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EAN : 9782864470045
183 pages
Les Textes essentiels (30/11/-1)
5/5   1 notes
Résumé :
Date de publication 1979 Collection Mystère et initiation Nombre de pages 180
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il existe une différence entre sorcellerie et magie, une différence minime, et la paroi séparant les deux traditions est bien mince. Avant d’expliquer en quoi consiste cette différence, il convient de définir très exactement ce qu’est la sorcellerie.La sorcellerie n’est pas une sous-magie. La sorcellerie est née pratiquement avec l’homme. Elle n’est pas un culte ou alors elle est un culte de la nature. Elle est en quelque sorte écologique. La sorcellerie est née de l’observation des forces naturelles. Par tâtonnements, expérimentations, quelques individus particulièrement doués, des sensitifs, ont accumulé des observations sur le maniement des forces colossales qui baignent notre planète. La sorcellerie a peu à peu réuni un savoir éminemment pratique.Elle est une « magie » de pouvoir directement utilisable. Elle est rarement spéculative et reste humaine. Elle n’est pas la magie du pauvre, mais un levier puissant pour les problèmes des hommes.Elle permet non seulement une action sur les êtres humains ou les animaux, mais également sur les plantes, la matière, les éléments (Terre, Eau, Air, Feu) et surtout sur les événements.La sorcellerie ne transforme pas, ne crée pas, elle déplace, selon les possibles. Nous nous expliquons: il ne faut pas demander à une sorcière ou à un sorcier de transformer le caractère de quelqu’un. Par contre, connaissant les causes de déclenchement ou d’inclination de tel ou tel, on pourra exciter un aspect qui produira un changement bénéfique.......
"Quand le catholicisme s’implanta en Europe occidentale, et plus particulièrement dans les pays celtes comme la France, la sorcellerie faisait partie de la vie journalière.Les sorcières et les sorciers étaient intégrés à la communauté. On prenait conseil du sorcier pour les problèmes les plus classiques, les maladies, le temps, la construction, la chasse, le négoce... Cette sorcellerie-là avait une éthique très élevée, très libérale. Les membres d’une communauté sorcière, un« coven » comme disent les Anglais, préconisaient une vie saine, ne dissimulaient pas leurs corps, pratiquaient le libre choix du partenaire au niveau du couple, admettaient le divorce, bref, étaient plus près de l’esprit de l’homme moderne qu’on ne le croit généralement. Cette magie de pouvoir, alliée à une grande liberté de pensée et de culte a constitué dès le début une opposition à l’église. Peu à peu,les choses se sont dégradées. Et l’église catholique n’a pas tardé à voir dans la sorcellerie une forme de concurrence déloyale. L’église promettait une vie de douleurs pour gagner un paradis dans l’autre monde. La sorcellerie améliorait le sort de ceux qui faisaient appel à elle dans de brefs délais.Comme les gens de la Craft respectaient les principes naturels et les forces vitales et mystérieuses, on ne tarda pas à les taxer d’adorateurs du diable et de ses séides.L’inquisition vint, la répression aussi. Les Pères dominicains condamnèrent au bûcher plus de dix millions de personnes soupçonnées de sorcellerie.En fait, bien peu de véritables sorcières ou sorciers allèrent au bûcher. La plupart des malheureuses victimes des atrocités dominicaines étaient de pauvres hères ou des gens dont on enviait la prospérité...Le principe de la délation fonctionnait admirablement, et comme les martyres créent toujours des vocations, il ne manqua pas d’illuminés pour se jeter dans les brasiers au nom du démon.La sorcellerie n’est en fait pas démonisée. Elle fait appel quelquefois à des forces obscures, mais jamais dans un but d’adoration ou de soumission. Il ne faut pas confondre sorcellerie et satanisme. Les satanistes sont de véritables adorateurs de Satan. Leur but n’est pas une magie, mais un culte. Ils constituent une anti-Eglise. Le satanisme est né d’une réaction contre l’église catholique. Satan, ou plutôt Satan est le prototype de l’anti-Dieu, le Dieu noir qui exaucera certainement ce que ses fidèles sont vus refuser par l’autre....."
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