AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 59 notes
5
6 avis
4
8 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une adaptation intelligente et un récit poignant sur la première guerre mondiale.

Les Croix de bois est un roman de Roland Dorgelès ayant pour cadre la guerre 1914-1918. Cette bande dessinée n'en est pas tout à fait l'adaptation. Elle reprend des passages du roman en y additionnant des éléments de la biographie de Roland Dorgelès.

Jean-David Morvan a réussi à imbriquer ces deux récits avec une parfaite symbiose, un vrai travail d'orfèvre. Pour différencier les deux, le graphisme utilise deux bichromies différentes, noir et ocre pour les passages du roman, et noir et bleu horizon pour la biographie, mais les deux s'imbriquent judicieusement, Demachy étant l'alter ego de Roland Dorgelès dans le roman, les deux personnages se confondent parfois, pour bifurquer quand Roland Dorgelès obtiendra un poste moins exposé.

Le graphisme de Facundo Percio est aussi très intéressant, s'inspirant de croquis réalisés par des soldats durant cette guerre, je pense à Jean-Julien Lemordant, Mathurin Méheut ou Léon Broquet et tant d'autres encore. le trait est réalisé au fusain ou autre technique sèche, agressif et brut, laissant deviner des moments furtifs, pris sur le vif, réaliste et plein de mouvement, de terre, de boue et de souffles (celui du froid, des explosions, et le dernier souffle…).

Le texte de Dorgelès est beau et riche, de dimension tragique et poétique, le graphisme de Facundo Percio le met bien en valeur, le montage que propose Jean-David Morvan lui donne encore une dynamique supplémentaire. Ce n'est plus seulement un récit sur la guerre, mais cela devient alors un récit sur le témoignage lui-même, tout aussi poignant.

Jean-David Morvan, que je n'attendais pas dans un registre aussi grave m'a impressionné. C'est un récit tragique et fort, sur la réalité, celle de cette guerre, et de l'horreur qu'elle fut. Cette bande dessinée est une belle réussite.
Commenter  J’apprécie          252
A peine fini ça recommence ! Après une publication pléthorique durant la dernière décennie, on pensait en avoir terminé avec les commémorations de la Grande Guerre en bande dessinée… Or, moins de deux ans après les dernières célébrations du centenaire, voici que paraît l'adaptation d'un monument de la littérature et du cinéma de guerre : « Les Croix de bois » de Roland Dorgelès (qui participa également à l'écriture du scénario du film de Raymond Bernard en 1932) par JD Morvan et Facundo Percio sous la houlette de Martin Zeller aux éditions Albin Michel.

S'il n'y avait pas eu le confinement, cette adaptation serait parue chez le même éditeur cent-un ans jour pour jour après le roman qui rata de peu le prix Goncourt (gagné par Proust) et obtint le Femina. Ce titre étendard, premier des cinq prévus cette année, marque aussi le retour à la BD chez Albin Michel. Mais quel peut-être l'intérêt de publier un énième album sur la Grand Guerre ? Est-il encore possible d'innover sur un thème aussi balisé et exploité ?

On notera qu'il ne s'agit pas d'une simple adaptation mais d'une véritable recréation. JD Morvan modifie, en effet, profondément la structure de l'oeuvre source. Alors qu'on avait 17 chapitres tous titrés qui présentaient des « scènes » du quotidien des soldats sans réel lien entre elles, non datées, non localisées, afin de leur conférer une portée exemplaire et universelle, le scénariste choisit un développement quasi linéaire et situe les actions principalement à Neuville -Saint-Vaast en Artois et à Hermonville dans la Marne. Il ramasse le roman sur un peu plus de six mois : le héros arrive en novembre 1914 et meurt en juillet 1915. Il remanie donc profondément le récit afin d'offrir au lecteur un véritable récit de guerre et non plus de simples saynètes.

