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EAN : 9782954860503
238 pages
Mounier Steph (17/06/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
Il n’y a pas de sot métier. C’est ce que pense Eva lorsqu’elle sort de prison, sans ressources et sans amis. Cette ancienne journaliste passe alors le tablier de femme de ménage. Mais Eva a un vilain défaut. Elle ne peut s’empêcher de fouiller dans les affaires de ses employeurs.
Une manie qui va lui faire regretter d’avoir travaillé, un jour, pour la famille Deimes. Elle découvre dans l’appartement de ces trois femmes un cahier rose qui renferme d’étranges l... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est un peu par hasard que j'ai acheté ce roman.... Une balade au salon du livre de Torigny sur Vire dans la Manche, et un arrêt à la table de cette jeune auteure très sympathique. Une couverture aux allures romantiques, un titre plutôt doux "D'insomnies en poussière" et une quatrième de couverture alléchante avec le mystère de ce carnet intime qui semble avoir eu une grande influence sur la vie de l'héroïne....
Je ne peux que vous dire le plaisir que j'ai eu de cheminer pendant quelques jours de lecture au côté de Eva, l'héroïne de Stéphanie Mounier.
J'étais loin de m'attendre à ce que j'ai lu. Rien ne laissait présager une telle histoire, dense et passionnante, et qui plus est, magnifiquement écrite. Car Stéphanie Mounier ne se contente pas d'écrire de façon banale, elle choisit ses mots, les pèse et les agence en une recette savoureuse. J'ai beaucoup aimé son style, son histoire étonnante et ses personnages, et j'avais hâte de retrouver mon livre le soir. Je redoutais aussi de voir la fin arriver lorsque je sentais les pages diminuer dans ma main droite.
J'ai terminé le roman hier et je n'ai qu'une envie maintenant : que Stéphanie Mounier nous propose bientôt un deuxième roman. Celui-là, je l'achèterai simplement sur le nom de l'auteur :-)
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Voilà trois ans que je n’ai pas fait l’amour. Et parfois mon corps se tend de désir. C’est douloureux. Je me regarde alors dans le petit miroir posé sur le meuble de ma chambre. Je ne vois que des petits bouts de moi. Mes fesses, mes cuisses, mon ventre plat, mes seins. Et je me dis que c’est du gaspillage. Que ce corps pourrait encore servir, pourrait satisfaire un homme, stimuler l’imagination d’une femme. La solitude vole la tendresse. C’est ça le plus dur. Je pourrais sortir, trouver quelqu’un et faire l’amour comme ça. Mais ce type de rencontre n’est pas satisfaisant. Car on peut vous faire l’amour sans vous caresser et sans vous embrasser. Du coup, après, on se sent totalement minable. Alors, autant serrer les dents ou se servir d’un jouet à pile. Les sex toys ! Une véritable révolution pour moi.
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Toutes mes belles résolutions, ma promesse d’abstinence, toutes mes certitudes sur la maîtrise de mes désirs, je les oublie. Le désir entre mes cuisses est plus fort que le plus puissant des ouragans. Rien ne lui résiste à cet instant, et la moindre caresse devient une bourrasque de plaisir. Il sera bien temps après de faire les comptes et de voir si ce moment est à classer dans la rubrique regret ou dans la rubrique remords.
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Je me suis habituée à l’odeur. La forte odeur d’alcool qui imprègne chaque mur et chaque lame de parquet. C’est lorsque l’on entre que l’odeur nous agrippe à la gorge. Elle est parfois masquée, un court, très court instant par une note plus épicée, plus forte. Une illusion olfactive qui s’évanouit vite, qui s’efface devant la toute-puissance du houblon. Je me suis donc habituée à l’odeur. Mais je me fais quand même la remarque au vu de la brochette de poivrots accoudés au bar, que ça doit sacrément empester !
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Prisonnière de ma vie sans intérêt du moment, j’ai eu besoin de me stimuler en voyant des indices là où il n’y en avait pas. Des preuves d’événements terribles, alors que ce carnet rose n’est qu’un brouillon de je ne sais quoi.
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Ah ! la psychologie ! Un fantasme ! Je me suis toujours dit que si je n’avais pas fait journaliste, j’aurais aimé étudier la psychologie, pour décrypter l’âme humaine. Et du coup je fais le ménage chez une future psychothérapeute.
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