AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 697 notes
Ca fait longtemps que je n'avais pas lu dans le cadre du Our Pretty Books Club. Non seulement, le Club a fait une pause mais je n'avais pas réussi à me mettre dans le dernier titre choisi pendant l'été. Et puis, c'est un bouquin dont le concept me paraissait séduisant qui a été choisi alors je me suis dit pourquoi ne pas me lancer ? Bon, au final, j'en ressors très mitigée ...

En juin 2012, j'ai acheté sur Internet un lot de 250 photographies d'une famille dont je ne savais rien. Les photos me sont arrivées dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Dans l'enveloppe, il y avait des gens à la banalité familière, bouleversante. Je n'imaginais alors pas l'aventure qu'elle me ferait vivre.
J'allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à leur recherche. Un soir, j'ai montré l'enveloppe à mon meilleur ami, Alex Beaupain. Il a dit : "On pourrait aussi en faire des chansons." L'idée semblait folle.

Le concept de ce livre me plaisait beaucoup, c'est un objet littéraire un peu étrange qui regroupe un livre, un disque et un album photo (celui des Gens dans l'enveloppe donc). Je trouvais l'idée d'inventer une vie à des gens qu'on ne connait pas et qu'on découvre ainsi était une super idée. Sauf que je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire qui en a découlé.

Ca partait bien mais rapidement, je me suis embêtée pendant ma lecture et ça, c'est juste pas possible pour moi. Si je commence à trouver le temps long quand je suis dans un livre, c'est que ça ne va pas le faire entre nous. Et puis, le bouquin ne m'appelait pas du tout. Une fois posé, je n'avais pas spécialement envie de le reprendre pour en apprendre plus sur l'histoire imaginaire de la famille de Laurence. C'est définitivement pas bon signe, je me suis forcée pour aller au bout parce que le livre n'est pas long. En fait, l'histoire que l'auteure a imaginée m'a parue sans saveur, plate et peu intéressante. Je me fichais de connaitre le destin qu'elle avait décidé pour les Gens dans l'enveloppe. Certains passages m'ont parus bien longs et d'autres bien trop poétiques.

Isabelle Monnin m'a rapidement perdue. Heureusement, j'ai eu un regain d'intérêt pour le livre dans sa deuxième partie. En effet, l'auteure nous raconte comment elle est partie à la recherche de cette famille pour les rencontrer "en vrai" et connaitre leur véritable histoire. Je l'ai trouvé bien plus touchante que celle qui a été inventée. Michel est un homme qui m'a beaucoup touchée, plus que son alter ego fictif dont j'ai zappé le prénom. Dans cette partie, l'auteure laisse enfin tomber sa plume ampoulée pour nous livrer le fil de ses recherches et j'ai eu moins envie de m'enfuir.

J'ai beaucoup aimé que les photos qui sont à l'origine de cet ouvrage soit présentes à l'intérieur. C'est hyper sympa, ça permet de mettre une tête sur toutes les personnes dont on nous parle au fil des pages. Par contre, j'ai survolé les paroles des chansons qui sont également incluses dans le livre mais je n'ai pas écouté le disque. J'avoue que je n'en ai pas eu envie, peut-être que j'aurai dû ...

Bref, une lecture mi-figue mi-raisin que je ne vous conseillerai pas spécialement ...
Commenter  J’apprécie          00
Ce livre ne peut se ranger dans aucune catégorie. C'est un mélange savant entre le roman, l'enquête presque documentaire digne d'un reportage sur la vie assez banale de gens peu extraordinaires, et un CD. Je vais être très honnête et franche, la partie musicale, je m'en foutais un peu. J'ai écouté quelques chansons avant d'écrire cette chronique (quand même, histoire de savoir de quoi on parle avant de critiquer), mais cela ne m'a franchement pas convaincue, sans doute parce que ce n'est pas un médium qui me convainc beaucoup. Néanmoins, j'ai eu un formidable coup de coeur pour le reste.