L'album commence in medias res sur le champ de bataille et confronte héros et lecteur aux combats puis reprend, en flash-back, le début du roman : l'insouciance initiale du héros Gilbert Demachy étudiant en droit engagé volontaire qui part la fleur au fusil et la besace en moleskine blanche en bandoulière avant d'être accueilli de façon moqueuse par les vétérans. La juxtaposition de ces deux épisodes met en évidence ce qui est une des clés et des visées du roman : Demachy pensait - suite à ses lectures des quotidiens- que la guerre était simple et facile mais il se heurte à la violente réalité. Dorgelès, le journaliste, témoigne sans fards de ce que fut vraiment la guerre dans tous ses aspects. Les deux bédéistes font de même en opposant par ce montage le fantasme de l'arrière à la réalité. Leur choix de couverture le souligne également : on y voit un ciel rouge sang , des croix de bois brisées par le souffle des obus et un poilu en uniforme bleu horizon qui ne va pas triomphant au combat mais se tient, au contraire, accroupi, prostré et passif, en attendant une accalmie ou peut-être la mort.

Cette couverture n'est pas sans rappeler le graphisme de Jacques Tardi mais cette parenté ne concerne nullement le contenu de la bande dessinée qui s'éloigne complètement de l'oeuvre de son prédécesseur. En effet, pour ménager des moments de pause et de rire, JD Morvan intègre des pages que Dorgelès avait enlevées avant le passage à la censure tels les chapitres « la boule de gui » ou « les permissionnaires » ou intégrées dans d'autres de ses romans dont « le Cabaret de la belle-femme ». Il reprend ainsi une scène de travestissement ou de bataille de boules de neige. Ces scènes de farce offrent un contraste frappant avec celles des combats et en accentue toute l'horreur. Enfin et surtout, il fait intervenir de façon très originale le romancier Dorgelès qui devient l'un des personnages de la BD. L'incipit du roman n'est transcrit qu'à partir de la page 17 de la bande dessinée ; auparavant, en plus de la scène de de combat, elle développe des éléments de la vie de Dorgelès dans une sorte de prologue : on le voit ainsi demander son appui à son rédacteur en chef, un certain Clémenceau, pour aller à la guerre alors qu'il en est exempté pour raisons de santé. Cette mise en abyme avec l'introduction du personnage Dorgelès transposant ses expériences dans la fiction sous de multiples identités - Larcher, Demachy et même Sulphart - permet d'étoffer le « vécu » des êtres de fiction grâce à celui de leur auteur (Morvan réutilise ainsi la correspondance authentique de Dorgelès et de sa maîtresse Mado) et donne une magnifique profondeur à ceux -ci. C'est une superbe, originale et passionnante relecture qui suscite également une interrogation sur les rapports de l'art au réel en accordant autant de place à la genèse et à la réception du récit qu'au récit lui-même.
Ce feuilleté de significations est rendu lisible pour le lecteur par des codes couleurs et des styles graphiques différents dévolus à chaque strate du récit. Les pages biographiques sont ainsi réalisées en couleurs sourdes où domine le bleu gris dans un style très ligne claire tandis que le monologue intérieur de l'écrivain est placé dans un cartouche jaune pâle. Les pages originelles du roman adoptent, quant à elles, un style beaucoup plus expressionniste au fusain dans une bichromie où domine l'ocre qui rappelle la boue des tranchées et les ajouts de pages expurgées restent dans le même style qui peut rappeler certains croquis de Bofa surtout pour les expressions de personnages. La voix off de Larcher y est placée dans des cadres blancs qui se détachent de la page et la typographie choisie rappelle la police de caractère d'une vieille machine à ruban. le passage d'une strate à l'autre s'effectue parfois sur une phrase (on voit Dorgelès taper à la machine le récitatif qu'on vient de lire) ou dans une « surimpression » cinématographique : on part d'une attitude de Dorgelès en couleur et dans la case suivante on retrouve la même attitude donnée au personnage de fiction, Demachy ou Larcher, en bistre. Outre la clé de lecture ainsi fournie, on peut voir dans ce procédé un hommage à l'adaptation cinématographique de Raymond Bernard qui en usait abondamment.

Cette traduction graphique n'est pas pour autant une trahison. Dans les récitatifs, Morvan, comme dans ses récentes adaptations des romans de Boris Vian, cite de longs extraits du roman. Les dialogues en sont repris également avec toute l'attention que l'écrivain portait à la retranscription des parlures et niveaux de langue des uns et des autres et surtout la visée de l'oeuvre source est respectée. Il ne s'agit pas, en effet, dans « les Croix de bois » de faire preuve d'idéologie ( « le feu » de Barbusse montrait que c'était le prolétariat qui payait un lourd tribut à la guerre, chair à canon envoyée en première ligne, tandis que les riches planqués s'enrichissaient encore davantage à l'arrière) mais de présenter la guerre dans toute son horreur sans la glorifier et de souligner aussi les élans de solidarité qui pouvaient avoir lieu. le scénariste rend parfaitement le sentiment d'attente interminable, d'ennui et de fatalisme qu'on trouve dans le roman tandis qu'avec les chapitres ajoutés il souligne la mixité sociale que créent les tranchées et le sentiment d'incompréhension ou d'abandon que ressentent les Poilus une fois revenus à l'arrière.

Le découpage est extrêmement signifiant et le traitement pictural frappant. Dans les pages « ligne claire », Percio fait preuve d'un grand souci de documentation tant pour les épisodes se déroulant dans le Montmartre de l'arrière, les portraits d'après nature de Dorgelès , Clémenceau, Albin Michel ou Madeleine que pour l'arrivée au front. Dans les pages de combats, le dessinateur manie l'ellipse pour ne pas être redondant dans l'horreur et n'en devient que plus percutant par sa sobriété. Il nous offre tout de même des cases hallucinées avec des soldats aux allures spectrales qui rappellent le triptyque « La Guerre » dans de pleines pages somptueuses. le Mont calvaire est présenté comme un paysage lunaire à la manière d'Otto Dix dans ses eaux fortes de 1924. Parfois les traits des officiers sont distordus comme émanant d'un cauchemar expressionniste sous le pinceau de Munch. Il joue aussi avec les codes de la bande dessinée en sortant des cases et en intégrant pleinement les onomatopées au dessin. Son trait vibrant, à l'épaisseur plus ou moins marquée permet de varier l'intensité des émotions. A priori « C‘était la guerre des tranchées » et « La grande guerre de Charlie » me paraissaient inégalables, or le dessin de l'argentin Facundo Percio n'est nullement en reste !

Dans la présentation du nouveau département bande -dessinée, Martin Zeller précisait que la maison voulait axer sa production sur « l'écriture dessinée » . Et l'on peut dire que ce coup d'essai est un coup de maître. En effet, il ne s'agit pas finalement d'un simple ouvrage de plus, mais d'un ouvrage clé qui permet de rappeler avec sobriété : l'horreur des conflits, la nécessité de témoigner et aussi - en cette période où l'on a eu tendance à les oublier voire à les sacrifier durant le confinement- l'importance du rôle des artistes pour traduire notre monde et écrire l'Histoire pour les générations futures, tout en contribuant à faire de la bande dessinée un art majeur (pour ceux qui en doutaient !) .



Commenter  J’apprécie          102
Il y a peu de romans français valorisant le théâtre dramatique, sanglant, tragédien se situant sur la période de la Première Guerre mondiale, surnommée La Grande Guerre. Les romans français sur ce terrain sanglant, véritable boucherie ne se comptent pas, par dizaine, ceux qui ont vécu cela le raconte si bien, mais d'autre plus a l'aise dans l'écriture, le raconte de façon plus dramatique c'est le cas de Roland Dorgeles, ce n'est pas un grand poète comme Victor Hugo, mais un auteur qui était comme ces personnages de fiction dans le roman Les Croix de Bois, le témoin de cette Grande Guerre, Rolan Dorgeles à vu tuer la plupart de ses camarade, certains étaient des salauds, et d'autres des gens bien : salauds ou gens bien, cette guerre, comme toutes les autres d'ailleurs, ne fait pas de sentiment, le bien ou le mal, tous les deux sont confrontés à la mort.
Contrairement au chef-d'oeuvre du réalisateur plasticien Raymons Bernard, fils de l'auteur juif Tristan Bernard, son film Les Crois de bois pour des raisons de compréhension, son héros est Gilbert Demachy, excellente interprétation de Pierre Blanchar, mais dans le roman, il n'y a pas vraiment de héros, sauf dans l'avant-dernier chapitre "Le retour du héros" où Dorgeles désignait un des personnages les plus importants de son roman, Suffart avec le narrateur et un autre, les trois survivants de cette Grand Guerre dont la compagnie (a) était décimée en pleine forêt sue la Route de Paris une attaque défensive et violente par les Prussiens.

Dans le roman le personnage principal est Suffart, un vétéran solitaire, sans attache à part sa femme qui fout le camp avec négociateur un Belge, se retrouve blessé dans un camp militaire, quand il apprend que ses camarades, les seuls amis qu'il avait, été tous morts par une batterie de marmites (obus), les enterrent vivant, d'autres ce sont des membres de leur corps détaché… Roland Dorgeles ancien journaliste, contrairement à son confrère l'Allemand Erich Maruia Remarque pour cet autre chef-d'oeuvre littéraire sur la Première Guerre mondiale" À l'Ouest rien de nouveau" donnait sa vision de ce conflit de jeunes soldats croyants à l'idéalisme d'un vieux professeur qui n'acceptait la défaite de la guerre d'avant. le roman de Remarque dénonçait la stupidité de cette guerre par de vieux gâteux poussant avec une extrême nervosité que c'est le devoir de toute la jeunesse Allemande de s'engager dans ce conflit sanglant… Quant à Roland Dorgeles, il reste neutre, il ne fait pas d'exception entre deux ennemis de nationalité différente en montant un humanisme sans engagement politique, sauf pour un chapitre "Le Monde Calvaire" où chacun des acteurs du roman discute avant l'attaque offensive "Qui à commencer cette guerre" au front, tous se posait des questions…

Ce n'est pas un roman drôle, mais si Dorgele ne parle pas uniquement de la Camaraderie, tous sont égaux devant cette Guerre : jeune et vieux sont embarqués qui fit des millions de morts dans les Tranchées, peut-être moins que La Gripe Espagnole faisant plus de mort en 1918.

Les Crois de Bois montrent tous ses inconnus morts durant les batailles, leurs croix certaines sans nom jalonnent les chemins du destin, le rendez-vous vers la mort.

Les deux derniers chapitres sont les plus forts, le Retour du héros, où le personnage central du roman revient chez lui à Lyon, il se considère comme un paria, un amputé de la France, un homme sans attache, se considérant comme un étranger, pour lui revenir à la civilisation est difficile, car il est un incompris, pour lui, ses vrais amis sont ceux qui étaient dans sa compagnie et morts sur des champs de bataille, mais avec une pointe finale optimiste de ce chapitre.son héros Sulphart dit à son intervenant qui le jaugeait de haut « J'trouve que c'est une victoire, parce que j'en suis sorti vivant… », son témoignage qui raconta plus tard à travers son héros imaginaire, mais réaliste sous la plume de Roland Dorgelès.
Le dernier chapitre "Et c'est fini", le narrateur du roman fait une grande thèse dont un extrait est le résumé que j'ai cité plus haut…
Commenter  J’apprécie          63
Ce roman graphique mixe le roman de Dorgelès et la vie de l'auteur. En ocre (couleur de terre) et noir (couleur charbon) pour les scènes de guerre et avec quelques couleurs pour la vie civile de Dorgeles. Très beau graphisme et texte bien mis en valeur sans alourdir la BD. Une belle réalisation
Commenter  J’apprécie          40
Spoilers.

