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Citations sur Zephyr, Alabama (Le mystère du lac) (154)

Quand la nature échappe à notre contrôle, elle éveille en nous une peur primale. Nous nous considérons comme les maîtres de la Terre, que nous avons reçue de Dieu avec pour mission de la soumettre. Nous nous accrochons à cette illusion comme à une veilleuse. La vérité est plus inquiétante. Nous sommes aussi fragiles que des arbrisseaux dans une tornade. Une inondation suffit à transformer nos chères maisons en épaves. La terre dans laquelle s'enfoncent nos racines peut trembler. Là où nous vivons, des montagnes se sont dressés et se sont effondrées, des océans se sont répandus et se sont évaporés. Les villes que nous construisons ne sont pas beaucoup plus durables que nous. Notre planète elle-même n'est qu'un train qui passe. Quand on est dans la boue jusqu'à la taille, qu'on entend des gens crier dans l'obscurité et qu'on voit leurs silhouettes se démener pour contenir un flux qui progressive inexorablement, nous prenons conscience de la vérité : nous n'aurons pas le dernier mot, mais nous n'abandonnerons pas.
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Dès mon plus jeune âge, j'avais pressenti que toute communication humaine - la télé, les films, les livres... - avait pour origine le désir de raconter une histoire. Ce besoin de raconter, de se brancher sur une prise universelle, compte parmi nos désirs les plus essentiels. Et le besoin d'écouter des histoires, de se glisser dans d'autres vie, ne serait-ce qu'un instant, est la clé du monde magique qui naît avec nous.
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Vernon said "Four years. The boy stood it for four years. And he wrote this book about the town, and the people who made it what it was. And maybe there wasn't a real plot to it, maybe there wasn't anything that grabbed you by the throat and tried to shake you until your bones rattled, but the book was about life. It was the flow and the voices, the little day-to-day-things that make up a memory of living. It meandered like the river, and never knew where you were going until you got there, but the journey was sweet and deep and left you wishing for more."
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"I have seen plenty of boys grow into men, Cory, and I want to say one word to you. Remember."
"Remember? Remember what?"
"Everything," she said. "And anything. Don't you go through a day without remembering something of it, and tucking that memory away like a treasure. Because it is. And memories are sweet doors, Cory. They're teachers and disciplinarians. When you look at something, don't just look. See it. Really, really se it. See it so when you write it down, somebody can see it too. It's easy to walk through life deaf, dumb, and blind.
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I think that if a massive white stag really did roam the gloomy woods, no hunter really wanted to shoot him, because Snowdown was for them the symbol of everything mysterious and unattainable about life itself.
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This is the way the world spins : people want to believe the best, but they're always ready to fear the worst.
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There are three things every town in the country has in common : a church, a secret, and a bully ready to tear the head off a skinny kid who couldn't fight his way out of a paper bag.
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- "Nous courions, déchaînés, comme de petites furies,
Là où nul ange n'ose s'aventurer.
Nous plongions dans les bois ténébreux,
Chassant devant nous les démons.
Au fond des bouteilles de Coca -
Oh ! là ! là !- nos yeux voyaient à perte de vue !
Aucune bagnole n'aurait risqué le pneu
Dans la cour de récré de nos miracles.
Nos vélos, nos vaisseaux intergalactiques,
Nous faisaient accoster aux étoiles !
Zorro n'eut jamais de lame plus fulgurante,
Ni James Bond de plus belle Aston.
Sur les traces de Tarzan,
Nous volions d'arbre en arbre.
Tel Hercule, nous avions triomphé de nos liens !
De l'avenir nous sautions les moulins,
Et nous apercevions ce pays très lointain,
Où nos parents ne vieillissent pas,
Où le temps n'est que dunes...
Nous remplissions la vie de vie
De rires et de bruits, de genoux écorchés.
Mon miroir me renvoie le visage d'un homme,
Mais c'est aux enfants que parlent mes mots."
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Ô vous, héros déchus ! Tristes idoles aux pieds d’argile ! Guerriers glorieux qui succombâtes aux coups mesquins des puces insinuées dans les failles de vos armures d’airain… Au milieu des murmures et des hoquets de surprise qui s’épanouirent autour de moi comme autant de fleurs amères, je connus votre déconfiture. J’avais dégringolé de mon piédestal, pour m’étaler dans la gadoue en lâchant un pet foireux.
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Et j’arrive pas à comprendre ce que ça peut être, cette fameuse foi. Maman dit qu’il faut l’avoir, point. Le Révérend Lovoy dit que je dois l’avoir. Mais s’il n’y avait rien en quoi avoir foi ? Si d’avoir la foi, c’était comme de parler au téléphone alors qu’il n’y a personne à l’autre bout, mais qu’on ne sait pas qu’il n’y a personne tant qu’on n’a pas posé une question qui reste sans réponse ? Ça ne te mettrait pas les boules, à toi, de penser que t’as passé tout ton temps à papoter dans le vide ?
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