j'ai apprécié dès le début de l'histoire. C'est même plus que ça : j'ai adoré, happée par le récit dès les premières lignes. Cela arrive rarement, mais
Jean-Claude Mourlevat, avec ce livre, m'a tellement charmée, qu'il était dûr de le lâcher ne serait-ce qu'une minute.
le récit commence avec les impressions d'Etienne Virgil. a première vue, il ne semble n'avoir presque aucun lien avec Anne, le personnage principal, mais la suite démontre le contraire. Et c'est ce qui rend ce perso attachant. Ces passages alternent avec ceux du point de vue d'Anne, qui ne nous révèle pas pour autant des détails sur l'endroit où elle va. Puis, on ne voit l'histoire qu'à travers les yeux d'Anne et parfois des personnages intervenant dans l'histoire.
le style d'écriture est assez simple, mais les pages se tournent toutes seules. Il y a aussi beaucoup d'humour, c'est un peu un livre qui rend de bonne humeur, d'après moi ^^ Un monde parallèle, on a déjà vu ça plein de fois. C'en est presque devenu un genre littéraire. Et ce genre, ici, est arrangé à la sauce de l'auteur, je n'ai jamais eu d'impression de déjà vu ou de copier-coller. le seule passage où ça a été plus lent que d'habitude, c'est celui vers la fin, quand le trio se retrouve perdu dans le désert gris. J'ai été soulagé quand ils ont été secourus ! Et la fin est un comique de répétition : les dernières pages montrent que, contrairement à ce que pensent les héros de l'histoire, on n'en a pas encore fini avec Campagne, le monde parallèle où on ne respire pas...
Belle couverture, récit génial et plein de suspense : un gros coup de coeur à mettre dans les mains de tous les lecteurs !