Le chant de l'oiseau de nuit, tome 1 : Le procès de la sorcière

On est bien loin de la qualité d'un bouquin tel que l'Heure du Loup, telle est ma constatation première ! le début de ce nouveau roman est relativement poussif, presque ennuyeux. Près de 200 pages avant de rencontrer enfin ladite sorcière, bon... Ça se lit bien, je ne dis pas le contraire, mais je ne me suis pas du tout retrouvée dans ce livre. A aucun moment, je n'ai été portée par le suspens, et si Matthew est attachant, j'ai trouvé que les autres personnages manquaient cruellement de relief et de sympathie. Je lirai la suite, histoire de savoir la fin, quand même, mais ça reste une lecture très moyenne, en ce qui me concerne. Déçue, j'attendais mieux de McCammon !

En Résumé : Un excellent thriller pointé de fantastique et de superstitions placés dans une époque historique de conquête du territoire parfaitement documentée avec des personnages captivants, attachant et intéressants mais surtout un intrigue captivante et tellement sombre qu'il en est difficile de démêler le vrai du faux et de trouver un coupable. Un premier tome que je vous conseille de lire.

Chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..

Ce premier tome de la série en deux parties intitulée « le chant de l'oiseau de nuit » ayant été publié dans la collection « L'Ombre » de Bragelonne, je m'attendais à une histoire plus sombre, plus effrayante.
De plus, Robert McCammon étant référencé comme l'un des auteurs majeurs dans les domaines du thriller, de l'épouvante et du mystère, ces ingrédients m'ont cruellement manqué.

Au final, il ne se passe pas grand-chose dans ce premier tome. L'auteur place surtout les bases de son récit.

Robert McCammon nous décrit l'atmosphère sombre, lourde et morose de Fount Royal, petite bourgade de Nouvelle Angleterre, entourée de marais et où la pluie et un climat humide semblent avoir élu domicile. Pour couronner le tout, la ville est la proie de phénomènes étranges dont chaque habitant s'accordent à dire qu'ils sont l'oeuvre de Rachel Howarth, veuve dont le mari a trouvé la mort dans d'atroces circonstances. le procès de Salem étant encore frais dans les mémoires, il n'en faut pas plus pour que la jeune femme soit accusée de sorcellerie.

Mais justement, dans ce premier tome, on en apprendra bien peu concernant Rachel, même si le voile de mystère l'entourant se déchire peu à peu dans les derniers chapitres.
Dans cet univers où l'ensemble des citoyens de Fount Royal, stéréotypes des villageois étroit d'esprits et fervents croyants, ainsi que le juge Woodward, personnage sans surprise et fade si ce n'est le passé dont il revit de douloureux passages dans son sommeil mais au sujet desquels il refuse de se confier, semblent persuadés de la culpabilité de Rachel. Seul Mattheuw, le clerc du juge, ne semble pas partager cette certitude et apporte un soupçon de curiosité et d'originalité au récit autant par son sens critique que par son humour.

Il est d'ailleurs l'une des principales raisons pour laquelle je lirai tout de même le second tome intitulé « le Visage du mal ». En effet, parviendra-t-il à changer l'opinion public et à éviter le bûcher à Rachel ? En apprendrons-nous davantage sur cette dernière et les questions restées sans réponse dans ce premier tome seront-elles résolues ? En tout cas, je l'espère.
Lien : http://alohommora.com/le-cha..

J'aime beaucoup ce livre parce qu'il est bien écrit : de très jolis mots très poétiques qui font des descriptions jamais ennuyeuses.
Outre l'intrigue, pas d'une folle recherche, le énième procès fait à une femme, parce que c'est une femme!, la lecture de ce roman est très agréable et j'attaque le tome 2 avec une grande joie, ce qui n'est pas si mal. Je me sens proche de Rachel, la soi-disante sorcière, et j'attends de Mathew qu'il la sorte de sa prison, coupable ou non coupable!!!!

Je ressors de cette lecture avec un avis plutôt mitigé.

Parce que j'adore les histoires de chasses aux sorcières, avec procès et contexte historique plausible.

Donc là, on y était presque.

Un juge et son clerc viennent enquêter et questionner sur le cas de Rachel, jeune étrangère, accusée de sorcellerie, et que tout le village aimerait bien exécuter fissa. Et le contexte tient bien : la "sorcière" qui n'a rien demandé à personne, et qui se retrouve paria, des fausses preuves montées contre elle. Un village un peu arriéré (dont on ne sait pas trop s'ils mentent par intérêt ou s'ils sont vraiment manipulés par quelque chose qui les dépassent).

Avec le clerc qui vient relever le niveau, puis qu'il est ouvert à la réflexion et à la conversation. Il n'est pas prêt à tout croire direct sans aucune preuve. Malheureusement, il n'est que clerc, et ce n'est pas lui qui juge.

Bref, on a vraiment une bonne base pour faire une histoire absolument passionnant. Que ce soient les personnages, les faits. Vraiment y'a du bon.

Mais c'est vraiment trop long pour moi.

Des descriptions à n'en plus finir, qui n'apportent pas grand-chose. Une écriture globalement que je n'ai pas trop appréciée. Et des petits éléments de remplissage ou presque.

C'est long, parfois ennuyeux. Et surtout, la frustration que tout ne soit pas terminé dans ce roman et qu'il faille continuer avec un deuxième tome, alors qu'on aurait pu condenser et tout centraliser.

Du coup, je ne sais pas si je lirais le deuxième tome et si j'aurais un jour le fin mot de l'histoire.

A voir...

Un roman historique en deux tomes, dont c'est le premier, bien documentés sur la vie dans les colonies d'Amérique au 17ème siècle. L'auteur, grâce à des descriptions précises des lieux et de l'atmosphère si particulière de l'époque, plonge le lecteur au plus profond de son histoire.

Ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est l'aspect historique de la chose, qui donnait à cette histoire davantage de réalisme. Par contre, ça traînait en longueur, et j'avais un peu le sentiment d'assister sans arrêt à la même scène ! Matthew essaie de tempérer l'aversion dont Rachel est la victime, se fait rembarrer par la population de Fount Royal, sous l'oeil désapprobateur du juge. Une fois, deux fois, trois fois... c'est bon, on a compris !