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Une bouffée de belgitude ! La mer du Nord, Vlaamse Kust, fait partie de la mythologie belge et Nadine Monfils nous plonge dans l'atmosphère si particulière du littoral belge dans ce roman policier classique certes mais où l'enquête est menée par un couple peu conventionnel, le peintre René Magritte et son épouse Georgette ! Agréable découverte de Magritte le rêveur en vacances au bord de mer, à Ostende, la reine des plages, cité des peintres Léon Spillaert, James Ensor et du regretté Arno, Blankenberg la popu et Knokke-le-Zoute la prétentieuse. Une lecture agréable et tof !
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René Magritte et sa femme Georgette partent en vacances à la côte belge. le séjour est cependant vite perturbé : leur premier voisin de table, qui leur a confié ses inquiétudes sur la disparition de son épouse, est retrouvé mort sur la plage. Si la police conclut rapidement à un accident, le couple Magritte est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, et commence son enquête.

Ce livre est bien éloigné des romans policiers traditionnels. Pas d'ambiance sombre ici : l'enquête est un prétexte pour faire découvrir la côte belge, ou rappeler des souvenirs de jeunesse pour les lecteurs qui y ont passé des vacances. Découvrir un cadavre sur la plage n'empêche donc pas de déguster des tomates-crevettes le soir ou une bonne bière trappiste dans un café le long de la digue.

Roman très « belgo-belge » donc, qui accumule les références : gastronomie, bière, lieux touristiques, peintres, poètes, bande-dessinée, … le tout saupoudré d'expressions wallonnes ou flamandes. C'est d'ailleurs un reproche que l'on peut faire au livre : cette accumulation paraît parfois forcée, et atténue l'effet dramatique et le suspense de l'intrigue. L'enquête se résout d'ailleurs assez facilement : moi qui trouve très peu les coupables avant l'explication finale, je l'ai repéré au premier indice.

Livre à conseiller aux lecteurs qui ont un besoin urgent de belgitude. Les autres pourraient se lasser devant le côté « guide touristique » du roman.
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Knokke-le-Zoute, charmante et chic station balnéaire flamande sur la mer du Nord : grandes plages, cabines et transat, un peu de soleil, un nom qui m'a toujours plu !

Les Magritte sont en vacances à l'hôtel, avec Loulou bien sûr. Magritte assez râleur et un tantinet jaloux ne supporte pas beaucoup les hommes qui font l'oeil doux à Georgette. L'un d'eux est retrouvé mort le lendemain sur le brise-lame. La police conclut à un accident mais le couple ne trouve pas que cela colle avec ce qu'ils ont aperçu de l'homme.

Donc Georgette va oser, beaucoup et sans vergogne, j'ai trouvé un peu trop même, elle n'avait plus cette réserve qu'on lui a connu dans le 1er volume. Pour sa défense, l'air iodé ça excite !

Loin de son chevalet, de son quartier et de ses amis, Magritte n'est que l'ombre marmonnante de lui-même mais heureusement nous avons toujours droit à ses inspirations artistiques que j'aime beaucoup.

Je l'ai moins apprécié que le précédent, ça reste néanmoins agréable à lire et c'est une façon ludique d'approcher la peinture de Magritte et un peu l'homme.

Challenge Féminin 2022/2023
Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Pavés 2023
Lecture Thématique Polar mai 2023 : Une enquêtrice
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Quel bonheur de retrouver ce couple délicieusement attachant !
Cette fois-ci, on s'éloigne de Bruxelles mais la Belgique reste à l'honneur avec les plages de la mer du Nord comme cadre de cette nouvelle enquête !

René et Georgette sont en vacances dans leur station balnéaire de prédilection, Knokke-le-Zoute. Ils retrouvent avec plaisir leurs petites habitudes. Lorsque leur voisin de table à l'hôtel de la plage entame la conversation, alors que Magritte se renferme gêné par ces familiarités, Georgette prend grand cas de la disparition de sa femme Daisy. Emoustillée par cette histoire elle bouscule Magritte qui finalement se prend au jeu.

Le quotidien de ce couple attendrissant est savoureux, chacun a son caractère bien marqué, une Georgette faussement superficielle et très sociable, un René renfermé et perspicace. Nadine Monfils nous amène dans leur intimité pleine de tendresse, décrypte le monde si particulier du peintre, son enfance, ses tableaux et raconte la Belgique avec passion. Références culturelles multiples, habitudes culinaires, expressions pur jus, c'est un voyage passionnant sur les côtes nordiques. Les personnalités réelles sont à nouveau de la partie : Brel, Hergé... etc... C'est un plaisir de dénicher toutes les allusions cachées ou affichées !

Humour, dialogues vivants, enquête amusante et plutôt bien menée, légèreté et culture, un second tome qui tient toutes ses promesses !

Je suis une fois encore conquise !
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Que dire de plus qu'il n'a été dit dans mon avis sur le premier livre lu.

Oui René Magritte et Georgette enquêtent…
Oui l'écriture est déjantée avec ses belgicismes, ses tournures bruxelloises et wallonnes et puis ce langage « plat » et « nature » de tous les jours.

