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Critique de jeunejane


Selma, naît en 1911 à Istambul. Elle est la petite-fille du sultan
Mourad V . Elle admire beaucoup sa mère, la sultane Hatidjé et elle aime beaucoup son père.
Elle rêve de voyager en Europe car elle admire beaucoup l'Occident. On retrouve l'ambiance du roman de Pierre Loti, " Les désenchantées" où la culture française était bien présente dans les palais d'Istambul.
A la fin de la première guerre mondiale, les puissances européennes rejettent le dernier sultan.
Hatidjé sultane est obligée de partir au Liban.
Selma est inconsolable car son père ne les accompagne pas.
A 7 ans, elle fréquente l'école où elle se sent étrangère et seule. Elle y découvre cependant l'amitié.
Adolescente, elle découvre l'amour mais déçue, elle épouse , sans le connaître, Amir, le radjah de Badalpur.
En Inde, elle vit dans cette famille musulmane où elle retrouve le faste mais aussi la rigueur et l'étouffement.
L'Inde est secouée par les violences qui précèdent la fin de l'empire britannique et elle va accoucher d'une petite fille à Paris loin de ces tumultes.
Elle y rencontre la liberté, l'amour, la guerre et une fin prématurée comme nous l'annonce le titre.
Sa fille, née en France, devenue adulte choisira de faire revivre sa mère, cette princesse oubliée et morte beaucoup trop tôt.
Kenizé Mourad , du nom de son grand-père, a fait des études de sociologie et de psychologie à la Sorbonne. Reporter au Moyen-orient pour Le Nouvel Observateur, elle a obtenu le prix des lectrices du magazine"Elle" en 1988.
J'avais lu le livre au début des années 1990 et avais été troublée par le destin de cette petite princesse Selma qui avait vécu la fin de l'empire ottoman, la vie au Liban sous la conduite française , la fin de l'empire britannique des Indes , le début de la deuxième guerre mondiale en France et tout cela en 29 ans d'existence.
Je viens de le relire avec autant d'enthousiasme tout en constatant que l'écriture est un peu édulcorée, conventionnelle par rapport à ce qu'on peut lire aujourd'hui.
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