C'est un livre dont les deux parties sont incroyables, chacune à leur façon. Il y a quelques années, Isabelle Monnin a reçu un lot de photographies anonymes, représentant une famille dans leur quotidien des années 1960 aux années 2000. Dans la première partie, elle leur a donné des noms, une histoire, des espoirs et des peurs. Elle en a fait des personnages, elle en a écrit un roman. J'ai personnellement adoré ce roman avec une histoire simple, mais émouvante, et bien écrite, empreinte d'une certaine poésie du quotidien. A la fin de ce roman, on retrouve quelques photos, qui nous permettent de faire le lien avec l'histoire et les personnages. Mais après cela, tout change : entre les mains nous avons désormais le journal d'écriture de l'auteur. A partir de ce roman, comme elle le dit, le roman étant terminé, elle n'y touchera plus. Elle a une seule chose en tête : retrouver la famille de ces photos, la vraie.

Isabelle Monnin signe un ouvrage fort de son originalité, mais pas que. Son écriture m'a portée loin, elle m'a ramenée à des souvenirs d'enfance, elle m'a fait sourire. Elle a le goût de l'anecdote, elle donne de la vie à toutes ces petites choses sans importances de la vie, elle ramène des images si familières avec soin ; des chaussures crabe affreuses qu'on mettait étant petit pour aller sur les rochers, l'odeur du poulet dans le four, la déconnade au camping et les états d'âme adolescents.

Je crois que j'ai autant aimé le roman que l'enquête. Je sais que ce livre a pu ennuyer certaines personnes, et même si je comprends pourquoi, je trouve ça dommage. Ce livre est une ode à la vie simple, des petits plaisirs (mais aussi des belles emmerdes, qu'on se le dise), et ça en est finalement touchant parce que c'est réel. Pour une fois on oublie la caricature, les personnages fictifs ont une vraie consistance, jusqu'à nous dérouter un peu : finalement, qui sont-ils ? Il faut vite oublier les personnages inventés pour découvrir la vie des « gens dans l'enveloppe » dans l'enquête, et c'est relativement perturbant.

Je suis de ces personnes qui adorent les gares et les aéroports parce qu'en regardant les gens passer avec leurs bagages, on peut parfois tenter d'imaginer leurs vies, allez savoir pourquoi. C'est sans doute à cause de ce léger vice de curiosité que j'ai adoré ce livre. Car il nous propose finalement les deux versions ; celle que l'on fantasme, et la réalité. Pour moi ce n'est pas un « mix bizarre, mal dosé, un peu fouillis », comme j'ai pu le lire parfois. Pour moi, c'est un beau roman, avec un prolongement fantastique. Comme un bonus que l'on dévore avec avidité.

Je pourrais encore en parler pendant des heures (surtout pour convaincre les indécis j'imagine), car j'ai tout aimé de ce livre. J'espère vraiment pouvoir vite lire d'autres livres de l'auteur, même si évidemment le format sera bien plus traditionnel.
Lien : http://laroussebouquine.fr/i..
Commenter  J’apprécie          30
Isabelle Monnin achète en 2012 chez un brocanteur une enveloppe de photos d'une famille inconnue. Elle écrit des vies imaginaires à partir de ce que lui inspire les photos, puis part à la recherche des vrais gens sur les photos et raconte un bout de la vraie histoire. Son compagnon Alex Beaupin a composé des chansons inspirées par cette trame.
La plume d I.Monnin est subtile et si poétique, suit les variations d'expression des personnages et suscite une forte émotion psychologique, un attachement et une tendresse envers les personnages,réels ou fictifs. J ai aimé tant l exercice de style que son écriture. Et ceux d entre vous nés dans les années 60 et 70 se retrouveront dans les couleurs des décors, les tergals qui grattent des cols pelle à tarte, les poses compassées et raides aux côtés des grand-parents... une nostalgie heureuse pour moi, peut-être douce amère pour d'autres.. Très beau moment de lecture!
Commenter  J’apprécie          10
Le concept du livre (roman, enquête et chansons) et l'idée de départ de ce roman était originale : imaginer le destin de parfaits inconnus au travers de photos trouvées sur internet. D'ailleurs qui n'a jamais imaginé la vie des inconnus que nous croisons? J'ai finalement été déçue de ma lecture, j'ai trouvé le style d'écriture trop "décousu" à mon goût et n'ai pas ressenti le besoin d'écouter les chansons de l'album à la fin du livre.
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre est très particulier. En effet, il s'agit avant d'être un roman d'un travail d'imagination et de recherches. L'auteure nous explique qu'elle a acheté un lot de plusieurs photographies lors d'une brocante. À partir de cela, elle a décidé de créer et d'inventer l'identité et la vie de chaque personne sur ces photos. L'auteure nous délivre une petite histoire d'une centaine de pages et plus. En seconde partie, Isabelle Monnin s'engage dans une enquête pour savoir qui sont vraiment ses personnages fictifs.

