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Citations sur Le chant de l'oiseau de nuit, tome 2 : Le visage du mal (4)

Matthew s'approcha du chêne le plus proche : un arbre gigantesque, mesurant facilement plus de trente mètres de haut et neuf mètre de conférence, mais loin d'être le plus gros de ces bois primitifs. Des lichens et de la mousse avaient été arrachés du tronc. Dans l'écorce, une main humaine avait gravé des pictogrammes, des symboles tourbillonnants et des formes pointues, sans doute des pointes de flèches. Matthew constata que ce tronc n'était pas le seul à avoir été décoré de la sorte : une dizaine d'autres arbres avaient subi le même traitement et affichaient, entre autres symboles, des silhouettes humaines, des cerfs, le soleil ou la lune et des lignes ondulantes qui représentaient peut-être l'eau ou le vent.
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Mais où se trouvais Dieu dans tout cela ?
Si Dieu avait l'intention d'exprimer son mécontentement, il semblait à Matthew qu'il ferait bien de commencer par prendre sa part de responsabilité.
Le jeune homme avait conscience que de telles pensées pouvaient lui valoir d'être frappé par la foudre en cette nuit sans nuages, mais le paradoxe de l'homme, résidait dans le fait que, bien que conçu à l'image de Dieu, il agissait souvent en fonction de ses idées les plus diaboliques.
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Il leva les yeux vers les bannières d'étoiles. Le ciel et l'horizon semblaient si vastes que c'en était effrayant. L'océan aussi, ce continent obscur... Debout, sur cette côte, un monde inconnu derrière lui, il ressenti une réelle angoisse, comme si son équilibre et sa place sur cette terre étaient remis en question par une telle immensité.
À cet instant, Matthew comprit le besoin qu'avaient les hommes de bâtir des villes et des villages, et de les entourer de murs - pas seulement pour se protéger des Indiens et des bêtes sauvages, mais aussi afin de maintenir l'illusion de leur contrôle sur un monde bien trop vaste pour être conquis.
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Dites-moi dit Matthew : quel sens donnons-nous à notre vie, si la vérité ne vaut pas la peine d'être défendue ? Si la justice n'est qu'une coquille vide ? Si la beauté et la grâce sont réduites en cendres, et que le mal pavoise dans les flammes ? Devrai-je pleurer ce jour-là, et perdre la raison, ou me joindre aux réjouissances et perdre mon âme ? Devrais-je rester dans ma chambre pour partir pour une longue promenade ? Mais où aller pour ne pas sentir la fumée ? Devrais-je simplement reprendre le cours de ma vie, madame Nettles, comme tout le monde ?
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