Twilight, tome 4 : Révélation

Le problème avec le phénomène twilight c'est qu'on se sent obligé d'être pour ou contre. Moi, je suis mitigée. Je l'ai lu. J'ai apprécié. J'ai lu d'autre choses et je me dis à présent que les fans ont peut-être crié un peu vite au chef-d'oeuvre révolutionnaire.
Je m'identifiais fort à Bella. Très pâle, les cheveux et les yeux bruns, je suis nulle en sport et m'évanouis à la vue du sang. C'est ce qui m'a au départ plu: une héroïne ni super canon, ni super moche. Une fille banale, comme vous et moi.
Mais force est d'avouer que les critiques ne sont pas infondées.
Ce livre démontre de manière encore plus ostentatoire que dans les précédents que l'auteur n'en est pas vraiment une. Franchement: une guerre contre les vampires les plus puissants et pas un seul petit bleu? On attend la guerre, l'action, le sang, l'un ou l'autre mort, nécessaire pour prouver la gravité de la situation. On attend, à défaut, l'acte héroïque d'Edward pour sauver Bella. Mais... Rien!!! L'auteur détourne l'action pour faire ce qu'elle sait faire: dépeindre une Bella stressée, déchirée par le fait de prendre une décision.