Il est assez difficile d'aborder le thème des protagonistes. Personnages fictifs et personnes réelles s'entrechoquent. Lors de l'histoire imaginée par l'auteure, j'ai trouvé les personnages tous uniques, aucun ne ressemblait à l'autre et c'était pour moi, le charme de cette famille. À partir de simples photographies, Isabelle Monnin a donné vie à ces personnes figées par le flash de l'appareil photo. Et ils semblaient vraiment réels.

L'ouvrage en lui-même est assez lent agrémenté de quelques passages forts et émouvants. Dans la première partie, l'histoire se déroule relativement vite, le lecteur est ballotté entre plusieurs sentiments et la lecture n'en ai que plus rapide. Concernant la seconde partie, il s'agissait du déroulement et étape du processus de rédaction du roman et de l'enquête des gens dans l'enveloppe. Cette partie-ci était longue, bien trop longue, Isabelle Monnin y donnait chaque détail. J'ai trouvé cela intéressant mais un résumé de toutes ces étapes auraient suffit.

Si les personnages de l'histoire fictive m'ont touché, la plume de l'auteure beaucoup moins. Ses mots étaient très crus et les phrases tournées d'une manière assez troublante. Je n'ai pas adhéré à son style.

Il s'agit d'un roman travaillé essentiellement sur la structure que sur le contenu. La construction de ce livre est des plus atypiques, une histoire fictive, un journal de bord et des musiques créées pour honorer ce roman.

Je suis plutôt mitigée sur cette lecture. La principale qualité de ce livre est sa structure très originale, je pense qu'il est intéressant de découvrir ce genre-ci. Cependant le contenu est un peu décevant. La partie fictive est entraînante mais la seconde partie (le journal de bord) l'est beaucoup moins. J'ai tout de même pu découvrir de très jolies choses sur cette famille. J'ai été très émue de voir que certains membres de la famille ont accepté de chanter, car oui, l'ouvrage contient également une partie numérique sur internet avec plusieurs chansons. L'émotion est survenue. Cette lecture est légère et sans prise de tête, il se lit très rapidement et même si le contenu n'était pas à la hauteur de mes espérances, je suis ravie d'avoir lu ce livre à double sens. Un très beau travail de Isabelle Monnin et Alex Beaupain.
Lien : https://lademoiselleauxcerfs..
Commenter  J’apprécie          20
Livre coup de coeur. Pour commencer un point de départ original: l'auteure achète un lot de photos sur internet d'une famille dont elle ne sait rien et décide d'abord de leur inventer une histoire puis dans un second temps d'essayer de les retrouver. Deux parties distinctes mais toutes les deux aussi intéressantes et passionnantes l'une que l'autre. Cette auteure a la capacité a se mettre a la place des gens et grâce a une écriture pleine de poésie et parfois de lyrisme a plonger son lecteur dans une histoire prenante et émouvante. Difficile de savoir de la vie rêvée des gens ou la réelle laquelle des deux est la plus émouvante mais il est incontestable que l'on en ressort plein d'humanité. Même dans la seconde partie qui est plus journalistique, Isabelle Monnin réussit a insuffler toute l'empathie qu'elle ressent pour ses modèles de chair et de sang.