Les personnages croisés sont caricaturaux mais voulus ainsi.
Il y a cependant une atmosphère, celle de la Mer du Nord avec son iode, sa digue battue des vents, ses villes côtières typiques et ses croquettes de crevettes qui donnent envie…

Amusant, distrayant, amenant certaines réflexions sur l'art, citant d'autres artistes belges (Paul Delvaux peu aimé de Magritte ne mérite pas la façon dont il le traitait), bref en dehors de la banalité et la pauvreté de l'histoire, on peut y trouver à découvrir sur l'art et les habitudes d'une certaine Belgique quelque peu surannée.

Le surréalisme… belge… se profile à longueur de pages et dans l'écriture : on aime ou on n'aime pas, on pénètre ou pas dans cet univers bon enfant composé d'expressions ou de termes que moi-même belge, ne connaissais pas toujours.
Autre époque peut-être… Allez une fois ;) on le digère ce livre!
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C'est armée de mon maillot, de ma pelle et de mon seau que j'ai entamé cette lecture.

Débarquant au Zoute, j'ai évité d'ouvrir ma gueule de peur que l'on se rende compte que j'étais une francophone et j'ai camouflé mon frigo-box sous le sable, afin que le bourgmestre Lippens ne le repère pas… Monsieur le maire préfère que l'on dépense ses sous dans les restos plutôt que de venir avec son pique-nique.

Pour les néophytes, si vous allez au Zoute, la station huppée de la Côte Belge (ou Vlaamse Kust selon certains), jouez aux prout-prout ma chère, s'il vous plait ! Moi, je me suis fait repérer tout de suite… Heureusement que je voyageais aux côtés des Magritte. René a aussitôt précisé, en montrant ma photo : "Ceci n'est pas une wallonne". Sauvée !

Si seuls les Belges comprendront mon intro, que cela n'empêche pas les autres de découvrir les folles enquêtes des Magritte, car elles sont une bouffée d'air frais dans une journée. Non seulement vous allez manger belge, parler belge, mais enquêter belge ! Alors, nom d'une pipe, allez-y gaiement !

On ne révolutionnera pas les enquêtes policières faites par des détectives en herbe, on est dans un whodunit classique, mais ce sont les atmosphères entourant ce récit qui valent leur pesant de crevettes grises.

Ce qui est magnifique, dans ce récit, c'est la présence du couple Magritte. Moi qui ne m'intéresse pas à la peinture de ce compatriote, j'ai été tout de suite conquise par son personnage, ainsi que celui de sa femme.

Quant à Carmen, leur femme de ménage, elle est décalée et personne n'aurait envie de l'avoir pour passer la loque à reloqueter dans sa maison.

Les décors installés par Nadine Monfils sont parfaits et sans avoir jamais mis les pieds au Zoute à cette époque, vous aurez l'impression d'y être, de fouler sa plage, de sentir la pluie tomber sur vous et lorsque la drache viendra (pluie abondante), vous saurez que vous êtes dans le plat pays qui est le mien (il est plat uniquement au Ch'Nord, hein !).

Cette fois-ci, je n'ai rien vu venir dans le final, j'ai suspecté tout le monde, une fois de plus, échafaudé des scénarios tarabiscotés et pourtant, une fois éliminé l'improbable, ce qui restait, était la vérité. Merci Jackie d'avoir un aussi bon flair ! Sans leur chienne, les Magritte piétineraient encore.

Magritte n'a rien d'un Holmes Poirot, il trouve souvent par hasard, suite à un coup de pouce, ce qui rend l'enquête encore plus réaliste puisqu'elle ne le transforme pas en super détective tel un Columbo à l'imper impeccable.

Mon léger petit bémol sera pour le fait qu'on aurait pu complexifier la résolution finale, puisque nous avions des morts en cascade et aller plus loin dans le récit, un peu à la manière d'Agatha, ajoutant des crimes aux crimes, certains profitant de l'occasion pour occire leur vieille tante, épouse…

L'auteure aurait pu exploiter un triangle intéressant, mais comme souvent, plus c'est simple et plus c'est réaliste. Elle a sans doute eu raison de ne pas complexifier le tout, même si j'adore quand c'est retors à souhait.

Une lecture qui aurait encore eu plus de goût sur une plage de la Flandre, avec les veneurs de boules de Berlin (ou de l'Yser), des odeurs de moules-frites plein les narines, du sable collant entre les orteils et un goût salé sur les lèvres, mais dans le canapé, ça le faisait très bien aussi.

J'espère que ce duo reviendra parce qu'il m'enchante. Une petite visite à la Wallonie et à ses patois serait des plus génial, mais là, faudra sans doute sous-titrer et pas que pour les lecteurs de France et de Navarre ! J'ai beaucoup de mal avec les patois qui ne sont pas de mon bled. Comme tout le monde.

Un très bon roman policier qui se construit autour des tableaux de Magritte, qui sent bon la belgitude, qui fleure bon les références littéraires.

Les dialogues sont croustillants, savoureux, rempli d'expressions de chez nous (que vous comprendrez, sinon, Google est là) et le surréalisme, sans jamais devenir lourd ou débile. C'est frais, c'est rempli de soleil, de pluie revigorante, de personnages ayant existé (Hergé, ici) et c'est une lecture détente qui fait un bien fou au moral.

Remboursé par la Sécu, en plus (uniquement pas les bonnes mutuelles Belges).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Après l'enquête du premier tome, Magritte et Georgette décide de prendre des vacances. Direction la côte, dans un hôtel face à la mer du Nord. L'air salin, les vagues, la plage… tout aurait pu être parfait si Loulou n'avait pas déterré un cadavre. Qui plus est, cet homme, le couple a diné avec lui la veille. Il leur avait mentionné qu'il était à la recherche de sa femme disparue. Ce serait-il tué par la douleur de l'absence était trop forte ? le couple se lance, en détectives amateurs, levant le voile, ainsi, sur plusieurs éléments qui entourent la mort de cet homme. Un tome rondement mené, encore. J'aime Monfils, et, dans cette série, j'ai vraiment l'impression de voyager. Je suis allée en Belgique à deux reprises, et je retrouve le sentiment que j'ai eu en m'y rendant ; ce plat pays qui vibre Brel de partout, plein de poésie et de couleurs. Dans ce tome, nous croisons même Hergé… décidemment ! Deux tomes de lus, et je ne m'arrêterai pas… Une très bonne lecture détente.
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Je ne le redirai jamais assez, et je pense que je le dirai encore quand je lirai d'autres romans : il ne faut jamais partir en vacances quand on est un détective privé. Certes, René Magritte n'a qu'une enquête à son actif, mais quelle enquête ! Là, ils sont à peine arrivée à Knokke-le-Zoute qu'ils vont sur la plage - ce qui est logique quand on part en vacances au bord de la mer. Hélas, trois fois hélas, leur loulou de Poméranie est de la partie aussi, et, en creusant, elle déterre une main, au bout duquel se trouve un corps entier. Il n'est pas venu là tout seul ! Ce n'est pas que les vacances soient finis, non, c'est que René et Georgette vont enquêter, d'autant plus que cet homme, ils le connaissent, ils lui ont parlé la veille. 
Enquêter et profiter de leurs vacances, tout de même. Enfin, jusqu'à ce que Carmen arrive - Carmen, leur femme de ménage, qui entretient avec soin la souplesse de leur canapé en y passant un temps fou, tout en vérifiant que leur télévision fonctionne bien également. Enquêter est aussi un moyen de la croiser le moins possible, pour René du moins, parce que Georgette apprécie les potins que lui raconte Carmen fidèlement.
Enquêter et rencontrer d'autres personnes aussi, qui se questionnent un peu moins que René et Georgette Magritte. Oui, une proche disparaît et il suffit parfois de pas grand chose pour rassurer - non, pas voir cette personne, mais avoir l'assurance par une autre qu'elle va bien, qu'elle a simplement oublié de prévenir. Rencontrer des couples qui semblent bien s'entendre, et ne font pas forcément l'effort de maintenir les apparences très longtemps. Croiser aussi des personnes que l'on ne voit pas, auxquelles on ne fait pas attention. 
Le roman nous en apprend également beaucoup sur René Magritte, les anecdotes parsèment le roman sans l'alourdir. La série est toujours aussi sympathique, et j'espère qu'après le tome 4 (la série en est là), d'autres tomes suivront. 
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René et Georgette Magritte sont en vacances à la mer du Nord quand leur petite chienne trouve un cadavre sur la plage. La surprise du premier volume passée, les aventures du peintre et de son épouse s'essoufflent et souffrent trop souvent de digressions sur la peinture surréaliste ou les BD de Hergé, certes intéressantes, mais qui coupent le rythme de la narration. Restent l'humour, la cocasserie des situations et le charme du parler belge.
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De nouvelles aventures de détectives attendent Magritte et Georgette alors qu'ils passent leurs vacances à Knokke-Le-Zoute, station balnéaire du côté belge de la mer du Nord.

Je me réjouissais de retrouver cet insolite et surréaliste duo après m'être régalée en lisant le premier tome.

Mes attentes étaient-elles trop grandes ? Peut-être, car cet opus m'a un peu déçue. le parfum de nouveauté s'est évidemment estompé - et c'est bien normal -, mais surtout, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, un manque de fantaisie, le scénario m'a paru léger, les dialogues moins percutants.

Heureusement, l'humour corrosif de la plume de Nadine Monfils, les belgicismes, les expressions wallonnes pur jus, la cuisine de terroir délicieusement décrite, les clins  d'oeil à des personnes ayant existé, et enfin, les anecdotes sur Magritte et ses oeuvres sauvent, pour ma part, ce roman.

Je ne regrette pas la lecture, mais je l'ai trouvée en deçà du premier tome, même si notre inséparable couple de héros reste attachant.

J'espère retrouver tout mon enthousiasme à l'égard de ces folles enquêtes lorsque je lirai le troisième épisode.
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