- C'est quoi, le sujet de ton devoir?
- La fondation de l' Intelligence Service et son rôle au cours de la Première Guerre mondiale.
- Intéressant.
- Je préférerais avaler un saladier de lombrics.
- Je crois que je pourrais t'aider, mon petit. J'ai mes vieilles notes et une rédac toute faite dans mes archives.
- Merci, vieux. Tu me sauves la vie.
- Ca nous fera dix livres.
- Au moins, moi, je suis déjà sorti avec une fille, lança James. Tu as presque quinze ans et je ne t'ai jamais vu avec une copine.
Kyle prit l'air offensé.
- J'ai déjà eu des petites amies.
James sourit. Il avait réussi à pousser son camarade dans ses derniers retranchements.
- Je te précise que les nanas que tu tripotes dans tes rêves ne comptent pas, tête de noeud.
- Il y a une grosse mission dans l'air et j'ai été désigné agent senior. On a besoin de trois autres équipiers. J'en ai discuté avec Ewart Asker, et il y a une place pour toi, si ça te branche.
James ne se montra pas très enthousiaste.
- Je ne veux plus travailler avec Ewart comme contrôleur de mission. C'est un psychopathe.
- Pourtant, il t'adore. Il pense que tu as fait un boulot sensationnel lors de ta première opération. En plus, sa femme sera des nôtres. Devant elle, c'est un véritable agneau.
- Et le reste de l'équipe?
- Moi. Kerry,si elle se remet comme prévu. Il y a une place pour une autre fille. J'avais pensé à Gabrielle, mais elle est retenue en Afrique de Sud.
- Nicole Eddison, lâcha James.
- Qui ça?
- Tu la connais. Elle faisait partie du même programme d' entraînement initial que moi, et elle a abandonné au bout de vingt-quatre heures. Elle a obtenu le T-shirt gris à sa seconde tentative. Je crois qu'elle a déjà participé à une ou deux missions.
- Je vois de qui tu parles. C'est cette fille avec une énorme poitrine?
- Enorme et magnifique, précisa James avec un large sourire.
(…) Tu dois me promettre quelque chose, si tu veux vraiment qu’on sorte ensemble.
Quoi ?
A partir d’aujourd’hui, tu changeras de chaussettes et de caleçon tous les jours. Compris ?
J’ai dix ans. Je suis capable de prendre mes propres décisions.
- Salut, James, dit-elle. Tiens, il y a des cadeaux pour toi sur la table.
- Ce petit monstre a encore rempli sa couche.
- Tu sais où est la table à langer, non?
- James savait que Zara ne parlait pas sérieusement.
- Si, mais CHERUB ne m'a pas préparé à remplir des missions aussi difficiles.
- Vois plutôt cette épreuve comme une expérience enrichissante, un stage d'initiation à la vie d'adulte.
- Pour ça, je me contenterai d'une caisse de bière et de quelques top models déchaînées.
Ewart entra dans la cuisine.
- Tu devrais faire gaffe, lança-t-il en prenant son fils dans les bras. Tu fais la fête avec de la bière et des nanas, et puis, du jour au lendemain, tu te retrouves penché au-dessus d'une table à langer, avec un de ces démons chauves qui te pisse dessus.
Kerry était furieuse.
— C’est dégueulasse, James. Tu t’es mis à la place de cette pauvre fille ?
Il haussa les épaules.
— On s’en fout. C’est qu’une prof.
— Je te signale que les profs ont des sentiments comme tout le monde.
Eh! Oui!
Si tu veux qu'on soit ensemble il va falloir que tu changes de caleçon et'de chaussete tous les jours
la nouvelle de la dérouillé reçut par crazy joe se répandit comme une trainé de poudre , s’enrichit au fil des conversassions
Si Keith mentionne un euro CD ou un order party au téléphone, il vaudrait mieux que tu saches qu'il ne parle pas de sa dernière soirée en boîte.