Avec ce livre, Isabelle Monnin confirme qu'elle est une auteure qui compte, elle dont j'avais beaucoup aimé "les vies extraordinaires d'Eugène" et "Daffodil silver". A noter que l'on a avec ce livre une B.O écrit et composé par Alex Beaupain. Une réussite complète.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
Commenter  J’apprécie          50
D'abord un peu gênée par un style un peu affecté à mon goût - mais d'autres le trouveront poétique - au bout de quelques pages je me suis complètement laissée happer par ce roman/enquête, dévoré en une journée.
Le "dispositif" est exceptionnel et l'expérience troublante. On commence par regarder les photos, on se fait sa propre idée. Ensuite, on lit le roman avec la vision d'Isabelle Monnin. Enfin, on suit l'enquête et on découvre la vraie histoire.
On est ému par les ressemblances entre fiction et réalité, on est ému d'avoir les réponses à (presque) toutes ses questions, de pouvoir re-regarder les photos en sachant maintenant qui sont ces gens, et ce qui les attend. Entendre leurs voix sur la belle mise en musique d'Alex Beaupain rajoute encore au trouble.

Pourtant, j'aurais pu rester dehors: contrairement à l'auteur, je n'avais rien pour m'identifier aux gens de l'enveloppe. Malgré ça, je me suis passionnée pour leur histoire (la vraie).
J'ai été très touchée par Serge/Michel, en particulier. L'empathie qu'on a pour les personnages de roman se trouble et prend une autre dimension: au fil du récit le personnage devient une personne réelle, nous entendons même sa voix.
Au point de finir le livre sur une petite pointe d'inquiétude. On a retrouvé "Serge" grâce à l'enquête, puis on l'a découvert plus qu'on ne l'espérait. On aimerait savoir comment il va, maintenant. On a un peu l'impression en refermant le livre de l'abandonner, à notre tour.
Commenter  J’apprécie          50
Un ouvrage surprenant qui, à partir de simples photos de personnes inconnues, va permettre à Isabelle Monnin d'imaginer et d'enquêter. de redonner une vie à ces gens qu'elle ne connaissait pas. Avec une mise en musique, le récit est original et touchant, même si l'enquête m'a beaucoup moins captivée que le roman.

Lien : https://myprettybooks.wordpr..
Commenter  J’apprécie          70
Divisé en deux parties, Les Gens de l'enveloppe m'a surtout marqué pour la partie romancée du début, moins pour la partie "enquête" qui remonte à des ancêtres sans intérêt pour la compréhension du reste. le projet est intéressant à plus d'un titre : l'auteure a imaginé la vie d'une famille qu'elle ne connaît que via l'enveloppe de photos qu'elle a acheté à un brocanteur. Quelques morceaux musicaux ont été imaginés par son ami Alex Beaupain : mention spéciale à "Couper les virages", interprétée par la comédienne Clotilde Hesme. Cela donne envie de prendre le large !
Commenter  J’apprécie          10
J'ai lu Les Gens dans l'enveloppe dans le cadre du Our PrettyBooks' Club pour le mois d'octobre. J'avais un peu peur car les avis des bloggeurs sont assez partagés. Mais maintenant que je l'ai lu, je ne suis pas prête de l'oublier.

Le livre d'Isabelle Monnin est très particulier. Il contient en effet deux livres en un : une fiction et une enquête, séparées par des photos d'une même famille. Dans le livre, on trouve également un marque page avec un code d'accès à un site internet, sur lequel on peut télécharger gratuitement douze chansons, spécialement conçues pour le livre. Voici un objet-livre singulier qui a attisé ma curiosité.

Tout commence par les photos. L'auteure a acheté pour une poignée d'euros à un brocanteur 250 photographies d'une seule et même famille. Les photos ont été prises entre les années 60 et le début des années 2000. Fascinée par ces visages et ces photos d'une extrême banalité, l'auteure décide de créer une histoire à partir d'elles, puis ensuite d'enquêter afin de rencontrer "les Gens dans l'enveloppe". Ces photographies sont alors le point de départ, là où l'aventure débute. Elle va durer trois ans.

