujours un bandage autour de la tête, depuis que tu l'as envoyé valser contre ce poteau.

-On tenait absolument à ce que tu sois là, sourit Dee.

-C'est clair, lança Michael avec un enthousiasme composé. J'espère qu'on va lui en faire baver.

-Comment va Gabrielle? demanda Colin.

-Pas trop mal, à ce qu'il paraît. Mais elle se repose chez sa tante, à Londres, et cette vieille peau refuse qu'on se voie.

-C'est une chouette fille, lâcha Dee. Et elle a du cran.

Michael sentit sa gorge se serrer. Pour une fois, il se rangeait à l'avis de son chef. Gabrielle était formidable. Elle lui maquait à chaque seconde.
Commenter  J’apprécie          10
La chapelle était l’une des rares constructions postérieures à la fondation de CHERUB. Bâtie dans les années 1780, elle avait fait office de paroisse rurale jusqu’à ce que le terrain passe sous contrôle de l’armée britannique, au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Seules quatre-vingts personnes pouvaient s’entasser sur ses austères bancs de bois battus par les courants d’air. Si les membres de la chorale et des groupes de prière préféraient désormais se réunir dans l’une des salles de réunion du bâtiment principal, elle restait le cœur spirituel du campus. Malgré ses murs nus et sa charpente envahie par les toiles d’araignée, la vieille chapelle était plus chère au cœur des agents que la cathédrale de Ganterbury.

Postés à l’entrée, Kyle Blueman et Kerry Chang distribuaient des cierges aux agents, professeurs ou instructeurs qui se pressaient vers la nef. À tour de rôle, chacun venait se recueillir devant la photographie de Gabrielle exposée sur l’autel et déposer sa bougie.

Devant la chapelle, Kyle contempla la plaque commémorative dédiée aux agents de CHERUB morts en service. Quatre noms y étaient gravés :

Johan Urminski 1940-1954

Jason Lennox 1944-1954

Katherine Field 1951-1968

Thomas Webb 1967-1982

Il considéra les espaces vierges sur la partie inférieure de la plaque de marbre : il redoutait qu’un employé des services techniques ne soit prochainement chargé d’y faire figurer le nom de Gabrielle O’Brien.

— On n’a presque plus de cierges, chuchota Kerry.

— Il y en a d’autres dans la sacristie. Je vais aller les chercher.

Soudain, son téléphone mobile se mit à sonner. Des centaines de regards lourds de reproches se tournèrent dans sa direction.

— Éteins ce truc immédiatement, chuchota Dennis King, le doyen des contrôleurs de mission.

— Je suis navré, grimaça Kyle avant de se précipiter hors de la chapelle.

— Allô ?

— C’est moi, Michael. Je suis de retour au Zoo. Je n’ai personne à qui parler.

Kyle venait de fêter des dix-sept ans. En dépit d’une regrettable tendance à arrondir ses fins de mois en fourguant des faux articles de grande marque rapportés de mission et des DVD pirates, il était apprécié de tous. De nombreux agents venaient requérir son avis dans les moments difficiles.

— Tu sais que tu peux tout me dire, dit-il.

Il pénétra dans l’antique cimetière qui jouxtait la chapelle et s’accroupit derrière une pierre tombale pour se protéger des rafales de vent.

— Il paraît que la mission va être annulée, expliqua Michael. Je me bagarre pour les faire changer d’avis.

— Tu es sûr que ça en vaut la peine ?

— On a passé deux mois sur cette mission. Je refuse d’avoir pris tous ces risques pour rien. Si c’est moi qui avais été blessé, je suis convaincu que Gabrielle aurait exigé de poursuivre l’opération.

— Tu ferais mieux de rentrer au campus. Tu n’as plus seulement affaire à deux gangs, mais à trois, et ils ont franchi un palier dans la violence. En plus, de nombreux témoins ont dû t’apercevoir. Si les flics te mettent la main dessus, tu risques de passer un sale quart d’heure.

— Vu que j’ai laissé tomber mon portable sur les lieux de la fusillade, je serai interrogé tôt ou tard, mais le chef de la brigade antigang est dans la combine. En plus, les gangs lavent leur linge sale en famille, et je n’ai rien à craindre de ce côté-là.

— La loi du silence, dit Kyle.

— Exactement.

— Tu as pu rendre visite à Gabrielle ?

— On m’a accordé deux minutes. Elle était en chambre stérile. Ensuite, ils l’ont descendue au bloc. Le médecin m’a expliqué qu’elle resterait peut-être toute la nuit sur le billard. Tout dépendra de la trajectoire de la lame dans son abdomen. Un centimètre à gauche ou à droite peut faire toute la différence.
Commenter  J’apprécie          10
Stuart,un garçon de quatorze ans emmitouflé dans un anorak, tenait son mobile braqué sur le corps sans vie d'Owen lorsqu'une pelle le frappa en plein visage. Il perdit aussitôt connaissance, bascula en arrière et heurta lourdement le sol en ciment.

Gabrielle lâcha son arme improvisée, saisit la manche de la petite fourche glissée sous son bras et le planta trois fois dans le ventre de l'un de ses ennemis.
Commenter  J’apprécie          10
Aucun agent de CHERUB n’avait perdu la vie en opération depuis vingt-cinq ans. Après seulement dix mois de carrière à la tête de CHERUB, Zara Asker devait faire face à l’une des crises les plus graves jamais traversées par l’organisation.
Commenter  J’apprécie          10
Lauren et Kyle n’étaient pas particulièrement fiers de leurs manœuvres, et ils n’avaient pas l’intention de pousser plus loin. Ils espéraient que Large mordrait à l’hameçon, parce que c’était exactement le genre de plan vicieux qu’il aurait pu ourdir.
Commenter  J’apprécie          10
Dana était déroutée.

- Et pourtant, tu m'as trompée.

James poussa un soupir.

- C'est une histoire un peu bizarre... Disons que... comment dire ? J'ai couché avec la fille de Sacha Thompson... par accident.

Dana resta figée quelques secondes puis explosa de rire.

- Par accident ? répéta-t-elle. Tu veux dire que tu as trébuché et que tu es tombé sur une fille toute nue ?

James ne s'était jamais senti aussi idiot de sa vie.
Commenter  J’apprécie          10
- Aide-moi, ordonna-t-il.

Craignant de se faire mordre, James souleva la boîte puis la retourna pour en faire tomber les serpents. Hélas, l’un des reptiles rampait sur les flancs du container. Il se dressa, tourna la tête et enfonça ses crochets dans le téton de James.

- BOOON DIEU ! hurla-t-il, au moment précis où la première des grenades fumigènes entrait en action.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (1574) Voir plus



    Quiz Voir plus

    CHERUB : Arizona Max

    Pour quelle raison, au début de l'histoire, se retrouvent convoqués James, Kyle, Connor, Callum et Gabrielle dans le bureau de McAfferty ?

    Ils ont provoqué une bagarre dans un musée.
    Ils ont provoqué une bagarre dans un bowling.
    Ils ont séché les cours.
    Un soir, ils ont fugué pour se rendre en discothèque.

    10 questions
    150 lecteurs ont répondu
    Thème : Cherub, tome 3 : Arizona Max de Robert MuchamoreCréer un quiz sur ce livre

    {* *}