Une oeuvre terrible et bouleversante, mais aussi très drôle par moments. On suit Roland Dorgelès, journaliste et écrivain, dans sa démarche étonnante et un peu folle de s'engager dans l'armée pendant la Grande Guerre. On voit quel était l'état d'esprit des différents hommes, leur bagou, les blagues, le franc-parler, la peur, le fatalisme (cette scène incroyable quand ils entendent les Allemands creuser une mine sous leurs pieds, et qu'ils attendent la relève qui n'arrivera que trois jours plus tard).

Le début, qui nous plonge directement dans l'horreur et qui illustre la 1re de couverture, nous montre la fragilité extrême des hommes qui se recroquevillent sur eux-mêmes de peur, pendant que les bombes éclatent autour d'eux, déchiquetant tout autour d'eux.

C'est l'absurdité qui saute aux yeux, toutes ces morts inutiles, la mort qui frappe d'un coup, comme pour le guetteur du cimetière, ou celui qui agite le fanion rouge pour alerter les artilleurs français qu'ils tirent trop court et tuent ceux de leur propre camp. L'horreur, quand les soldats pénètrent dans un boyau et piétinent une masse indistincte de cadavres alliés. La tristesse infinie aussi, tous ces destins brisés, ces solitudes poignantes qui supplient pour recevoir des mots d'amour et de compassion.

Le récit est parfois complexe à suivre car Roland Dorgelès explique sa démarche dans son roman Les Croix de bois, et comment il s'est incarné dans différents personnages.

Les épisodes des lettres échangées avec leurs épouses, et notamment celles qui trompent, ne répondent pas, les quittent, sont bouleversants. Au seuil de la mort, un soldat dit à ses compagnons de transmettre à sa femme son pardon, car elle l'a trompé, et puis il se ravise, "Et puis non ! Tu lui diras que c'est à cause d'elle que je suis crevé... Et tu le diras à tout le monde, que c'est une salope ! Tu lui diras que je lui ai craché à la figure avant de mourir." Il meurt dans les bras de son compagnon ainsi.

Tout au long du récit, Dorgelès rappelle le lien qui unit les soldats au front et ceux restés à l'arrière, puis les générations suivantes qui vivront dans un pays libre grâce à leur horrible sacrifice. L'ingratitude, l'oubli qu'ils vont devoir subir, et qui va les tuer une seconde fois, comme le dit l'auteur.

Les dernières pages m'ont plongée dans une grande émotion, avec ce Poilu à l'oeil bandé, qui lit le roman de Dorgelès et pleure sur ces derniers mots, lors de cette scène où un soldat se voit mourir et chante "Voilà l'beau temps ture-lure-lure, voilà l'beau temps", et le narrateur qui ajoute : "La pluie ruisselait en pleurs le long de ses joues amaigries. Puis deux lourdes larmes coulèrent de ses yeux creux : les deux dernières..." Et le Poilu survivant repart, seul.
Commenter  J’apprécie          20
C'est un formidable travail qui est proposé , bien au delà d'une simple mise en dessin du livre de Dorgelés .
Les allers retours entre la vie de l'auteur , son expérience sur le front et sa traduction en oeuvre littéraire sont d'une rare intelligence.
Les dessins sont magnifiques sur fond de crayonné assez brut mais qui traduisent pourtant les ambiances , les sentiments avec beaucoup de force .
A lire pour découvrir R Dorgelès celui qui fut battu par Proust pour le Goncourt
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (173) Voir plus



Quiz Voir plus

Irena

Comment se nomme le parti d’Hitler ?

Le parti nationaliste
Le parti nazi
Le parti socialiste

13 questions
43 lecteurs ont répondu
Thème : Irena, tome 1 : Le ghetto (BD) de Jean-David MorvanCréer un quiz sur ce livre

{* *}