La fiction se compose de trois voix. La première est celle de Laurence, la petite fille sur la couverture. A ses huit ans, sa mère est partie de la maison, la laissant seule elle et son père, Serge. La fillette continue sa vie tant bien que mal en compagnie de son père et de ses grands-parents paternels, Papy Raymond et Mamie Poulet. L'absence et le silence de sa mère sont extrêmement pénibles pour elle. Elle développe un grand mal-être, elle est seule, elle n'a pas d'ami, elle vole dans les supermarchés. Elle partage également ses rêves : elle imagine une autre vie, elle imagine la nouvelle vie de sa mère, elle rêve de leurs retrouvailles.
Le récit de Laurence est intense, très émouvant. Elle prend mille et une précautions pour ne pas rater un seul appel de sa mère si jamais elle décide de revenir (elle commande à Noël un répondeur, par exemple). Elle se languit tellement de sa mère. Comment ne pas être touché ?
Le style d'écriture est assez particulier car il est enfantin. Mais au fil des pages, il mûrit avec Laurence. Seule la poésie reste intacte. Elle est représentée avec des mots, mais aussi avec des dessins.

La deuxième voix est celle de Michelle, la mère de Laurence, à la 3e personne du singulier. L'écriture est toujours empreinte de poésie. Ici, c'est l'histoire d'un autre mal-être : Michelle vit sa vie sans la vivre pleinement. Ses rêves s'effacent et elle ne trouve pas sa place dans ce petit village.
La troisième voix est celle de Simone, dite Mamie Poulet. Là encore, le style est différent : la poésie est toujours présente, mais il y a peu d'écrits, beaucoup de vide, de blancs, alternés avec les lettres de Laurence. Nous suivons là le déclin de Simone, dont le corps l'abandonne peu à peu.

Nous passons ensuite aux photos, qui datent des années fin 70, début 80. Ces photos m'ont interpellées car elles m'ont rappelées les photos de mes parents. Bref, elles m'ont rendue nostalgique. C'est fou le pouvoir de ces photos. Elles nous rappellent le passé insouciant de l'enfance... Je m'égare un peu, là. ^^

"Deuxième livre", l'enquête se présente sous forme de journal tenu par l'auteure. Elle y explique ses démarches, révèle des éléments importants de la fiction et l'intérêt pour elle de faire cette enquête. Des extraits de la fiction se trouvent parfois en italique à la fin d'un chapitre. L'auteure pointe du doigt des rapprochements intéressants entre fiction et réalité. On y découvre en effet des similitudes étonnantes entre les deux "livres".

Enfin, la musique. Composée par Alex Beaupain, elle illustre parfaitement l'atmosphère du livre. Certaines chansons sont interprétées par des chanteuses professionnelles, comme Camélia Jordana. D'autres sont chantées par les Gens, les "vrais" gens que l'auteure retrouvent au cours de son enquête. C'est comme si la musique leur donnait du relief, de la profondeur, comme si elle leur donnait une forme d'existence à ces personnages inventés.

En conclusion, Les Gens dans l'enveloppe est une oeuvre singulière et émouvante. J'ai trouvé la démarche de création très intéressante. Pour ma part, j'ai préféré la fiction à l'enquête, qui m'a légèrement dérangée. Après tout, l'enquête dévoile l'histoire d'une famille réelle, avec ses drames, ses tragédies, ses secrets. Je l'ai trouvée touchante mais un peu trop longue. C'est une oeuvre sur l'abandon, avec l'image du fleuve qui revient sans arrêt. Poétique et poignant, cet ouvrage n'est pas prêt de s'effacer de mon esprit. En tout cas, il ne quittera pas de sitôt mes pensées.
Lien : http://lesmotsdejunko.blogsp..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1318) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
292 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *}