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Critique de brigittelascombe
Dans ces quinze courtes nouvelles extraites de ses oeuvres (en prose) antérieures, Eugenio Montale (poète,critique,traducteur,chroniqueur italien qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1975) varie les sujets (entre péripéties liées au fascisme, hypocrisie due à la bienséance,avidité,jalousie,cupidité...)et manie l'humour d'une plume ironique.
Certains récits sont des portraits, limite caricatures, comme le "Préfet d'Aoste" auquel on donne de son Excellence, que l'on salue au garde à vous, qui fait évacuer le compartiment pour ne pas se mêler à la populace mais tolère le narrateur qui joue son jeu.
Certaines scènes sont poussées à l'extrême, le rire devient jaune,lorsque le cuisinier souffrant d'un panaris concocte aux invités une mayonnaise "bouillon de culture de staphylocoques".
Pas de morale, comme dans les Fables de la Fontaine, mais des instantanés qui donnent à réfléchir et un sens du détail qui peint littéralement les personnages. Vite lu (80 pages) mais agréable à lire!
Certains récits sont des portraits, limite caricatures, comme le "Préfet d'Aoste" auquel on donne de son Excellence, que l'on salue au garde à vous, qui fait évacuer le compartiment pour ne pas se mêler à la populace mais tolère le narrateur qui joue son jeu.
Certaines scènes sont poussées à l'extrême, le rire devient jaune,lorsque le cuisinier souffrant d'un panaris concocte aux invités une mayonnaise "bouillon de culture de staphylocoques".
Pas de morale, comme dans les Fables de la Fontaine, mais des instantanés qui donnent à réfléchir et un sens du détail qui peint littéralement les personnages. Vite lu (80 pages) mais agréable à lire!
